# 29 La nature n'existe pas (octobre 2019) (Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale. http://www.rebonds.net/29lanaturenexistepas/95-recreations 2023-05-11T19:22:51+02:00 (Re)bonds.net Joomla! - Open Source Content Management « Carnets de la ZAD », Philippe Graton 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/29lanaturenexistepas/95-recreations/542-carnetsdelazad Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/carnets-de-la-zad_philippe-graton_filigranes.jpg" /></p><p>A Strasbourg en grand format ou dans les librairies entre vos mains, quatre-vingts photographies en noir et blanc, de luttes et de vies. A travers des paysages et des portraits, Philippe Graton livre ce qu'il a saisi de fort sur la Zone A Défendre de Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Son nom parle forcément aux lecteurs de bandes dessinées. Son père, Jean Graton, a créé «&nbsp;Michel Vaillant&nbsp;» dans «&nbsp;le Journal de Tintin&nbsp;» en 1957. Il l'a d'abord assisté dans ses repérages avant de signer les scénarios. En 2012, il a lancé la Nouvelle Saison, refondant le personnage et les aventures du pilote automobile.</p> <p>Photographe autodidacte, Philippe Graton a également effectué des reportages à l'international, notamment pour l'agence Sygma. Un aperçu de ce travail est visible sur son blog&nbsp;: <a href="https://www.thewednesdayshot.com/wednesdayshot/">https://www.thewednesdayshot.com/wednesdayshot/</a></p> <p>De 2014 à 2019, il a parcouru la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour rendre compte de son univers singulier. Photographiant en moyen-format argentique, il a su restituer la densité du quotidien, des événements et des émotions vécus là-bas. Alors que la majorité des clichés de la ZAD nous privent des visages – pour des raisons multiples de droits à l'image, de protection des personnes ou pour ne pas personnifier la lutte – on est surpris et ému de croiser des regards.<br />Pour coller au plus près de l'esprit du lieu, où les constructions sont réalisées avec des matériaux de récupération, Philippe Graton a tenu à trouver un moyen «&nbsp;écologique&nbsp;» d'exposer ses photographies&nbsp;: l'association Apollonia qui gère le centre d'art du même nom à Strasbourg, a effectué des recherches pour imprimer sur papier recyclé avec des encres à base d'eau sans solvant.</p> <p>L'exposition est visible jusqu'au 22 octobre en France, et jusqu'au 19 janvier 2020 à Charleroi en Belgique. Le livre, «&nbsp;Carnets de la ZAD&nbsp;» (Filigranes Editions), est d'ores et déjà en librairie.</p> <p>Plus de renseignements sur <a href="https://www.filigranes.com/livre/carnets-de-la-zad/">https://www.filigranes.com/livre/carnets-de-la-zad/</a> et <a href="https://zad.nadir.org/spip.php?article6663">https://zad.nadir.org/spip.php?article6663</a></p> <p></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/carnets-de-la-zad_philippe-graton_filigranes.jpg" /></p><p>A Strasbourg en grand format ou dans les librairies entre vos mains, quatre-vingts photographies en noir et blanc, de luttes et de vies. A travers des paysages et des portraits, Philippe Graton livre ce qu'il a saisi de fort sur la Zone A Défendre de Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Son nom parle forcément aux lecteurs de bandes dessinées. Son père, Jean Graton, a créé «&nbsp;Michel Vaillant&nbsp;» dans «&nbsp;le Journal de Tintin&nbsp;» en 1957. Il l'a d'abord assisté dans ses repérages avant de signer les scénarios. En 2012, il a lancé la Nouvelle Saison, refondant le personnage et les aventures du pilote automobile.</p> <p>Photographe autodidacte, Philippe Graton a également effectué des reportages à l'international, notamment pour l'agence Sygma. Un aperçu de ce travail est visible sur son blog&nbsp;: <a href="https://www.thewednesdayshot.com/wednesdayshot/">https://www.thewednesdayshot.com/wednesdayshot/</a></p> <p>De 2014 à 2019, il a parcouru la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour rendre compte de son univers singulier. Photographiant en moyen-format argentique, il a su restituer la densité du quotidien, des événements et des émotions vécus là-bas. Alors que la majorité des clichés de la ZAD nous privent des visages – pour des raisons multiples de droits à l'image, de protection des personnes ou pour ne pas personnifier la lutte – on est surpris et ému de croiser des regards.<br />Pour coller au plus près de l'esprit du lieu, où les constructions sont réalisées avec des matériaux de récupération, Philippe Graton a tenu à trouver un moyen «&nbsp;écologique&nbsp;» d'exposer ses photographies&nbsp;: l'association Apollonia qui gère le centre d'art du même nom à Strasbourg, a effectué des recherches pour imprimer sur papier recyclé avec des encres à base d'eau sans solvant.</p> <p>L'exposition est visible jusqu'au 22 octobre en France, et jusqu'au 19 janvier 2020 à Charleroi en Belgique. Le livre, «&nbsp;Carnets de la ZAD&nbsp;» (Filigranes Editions), est d'ores et déjà en librairie.</p> <p>Plus de renseignements sur <a href="https://www.filigranes.com/livre/carnets-de-la-zad/">https://www.filigranes.com/livre/carnets-de-la-zad/</a> et <a href="https://zad.nadir.org/spip.php?article6663">https://zad.nadir.org/spip.php?article6663</a></p> <p></p> <p></p> « Il pleuvait des oiseaux » 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/29lanaturenexistepas/95-recreations/543-ilpleuvaitdesoiseaux Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/il-pleuvait-des-oiseaux.jpg" /></p><p>Les voilà vieux, isolés mais enfin libres. Trois octogénaires ont décidé de finir leur vie dans les forêts profondes de l'Ontario, au Canada. Pour des raisons différentes, ils sont ces forêts. Non loin de là, des sentinelles veillent sur leur quiétude. Mais qui aurait pu prévoir l'arrivée d'êtres lumineux qui éclaireront leur vie d'une manière tout aussi inattendue&nbsp;?</p> <p>A l'origine, «&nbsp;Il pleuvait des oiseaux&nbsp;» est un roman écrit par Jocelyne Saucier (paru en France aux éditions Gallimard). Une histoire engagée, pleine d'émotions, qui parle de libertés, d'amour et d'écologie au sens premier du terme&nbsp;: du fragile équilibre entre les êtres humains et leurs milieux de vie. En l'occurrence, ici, les forêts et les lacs du nord du Canada, et les êtres qui les peuplent.</p> <p>Lors de sa sortie en 2011, «&nbsp;Il pleuvait des oiseaux&nbsp;» a rencontré un grand succès. Il a remporté plusieurs prix, dont celui des cinq continents de la francophonie. Une version adaptée pour le cinéma vient de sortir sur les écrans canadiens&nbsp;; elle ne saurait tarder en France. Elle est l'œuvre de la réalisatrice Louise Archembault, révélée par le film «&nbsp;Gabrielle&nbsp;». La délicatesse et la justesse de son travail se ressentent dans la bande annonce visible sur Internet&nbsp;: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=r412wM2fa8s">https://www.youtube.com/watch?v=r412wM2fa8s</a></p> <p>En attendant, le livre est toujours en librairie et aussi en bibliothèque. Pour les lecteurs du Cher, à la médiathèque de Bourges et à celle de Neuvy-deux-Clochers notamment. Une version existe aussi en livre audio.</p> <p>Plus de renseignements sur <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Il-pleuvait-des-oiseaux">http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Il-pleuvait-des-oiseaux</a><span style="font-size: 8pt;"></span></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/il-pleuvait-des-oiseaux.jpg" /></p><p>Les voilà vieux, isolés mais enfin libres. Trois octogénaires ont décidé de finir leur vie dans les forêts profondes de l'Ontario, au Canada. Pour des raisons différentes, ils sont ces forêts. Non loin de là, des sentinelles veillent sur leur quiétude. Mais qui aurait pu prévoir l'arrivée d'êtres lumineux qui éclaireront leur vie d'une manière tout aussi inattendue&nbsp;?</p> <p>A l'origine, «&nbsp;Il pleuvait des oiseaux&nbsp;» est un roman écrit par Jocelyne Saucier (paru en France aux éditions Gallimard). Une histoire engagée, pleine d'émotions, qui parle de libertés, d'amour et d'écologie au sens premier du terme&nbsp;: du fragile équilibre entre les êtres humains et leurs milieux de vie. En l'occurrence, ici, les forêts et les lacs du nord du Canada, et les êtres qui les peuplent.</p> <p>Lors de sa sortie en 2011, «&nbsp;Il pleuvait des oiseaux&nbsp;» a rencontré un grand succès. Il a remporté plusieurs prix, dont celui des cinq continents de la francophonie. Une version adaptée pour le cinéma vient de sortir sur les écrans canadiens&nbsp;; elle ne saurait tarder en France. Elle est l'œuvre de la réalisatrice Louise Archembault, révélée par le film «&nbsp;Gabrielle&nbsp;». La délicatesse et la justesse de son travail se ressentent dans la bande annonce visible sur Internet&nbsp;: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=r412wM2fa8s">https://www.youtube.com/watch?v=r412wM2fa8s</a></p> <p>En attendant, le livre est toujours en librairie et aussi en bibliothèque. Pour les lecteurs du Cher, à la médiathèque de Bourges et à celle de Neuvy-deux-Clochers notamment. Une version existe aussi en livre audio.</p> <p>Plus de renseignements sur <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Il-pleuvait-des-oiseaux">http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Il-pleuvait-des-oiseaux</a><span style="font-size: 8pt;"></span></p> Des nichoirs pour l'hiver 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/29lanaturenexistepas/95-recreations/544-desnichoirspourlhiver Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/nichoir.jpg" /></p><p>Nous n'aurions sans doute pas besoin de construire des abris aux oiseaux si nous n'avions pas considérablement réduit leurs milieux naturels. L'heure a sonné de leur préparer de petits chalets pour l'hiver&nbsp;!</p> <p>Un nichoir a une double fonction&nbsp;: protéger les oiseaux du froid et leur permettre de faire leur nid au printemps.</p> <p>Choisissez un bois massif non traité (chêne ou sapin) résistant aux intempéries. L'huile de lin est un imperméabilisant naturel, mais veillez à laisser le nichoir à l'air libre avant utilisation, pour ne pas incommoder les futurs habitants.<br />D'autres matières peuvent être utilisées comme le grés (d'anciens pots de fleurs, par exemple) mais elles doivent permettre aux oiseaux de s'agripper et d'entrer facilement.</p> <p>Différents types de nichoirs existent&nbsp;: en «&nbsp;boîtes aux lettres&nbsp;» ou «&nbsp;bûches&nbsp;» pour les mésanges, les étourneaux et les sansonnets&nbsp;; les nichoirs dits «&nbsp;ouverts&nbsp;» pour les rouges-gorges et les merles par exemple… Les formes et les diamètres d'entrée varient selon les espèces et les tailles des oiseaux.<br />La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) offre des plans et conseils sur les sites Internet&nbsp;: <a href="https://champagne-ardenne.lpo.fr/protection/des-gestes-simples-au-quotidien/les-nichoirs">https://champagne-ardenne.lpo.fr/protection/des-gestes-simples-au-quotidien/les-nichoirs</a> et <a href="http://www.lpo-auvergne.org/agir-avec-la-lpoconseils-pratiques/nichoirs">http://www.lpo-auvergne.org/agir-avec-la-lpoconseils-pratiques/nichoirs</a></p> <p>Dans tous les cas, choisissez un emplacement situé au minimum à deux mètres du sol, loin d'une branche à portée de chat... Pour éviter que la pluie ne s'y engouffre, inclinez le nichoir légèrement vers le bas. Pensez aussi à l'arbre&nbsp;: évitez de l'étrangler avec les fils tenant le nichoir&nbsp;; placez des cales en bois mort entre les fils et le tronc.</p> <p>S'il est installé avant l'hiver, les oiseaux auront le temps de visiter le nichoir et d'y revenir lorsqu'ils auront vraiment froid.</p> <p>D'une année à l'autre, videz-le avant chaque automne&nbsp;: enlevez les nids (les oiseaux ne s'y ré-installeront jamais et certains parasites s'y développent), nettoyez l'intérieur et changez les fils.</p> <p>Vous souhaitez aussi leur offrir une mangeoire&nbsp;? Attention&nbsp;: il n'est pas recommandé de nourrir les oiseaux en permanence, sous peine de les rendre dépendants et de leur faire perdre l'habitude de chercher leur nourriture. Cependant, deux cas peuvent faire exception&nbsp;: quand la neige recouvre le sol et lorsqu'il gèle des jours durant.</p> <p>La mangeoire peut elle aussi prendre différentes formes mais la plus efficace est en bois, sur pied (pour éviter que d'autres animaux ne viennent s'y nourrir) et avec un rebord. Il est recommandé de choisir des graines de millet, blé, avoine, orge… Jamais de lin, toxique pour les oiseaux, ni de riz ou de maïs, qu'ils digèrent difficilement. L'idéal est le tournesol.</p> <p>Si vous souhaitez confectionner des boules, n'utilisez pas de graisse animale, mais de la graisse végétale type margarine. Pour cela aussi, la LPO donne recettes et astuces&nbsp;: <a href="https://www.lpo.fr/actualite/nourrir-les-oiseaux-de-son-jardin-en-hiver">https://www.lpo.fr/actualite/nourrir-les-oiseaux-de-son-jardin-en-hiver</a><br />et <a href="https://refuges.lpo.fr/s-informer/actualites/realiser-une-boule-de-graisse-pour-les-oiseaux">https://refuges.lpo.fr/s-informer/actualites/realiser-une-boule-de-graisse-pour-les-oiseaux</a></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/nichoir.jpg" /></p><p>Nous n'aurions sans doute pas besoin de construire des abris aux oiseaux si nous n'avions pas considérablement réduit leurs milieux naturels. L'heure a sonné de leur préparer de petits chalets pour l'hiver&nbsp;!</p> <p>Un nichoir a une double fonction&nbsp;: protéger les oiseaux du froid et leur permettre de faire leur nid au printemps.</p> <p>Choisissez un bois massif non traité (chêne ou sapin) résistant aux intempéries. L'huile de lin est un imperméabilisant naturel, mais veillez à laisser le nichoir à l'air libre avant utilisation, pour ne pas incommoder les futurs habitants.<br />D'autres matières peuvent être utilisées comme le grés (d'anciens pots de fleurs, par exemple) mais elles doivent permettre aux oiseaux de s'agripper et d'entrer facilement.</p> <p>Différents types de nichoirs existent&nbsp;: en «&nbsp;boîtes aux lettres&nbsp;» ou «&nbsp;bûches&nbsp;» pour les mésanges, les étourneaux et les sansonnets&nbsp;; les nichoirs dits «&nbsp;ouverts&nbsp;» pour les rouges-gorges et les merles par exemple… Les formes et les diamètres d'entrée varient selon les espèces et les tailles des oiseaux.<br />La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) offre des plans et conseils sur les sites Internet&nbsp;: <a href="https://champagne-ardenne.lpo.fr/protection/des-gestes-simples-au-quotidien/les-nichoirs">https://champagne-ardenne.lpo.fr/protection/des-gestes-simples-au-quotidien/les-nichoirs</a> et <a href="http://www.lpo-auvergne.org/agir-avec-la-lpoconseils-pratiques/nichoirs">http://www.lpo-auvergne.org/agir-avec-la-lpoconseils-pratiques/nichoirs</a></p> <p>Dans tous les cas, choisissez un emplacement situé au minimum à deux mètres du sol, loin d'une branche à portée de chat... Pour éviter que la pluie ne s'y engouffre, inclinez le nichoir légèrement vers le bas. Pensez aussi à l'arbre&nbsp;: évitez de l'étrangler avec les fils tenant le nichoir&nbsp;; placez des cales en bois mort entre les fils et le tronc.</p> <p>S'il est installé avant l'hiver, les oiseaux auront le temps de visiter le nichoir et d'y revenir lorsqu'ils auront vraiment froid.</p> <p>D'une année à l'autre, videz-le avant chaque automne&nbsp;: enlevez les nids (les oiseaux ne s'y ré-installeront jamais et certains parasites s'y développent), nettoyez l'intérieur et changez les fils.</p> <p>Vous souhaitez aussi leur offrir une mangeoire&nbsp;? Attention&nbsp;: il n'est pas recommandé de nourrir les oiseaux en permanence, sous peine de les rendre dépendants et de leur faire perdre l'habitude de chercher leur nourriture. Cependant, deux cas peuvent faire exception&nbsp;: quand la neige recouvre le sol et lorsqu'il gèle des jours durant.</p> <p>La mangeoire peut elle aussi prendre différentes formes mais la plus efficace est en bois, sur pied (pour éviter que d'autres animaux ne viennent s'y nourrir) et avec un rebord. Il est recommandé de choisir des graines de millet, blé, avoine, orge… Jamais de lin, toxique pour les oiseaux, ni de riz ou de maïs, qu'ils digèrent difficilement. L'idéal est le tournesol.</p> <p>Si vous souhaitez confectionner des boules, n'utilisez pas de graisse animale, mais de la graisse végétale type margarine. Pour cela aussi, la LPO donne recettes et astuces&nbsp;: <a href="https://www.lpo.fr/actualite/nourrir-les-oiseaux-de-son-jardin-en-hiver">https://www.lpo.fr/actualite/nourrir-les-oiseaux-de-son-jardin-en-hiver</a><br />et <a href="https://refuges.lpo.fr/s-informer/actualites/realiser-une-boule-de-graisse-pour-les-oiseaux">https://refuges.lpo.fr/s-informer/actualites/realiser-une-boule-de-graisse-pour-les-oiseaux</a></p> <p></p> « Une écologie des relations », Philippe Descola 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/29lanaturenexistepas/95-recreations/545-uneecologiedesrelations Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/Une-ecologie-des-relations.jpg" /></p><p>Un petit ouvrage lisible en deux heures mais qui ouvre les portes de tout un monde… «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;» est une très belle introduction à la pensée et aux travaux de Philippe Descola, accessible à tous.</p> <p>Né en 1949 à Paris, Philippe Descola est considéré (avec Claude Lévi-Strauss dont il fut l'élève) comme l'un des plus grands anthropologues français du XXe siècle. Nous pourrions dire aussi, du début du XXIe siècle&nbsp;: l'homme est toujours vivant et ses recherches entrent parfaitement en résonance avec l'époque que nous traversons.</p> <p>Dans «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;» (CNRS éditions), Philippe Descola retrace son parcours, ses débuts en philosophie, sa découverte de l'ethnologie, ses expériences d'anthropologue…<br />Il approfondit les différences entre quatre ontologies, c'est-à-dire quatre modèles de la façon dont les humains perçoivent des continuités et des discontinuités dans le monde&nbsp;: le naturalisme, l'animisme, le totémisme et l'analogisme.<br />Il prouva notamment qu'il n'existe pas d'universalité de la distinction entre nature et culture&nbsp;: alors que les Occidentaux considèrent les humains comme une espèce à part, douée de capacité réflexive, ils ne considèrent pas les autres êtres, non-humains, comme leurs semblables. Au contraire des Indiens Achuar, par exemple, que Philippe Descola a pu longuement observer à partir de 1976, pour qui le concept même de nature n'existe pas et qui entretiennent avec les non-humains des rapports sociaux équitables.</p> <p>Après sa thèse, intitulée «&nbsp;La Nature domestique, symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar&nbsp;», il devient maître de conférence à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Il obtient ensuite une chaire au Collège de France. Il fonde son enseignement sur la discussion avec ses étudiants, pour enrichir sa propre réflexion.<br />Aujourd'hui à la retraite du Collège de France, il n'en poursuit pas moins ses recherches. Il prépare un livre sur les images qui caractérisent les modèles ontologiques cités plus haut. Il souhaite également travailler sur <em>«&nbsp;la nature de ce qu'on appelle traditionnellement société&nbsp;»</em>, un terme inadéquat pour bien des populations dans le monde.</p> <p>Après «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;», nul doute que vous aurez envie de poursuivre avec les autres ouvrages de Philippe Descola&nbsp;: pourquoi pas, «&nbsp;La composition des mondes – entretiens avec Pierre Charbonnier&nbsp;» (éditions Flammarion), «&nbsp;Par delà nature et culture&nbsp;» (Gallimard), la «&nbsp;Leçon inaugurale au Collège de France pour la chaire d'anthropologie de la nature&nbsp;» (éditions Collège de France) ou encore le récit chez les Achuar «&nbsp;Les lances du crépuscule&nbsp;: relations Jivaros. Haute Amazonie&nbsp;» (Plon)&nbsp;?</p> <p><em>Lire aussi la rubrique (Ré)acteurs.</em></p> <p></p> <p></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ALESSANDRO_PIGNOCCHI/Une-ecologie-des-relations.jpg" /></p><p>Un petit ouvrage lisible en deux heures mais qui ouvre les portes de tout un monde… «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;» est une très belle introduction à la pensée et aux travaux de Philippe Descola, accessible à tous.</p> <p>Né en 1949 à Paris, Philippe Descola est considéré (avec Claude Lévi-Strauss dont il fut l'élève) comme l'un des plus grands anthropologues français du XXe siècle. Nous pourrions dire aussi, du début du XXIe siècle&nbsp;: l'homme est toujours vivant et ses recherches entrent parfaitement en résonance avec l'époque que nous traversons.</p> <p>Dans «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;» (CNRS éditions), Philippe Descola retrace son parcours, ses débuts en philosophie, sa découverte de l'ethnologie, ses expériences d'anthropologue…<br />Il approfondit les différences entre quatre ontologies, c'est-à-dire quatre modèles de la façon dont les humains perçoivent des continuités et des discontinuités dans le monde&nbsp;: le naturalisme, l'animisme, le totémisme et l'analogisme.<br />Il prouva notamment qu'il n'existe pas d'universalité de la distinction entre nature et culture&nbsp;: alors que les Occidentaux considèrent les humains comme une espèce à part, douée de capacité réflexive, ils ne considèrent pas les autres êtres, non-humains, comme leurs semblables. Au contraire des Indiens Achuar, par exemple, que Philippe Descola a pu longuement observer à partir de 1976, pour qui le concept même de nature n'existe pas et qui entretiennent avec les non-humains des rapports sociaux équitables.</p> <p>Après sa thèse, intitulée «&nbsp;La Nature domestique, symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar&nbsp;», il devient maître de conférence à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Il obtient ensuite une chaire au Collège de France. Il fonde son enseignement sur la discussion avec ses étudiants, pour enrichir sa propre réflexion.<br />Aujourd'hui à la retraite du Collège de France, il n'en poursuit pas moins ses recherches. Il prépare un livre sur les images qui caractérisent les modèles ontologiques cités plus haut. Il souhaite également travailler sur <em>«&nbsp;la nature de ce qu'on appelle traditionnellement société&nbsp;»</em>, un terme inadéquat pour bien des populations dans le monde.</p> <p>Après «&nbsp;Une écologie des relations&nbsp;», nul doute que vous aurez envie de poursuivre avec les autres ouvrages de Philippe Descola&nbsp;: pourquoi pas, «&nbsp;La composition des mondes – entretiens avec Pierre Charbonnier&nbsp;» (éditions Flammarion), «&nbsp;Par delà nature et culture&nbsp;» (Gallimard), la «&nbsp;Leçon inaugurale au Collège de France pour la chaire d'anthropologie de la nature&nbsp;» (éditions Collège de France) ou encore le récit chez les Achuar «&nbsp;Les lances du crépuscule&nbsp;: relations Jivaros. Haute Amazonie&nbsp;» (Plon)&nbsp;?</p> <p><em>Lire aussi la rubrique (Ré)acteurs.</em></p> <p></p> <p></p> <p></p>