# 3 Etre vert... Pour quoi faire ? (juin 2017)

« En cas d'exposition des personnes », Isabelle Marrier

2017-03-21T15:13:47+01:00

C'est un roman singulier que celui d'Isabelle Marrier : on n'y parle pas d'accident nucléaire alors qu'il semble être le décor principal ; le ton n'est pas triste alors que les personnages vivent un suicide différé ; l'auteure assure ne pas être une militante alors qu'elle réveille en nous des envies de se révolter !

L'histoire ? Ariane a volé un sac. A l'intérieur : un billet de train. Elle embarque pour un lieu mystérieux. C'est Mioreira, un site contaminé qui bénéficie d'un « programme de fin de vie solidaire ». Ici, les volontaires acceptent de décontaminer le site et ainsi, de se condamner…
« En cas d'exposition des personnes » (éditions Flammarion) est dit « roman d'anticipation », mais il semble être déjà rattrapé par ce temps et ce monde… Pas question de déprimer ! Ce livre se veut optimiste et résolument tourné vers l'avenir.

« Les pieds sur terre », Baptiste Combret et Bertrand Hagenmüller

2017-03-21T15:39:17+01:00

Un médiateur est nommé et Nicolas Hulot est ministre de la Transition écologique et solidaire. Formidable ! La Zad (Zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes sera certainement préservée ! Non ? Ah. Continuons la mobilisation alors, comme doivent le penser les habitants du Liminbout.

La Zad regroupe plusieurs lieux-dits, organisés différemment selon les groupes qui les occupent. « Les pieds sur terre » décrit la vie au Liminbout. Sa particularité ? Ici, cohabitent habitants historiques – notamment des agriculteurs – et squatteurs qui participent à la défense du territoire contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La caméra de Baptiste Combret et Bertrand Hagenmüller s'y est baladée de décembre 2012 à mai 2015. « Le film saisit la vie qui se met en place lorsque les diverses composantes d'un territoire prennent ensemble le risque de défier l’État et le Marché », écrit l'équipe du film sur son site : lespieds-sur-terre.fr. Vous y découvrirez les lieux où sont programmés le documentaire et comment le faire venir tout près de chez vous.

« A l'ombre des centrales nucléaires », LSD

2017-04-02T20:07:14+02:00

Les cheminées de la centrale de Belleville-sur-Loire me rappellent que je vis dans le pays le plus nucléarisé au monde. Malgré la vétusté de ses sites, les risques d'accidents, le problème des déchets, la France persiste et signe. La série web-documentaire (LSD) de France Culture a consacré quatre épisodes à ce sujet.

La productrice Lydia Ben Ytzhak et la réalisatrice Christine Diger signent cette enquête. Elles donnent la parole à des experts, mais aussi aux travailleurs et aux riverains des sites de production d'énergie nucléaire. Une première partie revient sur l'histoire de l'industrie atomique, militaire et civile. Puis viennent les questions des chantiers mal ficelés, des impacts environnementaux, de la désinformation, du déni des problèmes que rencontrent les 58 réacteurs français. Anxogiène ? Peut-être. Sûrement. Mais lorsqu'on parle de nucléaire, devrait-il en être autrement ?
Pour post-caster LSD, rendez-vous sur www.franceculture.fr

« Bioviva ! », le jeu

2017-04-02T20:07:14+02:00

En jouant à Bioviva ! on prend un peu plus conscience des merveilles qu'offre notre Terre et de la diversité de la nature. Comment ne pas avoir envie de les préserver ?

Basé sur des énigmes et des associations d'idées, ce jeu de plateau peut réunir jusqu'à six personnes âgées de 8 ans et plus. Une partie dure environ 30 minutes.
Les questions sont variées, souvent drôles, parfois bizarres ! Toutes suscitent l'intérêt et permettent d'en savoir plus sur notre planète.

Mais Bioviva n'est pas qu'un jeu. C'est aussi une société d'édition, basée à Montpellier, à la démarche réellement soucieuse de l'environnement. Depuis 1996, tous ses jeux (une centaine) sont fabriqués en France (dans la Drôme) pour privilégier les circuits courts. Ils sont 100 % éco-conçus :
- les matières premières sont choisies pour leur qualité mais aussi en fonction de leur empreinte carbone ;
- aucun matériau ne provient de la pétrochimie ;
- les encres sont de base végétale ;
- les papiers et cartons sont issus de forêts gérées durablement (du point de vue environnemental mais aussi social) ;
- le suremballage est proscrit.

Bioviva propose des jeux d'éveil, d'énigmes, d'ambiance, de coopération, de défi… Où les trouver dans le Cher ? Tous les points de vente sont sur le site www.bioviva.com