# 35 Ecrire ensemble - épisode 3 (mai 2020) (Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale. http://www.rebonds.net/35ecrirensembleepisode3/116-recreations 2023-05-11T19:26:07+02:00 (Re)bonds.net Joomla! - Open Source Content Management Radios déconfinées 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/35ecrirensembleepisode3/116-recreations/598-radiosdeconfinees Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/radio.jpg" /></p><p><em></em>Radio Canut, La Trogne, Micros Rebelles, Radio Pangolin… Les radios libres diffusées sur Internet sont nombreuses. Certaines sont nées durant le confinement, d'autres existaient déjà mais ont renforcé leur programmation. Leur point commun&nbsp;? Un véritable esprit créatif&nbsp;!</p> <p>Dans sa chronique «&nbsp;Radios Déconfinées&nbsp;», le site Internet Dijoncter.info présente chaque jour une nouvelle radio libre.<br />L'expression fait référence à la période des années 1970, lorsque la bande FM fut piratée par des groupes d'amateur·ice·s souhaitant la fin des monopoles d’État sur la radiodiffusion et la télévision. A l'ouverture des ondes (en 1981 en France), le terme de radio libre fut repris par les radios associatives, pour se distinguer des radios commerciales et de celles du service public.</p> <p>Ces radios ont souvent une programmation et un style qui détonnent&nbsp;! Les émissions, les débats et les musiques qui y sont diffusés sont généralement absent·e·s des autres chaînes.</p> <p>Les rencontres des radios libres se sont tenues l'an dernier à Toulouse. Dans un manifeste, leurs membres ont rappelé l'importance – aujourd'hui encore, à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux – d'une radio libre, définie comme&nbsp;: <em>«&nbsp;un média qui ne dépend pas d’intérêts commerciaux&nbsp;; un média qui offre des espaces d’expression politique et artistique à des voix exclues des médias mainstream&nbsp;; une radio construite, pensée, animée par ses bénévoles et soutenue, si besoin, par des salarié·e·s&nbsp;; un outil de relais des luttes, des voix invisibilisées, des paroles d’habitant·e·s et de ceux·elles de passage&nbsp;; un outil d’auto-organisation de groupes minorisé·e·s&nbsp;; un espace d’échange des savoirs, d’auto-organisation, de réflexion collective permettant la remise en question et le regard critique, essentiel·le·s à la santé de[s] radios&nbsp;»</em>.</p> <p>La chronique publiée sur Dijoncter.info présente des radios très éclectiques&nbsp;: par exemple, Radio Sans Nous, radio d'éducation populaire des Pays de Loire&nbsp;; Radio Virus, <em>«&nbsp;une radio queer qui débouche tes sinus&nbsp;»</em>&nbsp;; Radio Cocovidalocacaducul,<em> «&nbsp;la radio chalonnaise plutôt aléatoire et tranquillement chaotique&nbsp;»</em>&nbsp;; Radio Monobloc, la radio itinérante qui a dû s'adapter avec le confinement&nbsp;; Ola Radio, qui donne la parole aux auditrices... <br />Dijoncter.info livre aussi tous les trucs pour monter sa propre webradio, avec notamment un tuto de Radio des confins, et offre la possibilité aux créateur·ice·s de partager toutes les étapes de l'aventure avec les lecteur·ices.</p> <p>Rendez-vous sur <a href="https://dijoncter.info/les-voix-deconfinees-le-retour-des-radios-libres-1881">https://dijoncter.info/les-voix-deconfinees-le-retour-des-radios-libres-1881</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Illustration&nbsp;: mohamed_hassan.</span></p> <p></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/radio.jpg" /></p><p><em></em>Radio Canut, La Trogne, Micros Rebelles, Radio Pangolin… Les radios libres diffusées sur Internet sont nombreuses. Certaines sont nées durant le confinement, d'autres existaient déjà mais ont renforcé leur programmation. Leur point commun&nbsp;? Un véritable esprit créatif&nbsp;!</p> <p>Dans sa chronique «&nbsp;Radios Déconfinées&nbsp;», le site Internet Dijoncter.info présente chaque jour une nouvelle radio libre.<br />L'expression fait référence à la période des années 1970, lorsque la bande FM fut piratée par des groupes d'amateur·ice·s souhaitant la fin des monopoles d’État sur la radiodiffusion et la télévision. A l'ouverture des ondes (en 1981 en France), le terme de radio libre fut repris par les radios associatives, pour se distinguer des radios commerciales et de celles du service public.</p> <p>Ces radios ont souvent une programmation et un style qui détonnent&nbsp;! Les émissions, les débats et les musiques qui y sont diffusés sont généralement absent·e·s des autres chaînes.</p> <p>Les rencontres des radios libres se sont tenues l'an dernier à Toulouse. Dans un manifeste, leurs membres ont rappelé l'importance – aujourd'hui encore, à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux – d'une radio libre, définie comme&nbsp;: <em>«&nbsp;un média qui ne dépend pas d’intérêts commerciaux&nbsp;; un média qui offre des espaces d’expression politique et artistique à des voix exclues des médias mainstream&nbsp;; une radio construite, pensée, animée par ses bénévoles et soutenue, si besoin, par des salarié·e·s&nbsp;; un outil de relais des luttes, des voix invisibilisées, des paroles d’habitant·e·s et de ceux·elles de passage&nbsp;; un outil d’auto-organisation de groupes minorisé·e·s&nbsp;; un espace d’échange des savoirs, d’auto-organisation, de réflexion collective permettant la remise en question et le regard critique, essentiel·le·s à la santé de[s] radios&nbsp;»</em>.</p> <p>La chronique publiée sur Dijoncter.info présente des radios très éclectiques&nbsp;: par exemple, Radio Sans Nous, radio d'éducation populaire des Pays de Loire&nbsp;; Radio Virus, <em>«&nbsp;une radio queer qui débouche tes sinus&nbsp;»</em>&nbsp;; Radio Cocovidalocacaducul,<em> «&nbsp;la radio chalonnaise plutôt aléatoire et tranquillement chaotique&nbsp;»</em>&nbsp;; Radio Monobloc, la radio itinérante qui a dû s'adapter avec le confinement&nbsp;; Ola Radio, qui donne la parole aux auditrices... <br />Dijoncter.info livre aussi tous les trucs pour monter sa propre webradio, avec notamment un tuto de Radio des confins, et offre la possibilité aux créateur·ice·s de partager toutes les étapes de l'aventure avec les lecteur·ices.</p> <p>Rendez-vous sur <a href="https://dijoncter.info/les-voix-deconfinees-le-retour-des-radios-libres-1881">https://dijoncter.info/les-voix-deconfinees-le-retour-des-radios-libres-1881</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Illustration&nbsp;: mohamed_hassan.</span></p> <p></p> <p></p> Archives autonomies 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/35ecrirensembleepisode3/116-recreations/599-archivesautonomies Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/lavoixlibertaire.jpg" /></p><p>Vous faites du ménage dans votre grenier ou celui de vos ancêtres&nbsp;? Ayez l'œil&nbsp;! Peut-être qu'un journal, un tract, une photographie pourraient intéresser «&nbsp;Archives autonomies&nbsp;». Ce collectif s'attache à réunir tous les documents concernant l'autonomie politique, la gauche radicale et / ou extra-parlementaire, publiés principalement en France mais aussi à l'étranger. Un travail inédit et précieux, tant l'histoire des luttes est (souvent) absente ou tronquée dans les ouvrages officiels.</p> <p>Sur son site Internet baptisé «&nbsp;Fragments d'Histoire de la gauche radicale&nbsp;», le collectif explique&nbsp;:<em> «&nbsp;Notre passion est la mémoire, elle est fondamentale dans notre vie, elle est partie intégrante de nos luttes. Que serions-nous sans repère, sans ancien qui nous communique savoir et expériences ? Nous sommes, parce que nous nous inscrivons dans un continuum : nous construisons le présent, esquissons le futur tout en étant héritiers de ce passé qui nous enrichit.&nbsp;»</em> Ainsi, c'est avant tout une démarche d'historien·ne·s que le collectif revendique. Il n'est affilié à aucun syndicat, parti ou courant particulier&nbsp;; il entend avant tout préserver et diffuser <em>«&nbsp;le savoir de la résistance, de la lutte contre l'exploitation et ses corollaires&nbsp;: la dépossession – le fait d’être privé de notre capacité à assurer nous-mêmes notre existence – et la domination (par exemple le pouvoir de l’homme sur la femme) ».</em></p> <p>Toutes les traces sont les bienvenues pour constituer ce fonds d'archives, créé en 2012&nbsp;: écrites (journaux, brochures, tracts…)&nbsp;; orales (témoignages)&nbsp;; vidéos (films et clips militants)&nbsp;; audios (émissions de radios…).</p> <p>Aucune mouvance particulière n'est privilégiée. Les documents d'ores et déjà publiés sur le site font aussi bien référence à l'anarchie, qu'au communisme, au situationnisme, au communalisme libertaire… Les sujets abordés vont de l'antimilitarisme au travail, en passant par l'homosexualité, l'écologie radicale, la psychiatrie, les luttes antinucléaires, etc...</p> <p>Comme tous les archivistes, les membres du collectif traquent «&nbsp;l'introuvable&nbsp;» et le partagent ensuite avec le plus grand nombre, librement. Le travail de recherche, de relecture et de numérisation étant colossal, «&nbsp;Archives autonomies&nbsp;» aspire à être rejoint par d'autres passionné·e·s. Cet appel s’adresse aussi<em> «&nbsp;à tous ceux qui gardent dans leur grenier ou leur cave des piles de journaux ou de brochures, ne sachant qu’en faire&nbsp;»</em> et <em>«&nbsp;à tous ceux qui souhaitent consacrer du temps à retranscrire et mettre en forme les écrits de ceux qui nous ont précédés sur le chemin sinueux de la destruction du vieux monde dans lequel nous vivons&nbsp;»</em>.</p> <p>Le site est à découvrir sur <a href="http://www.archivesautonomies.org">www.archivesautonomies.org</a></p> <p>Contact&nbsp;: <a href="mailto:collectifaut@archivesautonomies.org">collectifaut@archivesautonomies.org</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Ilustration&nbsp;: La Voix Libertaire (journal publié entre 1928 et 1939).</span></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/lavoixlibertaire.jpg" /></p><p>Vous faites du ménage dans votre grenier ou celui de vos ancêtres&nbsp;? Ayez l'œil&nbsp;! Peut-être qu'un journal, un tract, une photographie pourraient intéresser «&nbsp;Archives autonomies&nbsp;». Ce collectif s'attache à réunir tous les documents concernant l'autonomie politique, la gauche radicale et / ou extra-parlementaire, publiés principalement en France mais aussi à l'étranger. Un travail inédit et précieux, tant l'histoire des luttes est (souvent) absente ou tronquée dans les ouvrages officiels.</p> <p>Sur son site Internet baptisé «&nbsp;Fragments d'Histoire de la gauche radicale&nbsp;», le collectif explique&nbsp;:<em> «&nbsp;Notre passion est la mémoire, elle est fondamentale dans notre vie, elle est partie intégrante de nos luttes. Que serions-nous sans repère, sans ancien qui nous communique savoir et expériences ? Nous sommes, parce que nous nous inscrivons dans un continuum : nous construisons le présent, esquissons le futur tout en étant héritiers de ce passé qui nous enrichit.&nbsp;»</em> Ainsi, c'est avant tout une démarche d'historien·ne·s que le collectif revendique. Il n'est affilié à aucun syndicat, parti ou courant particulier&nbsp;; il entend avant tout préserver et diffuser <em>«&nbsp;le savoir de la résistance, de la lutte contre l'exploitation et ses corollaires&nbsp;: la dépossession – le fait d’être privé de notre capacité à assurer nous-mêmes notre existence – et la domination (par exemple le pouvoir de l’homme sur la femme) ».</em></p> <p>Toutes les traces sont les bienvenues pour constituer ce fonds d'archives, créé en 2012&nbsp;: écrites (journaux, brochures, tracts…)&nbsp;; orales (témoignages)&nbsp;; vidéos (films et clips militants)&nbsp;; audios (émissions de radios…).</p> <p>Aucune mouvance particulière n'est privilégiée. Les documents d'ores et déjà publiés sur le site font aussi bien référence à l'anarchie, qu'au communisme, au situationnisme, au communalisme libertaire… Les sujets abordés vont de l'antimilitarisme au travail, en passant par l'homosexualité, l'écologie radicale, la psychiatrie, les luttes antinucléaires, etc...</p> <p>Comme tous les archivistes, les membres du collectif traquent «&nbsp;l'introuvable&nbsp;» et le partagent ensuite avec le plus grand nombre, librement. Le travail de recherche, de relecture et de numérisation étant colossal, «&nbsp;Archives autonomies&nbsp;» aspire à être rejoint par d'autres passionné·e·s. Cet appel s’adresse aussi<em> «&nbsp;à tous ceux qui gardent dans leur grenier ou leur cave des piles de journaux ou de brochures, ne sachant qu’en faire&nbsp;»</em> et <em>«&nbsp;à tous ceux qui souhaitent consacrer du temps à retranscrire et mettre en forme les écrits de ceux qui nous ont précédés sur le chemin sinueux de la destruction du vieux monde dans lequel nous vivons&nbsp;»</em>.</p> <p>Le site est à découvrir sur <a href="http://www.archivesautonomies.org">www.archivesautonomies.org</a></p> <p>Contact&nbsp;: <a href="mailto:collectifaut@archivesautonomies.org">collectifaut@archivesautonomies.org</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Ilustration&nbsp;: La Voix Libertaire (journal publié entre 1928 et 1939).</span></p> <p></p> Les coopératives funéraires 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/35ecrirensembleepisode3/116-recreations/600-lescooperativesfuneraires Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/painting-4812502_960_720.jpg" /></p><p>Le rapport à la mort, les obsèques et les conditions du deuil sont questionnés en cette période d'épidémie et de confinement. Il existe des organisations qui n'ont pas attendu le Coronavirus pour proposer un modèle différent de celui des entreprises de pompes funèbres «&nbsp;classiques&nbsp;»&nbsp;: les coopératives funéraires.</p> <p>Notre rapport à la mort, tout comme de nombreuses étapes de notre vie, nous est souvent dicté par la société dans laquelle nous vivons. Les lois, les normes ou ce qui est présenté comme rituel voire tradition immuable, confisquent aux vivant·e·s la possibilité de s'approprier une partie essentielle de leur deuil&nbsp;: l'organisation des obsèques de leurs proches défunt·e·s. Le but des coopératives funéraires est de permettre de se les réapproprier.</p> <p>La première coopérative funéraire est née à Orvault, près de Nantes. A l'origine&nbsp;: un collectif de citoyen·ne·s inspiré·e·s par un mouvement québécois. En 2015, il a d'abord créé l'association pour des coopératives funéraires françaises. L'objectif&nbsp;: fonder et expérimenter une SCIC, une Société Coopérative d'Intérêt Collectif, puis communiquer et partager avec d'autres territoires, le fruit de cette expérience.</p> <p>La SCIC est composée des travailleur·ses, et de tous ceux et toutes celles qui souhaitent acquérir une part sociale. Il·les siègent ensemble et décident à voix égale (une part égale une voix&nbsp;; mais cent parts égalent une seule voix aussi…) au sein d'une assemblée générale. Autre différence de taille avec une entreprise «&nbsp;classique&nbsp;»&nbsp;: les bénéfices sont réinvestis dans la SCIC et non redistribués aux sociétaires.</p> <p>En 2016, la Coopérative Funéraire de Nantes voyait officiellement le jour. Elle est habilitée à réaliser les mêmes services que n'importe quelle entreprise de son secteur d'activité. Avec toutefois des valeurs bien différentes. Elle lutte notamment contre la marchandisation standardisée du deuil. Son fonctionnement en SCIC lui permet d'échapper à une certaine pression économique et ainsi, de proposer aux familles des prestations à un prix juste.<br />Un prix juste&nbsp;? C'est-à-dire transparent sur les coûts&nbsp;: combien coûtent exactement les prestations et services, et combien sont-elles au final facturées aux familles. Ce prix permet à la SCIC d'être à l'équilibre pour financer le salaire des employé·e·s, le fonctionnement des locaux, le paiement des fournisseurs…</p> <p>Autre valeur importante&nbsp;: le respect des orientations culturelles, spirituelles et philosophiques de chacun·e. Des cérémonies peuvent être organisées en dehors de tout lieu de culte ou de salon funéraire. Par exemple, dans des jardins ou des lieux symboliquement importants pour le / la défunt·e.</p> <p>Les obsèques sont également prévues pour impacter le moins possible l'environnement&nbsp;: la Coopérative Funéraire de Nantes travaille avec des artisans français&nbsp;; les matériaux choisis pour les cercueils et l'élimination des substances toxiques favorisent le retour à l'écosystème par une meilleure décomposition de la matière.</p> <p>En cette période particulière d'épidémie et de confinement, les coopératives funéraires doivent respecter les décrets mais aussi les arrêtés pris localement. Dans certains cas, les obsèques peuvent avoir lieu avec un maximum d'une vingtaine de personnes si elles conservent entre elles une distance d'un mètre cinquante. La coopérative de Nantes propose d'ores et déjà une cérémonie en deux temps&nbsp;: une en comité restreint juste après le décès&nbsp;; une autre avec tous les proches dès que les conditions seront réunies, après le déconfinement.</p> <p>Dess coopératives de ce type existent aussi à Rennes, Bordeaux... D'autres sont en réflexion comme à Dijon ou dans le Maine-et-Loire.<br />Plus d'informations sur <a href="https://reporterre.net/Les-cooperatives-funeraires-veulent-reenchanter-la-mort">https://reporterre.net/Les-cooperatives-funeraires-veulent-reenchanter-la-mort</a> et <a href="https://www.cooperative-funeraire.coop/">https://www.cooperative-funeraire.coop/</a> et <a href="https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/maine-et-loire-ils-veulent-humaniser-la-mort-avec-une-cooperative-funeraire-932147d4-f2f2-11e9-8deb-0cc47a644868">https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/maine-et-loire-ils-veulent-humaniser-la-mort-avec-une-cooperative-funeraire-932147d4-f2f2-11e9-8deb-0cc47a644868</a><br /><br /><span style="font-size: 8pt;">Illustration&nbsp;: Cdd20.</span></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/painting-4812502_960_720.jpg" /></p><p>Le rapport à la mort, les obsèques et les conditions du deuil sont questionnés en cette période d'épidémie et de confinement. Il existe des organisations qui n'ont pas attendu le Coronavirus pour proposer un modèle différent de celui des entreprises de pompes funèbres «&nbsp;classiques&nbsp;»&nbsp;: les coopératives funéraires.</p> <p>Notre rapport à la mort, tout comme de nombreuses étapes de notre vie, nous est souvent dicté par la société dans laquelle nous vivons. Les lois, les normes ou ce qui est présenté comme rituel voire tradition immuable, confisquent aux vivant·e·s la possibilité de s'approprier une partie essentielle de leur deuil&nbsp;: l'organisation des obsèques de leurs proches défunt·e·s. Le but des coopératives funéraires est de permettre de se les réapproprier.</p> <p>La première coopérative funéraire est née à Orvault, près de Nantes. A l'origine&nbsp;: un collectif de citoyen·ne·s inspiré·e·s par un mouvement québécois. En 2015, il a d'abord créé l'association pour des coopératives funéraires françaises. L'objectif&nbsp;: fonder et expérimenter une SCIC, une Société Coopérative d'Intérêt Collectif, puis communiquer et partager avec d'autres territoires, le fruit de cette expérience.</p> <p>La SCIC est composée des travailleur·ses, et de tous ceux et toutes celles qui souhaitent acquérir une part sociale. Il·les siègent ensemble et décident à voix égale (une part égale une voix&nbsp;; mais cent parts égalent une seule voix aussi…) au sein d'une assemblée générale. Autre différence de taille avec une entreprise «&nbsp;classique&nbsp;»&nbsp;: les bénéfices sont réinvestis dans la SCIC et non redistribués aux sociétaires.</p> <p>En 2016, la Coopérative Funéraire de Nantes voyait officiellement le jour. Elle est habilitée à réaliser les mêmes services que n'importe quelle entreprise de son secteur d'activité. Avec toutefois des valeurs bien différentes. Elle lutte notamment contre la marchandisation standardisée du deuil. Son fonctionnement en SCIC lui permet d'échapper à une certaine pression économique et ainsi, de proposer aux familles des prestations à un prix juste.<br />Un prix juste&nbsp;? C'est-à-dire transparent sur les coûts&nbsp;: combien coûtent exactement les prestations et services, et combien sont-elles au final facturées aux familles. Ce prix permet à la SCIC d'être à l'équilibre pour financer le salaire des employé·e·s, le fonctionnement des locaux, le paiement des fournisseurs…</p> <p>Autre valeur importante&nbsp;: le respect des orientations culturelles, spirituelles et philosophiques de chacun·e. Des cérémonies peuvent être organisées en dehors de tout lieu de culte ou de salon funéraire. Par exemple, dans des jardins ou des lieux symboliquement importants pour le / la défunt·e.</p> <p>Les obsèques sont également prévues pour impacter le moins possible l'environnement&nbsp;: la Coopérative Funéraire de Nantes travaille avec des artisans français&nbsp;; les matériaux choisis pour les cercueils et l'élimination des substances toxiques favorisent le retour à l'écosystème par une meilleure décomposition de la matière.</p> <p>En cette période particulière d'épidémie et de confinement, les coopératives funéraires doivent respecter les décrets mais aussi les arrêtés pris localement. Dans certains cas, les obsèques peuvent avoir lieu avec un maximum d'une vingtaine de personnes si elles conservent entre elles une distance d'un mètre cinquante. La coopérative de Nantes propose d'ores et déjà une cérémonie en deux temps&nbsp;: une en comité restreint juste après le décès&nbsp;; une autre avec tous les proches dès que les conditions seront réunies, après le déconfinement.</p> <p>Dess coopératives de ce type existent aussi à Rennes, Bordeaux... D'autres sont en réflexion comme à Dijon ou dans le Maine-et-Loire.<br />Plus d'informations sur <a href="https://reporterre.net/Les-cooperatives-funeraires-veulent-reenchanter-la-mort">https://reporterre.net/Les-cooperatives-funeraires-veulent-reenchanter-la-mort</a> et <a href="https://www.cooperative-funeraire.coop/">https://www.cooperative-funeraire.coop/</a> et <a href="https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/maine-et-loire-ils-veulent-humaniser-la-mort-avec-une-cooperative-funeraire-932147d4-f2f2-11e9-8deb-0cc47a644868">https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/maine-et-loire-ils-veulent-humaniser-la-mort-avec-une-cooperative-funeraire-932147d4-f2f2-11e9-8deb-0cc47a644868</a><br /><br /><span style="font-size: 8pt;">Illustration&nbsp;: Cdd20.</span></p> <p></p> Manifester (même) pendant le confinement 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/35ecrirensembleepisode3/116-recreations/601-manifestermemependantleconfinement Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/collectif_25_nov_twitter_15_avril_4-d603e-9b573.jpg" /></p><p><em>«&nbsp;Faisons fleurir les banderoles à nos fenêtres et tous les soirs à 20 heures, crions notre rage&nbsp;!&nbsp;»</em> C'est l'appel lancé le 19 mars via le site rebellyon.info, relayé depuis dans toute la France. Pour le 1er mai, mais aussi le 7 (date anniversaire de l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir), les initiatives pour manifester malgré le confinement se multiplient.</p> <p><span style="color: #ff615d;"><strong>Cortège de fenêtres tous les soirs.</strong></span><br /><em>«&nbsp;Pas de trève pour la lutte&nbsp;: tou.te.s à nos fenêtres pour dire au gouvernement qu’on est toujours là.&nbsp;»</em> Depuis le début du confinement, des collectifs, associations militantes, mais aussi des personnes non politisées inventent des slogans qu'il·les peignent sur des draps ou simples cartons accrochés à leurs fenêtres. L'objectif&nbsp;est le même qu'une manifestation dans la rue&nbsp;: exprimer sa colère, dénoncer la politique du gouvernement et des représentant·e·s du capital, revendiquer plus de justice sociale…</p> <p>Pour augmenter la portée de ces actions, des photographies sont prises et diffusées sur des sites comme ceux de la Mutu <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> ou via les réseaux sociaux. On peut ainsi y lire des messages en faveur des prisonnièr·e·s, des sans papiers, des femmes violentées, des travailleur·se·s précaires, mais aussi des messages qui dénoncent la casse du service public – hôpital en tête – et les cadeaux faits par le gouvernement aux grandes entreprises.</p> <p>Le mardi 31 mars, des projections sont même apparues sur certains murs de la capitale, à l'appel notamment des collectifs «&nbsp;Projections Covid-19&nbsp;», «&nbsp;Art en Grève&nbsp;», «&nbsp;Paris-banlieues&nbsp;» et «&nbsp;Cortège de fenêtres&nbsp;».<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span></p> <p>Ces initiatives dérangent le pouvoir central ou les pouvoirs locaux. Ainsi, à Toulouse, une jeune femme a été placée quatre heures en garde à vue pour une banderole installée devant son domicile sur laquelle était inscrite la question&nbsp;: «&nbsp;Macronavirus, à quand la fin&nbsp;?&nbsp;» <span style="font-size: 8pt;">(3)</span> D'autres cas ont été recensés par Médiapart, à Paris, Marseille ou Caen <span style="font-size: 8pt;">(4)</span>.</p> <p>Pour autant, à la ville comme à la campagne, les banderoles continuent de fleurir. L'une d'elles appelle à la grève générale le 11 mai, jour annoncé du déconfinement… <span style="font-size: 8pt;">(5)</span><br /><br /><span style="color: #ff615d;"><strong>1er mai partout</strong></span><br />Pas question pour les militant·e·s de laisser passer le 1er mai silencieusement.</p> <p>Par exemple, la fédération SUD CT (Collectivités Territoriales) avait invité l'ensemble des agent·e·s à sortir&nbsp;pour marcher, pédaler, trottiner comme il est autorisé, mais en passant devant les mairies, conseils départementaux et régionaux,<em> «&nbsp;tous ces lieux de pouvoir&nbsp;»</em> <span style="font-size: 8pt;">(6)</span>, en y laissant quelques affichettes et visuels reprenant leurs revendications. Les lieux pour faire les achats de première nécessité étaient aussi visés.</p> <p>Le Comité de solidarité avec grèves et résistance incitait aussi à sortir dans la rue ce 1er mai<em> «&nbsp;avec nos masques et toutes les précautions sanitaires nécessaires&nbsp;»</em><span style="font-size: 8pt;"> (7)</span>. Il s'agissait notamment de défendre les travailleur·se·s en première ligne durant le confinement, mais aussi forcé·e·s de reprendre le travail pour relancer l'économie à partir du 11 mai. La défense du droit de retrait, le chômage technique payé à 100&nbsp;% ou encore la grève des loyers étaient quelques-unes des revendications affichées.</p> <p>Mais comment manifester dans la rue en respectant notamment les gestes barrières et la distanciation sociale&nbsp;? En Israël, 2.000 personnes se tenant à deux mètres les unes des autres y sont parvenues le 19 avril, sur la place Yitzhak Rabin de Tel-Aviv, contre la politique du Premier ministre encore officiellement en poste, Benyamin Netanyahou. En Allemagne, le 24 avril, les jeunes écologistes du mouvement «&nbsp;Friday for futur&nbsp;» ont manifesté sans violer les restrictions, simplement en confiant la tâche à quelques activistes de poser des centaines de pancartes avec des slogans sur la pelouse du Parlement. <span style="font-size: 8pt;">(8)</span></p> <p>Hormis celle de SUD, les directions des syndicats français comme la CGT et FO n'avaient pas appelé pas à descendre dans la rue, mais à être actif·ve·s virtuellement, sur les réseaux sociaux.</p> <p>A Paris, Montreuil, Orléans, Rouen, Marseille ou encore Toulouse, des petits groupes de dizaines de manifestant·e·s se sont rassemblé·e·s. Ils ont généralement été dispersés par la police ; des interpellations, parfois musclées, ont également eu lieu notamment dans la capitale. Retrouvez quelques-uns des comptes rendus de ces rassemblements sur <a href="https://paris-luttes.info/+-1er-mai-+">https://paris-luttes.info/+-1er-mai-+</a></p> <p><em><span style="font-size: 8pt;">Dernière mise à jour de l'article : samedi 2 mai 2020</span></em></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Photo&nbsp;: Collectif du 25 novembre.</span><br /><br /><span style="font-size: 8pt;">(1) La Mutu est un réseau d'une quinzaine de sites d'informations alternatives locaux. <a href="https://reseaumutu.info/Presentation-du-reseau-Mutu-001">https://reseaumutu.info/Presentation-du-reseau-Mutu-001</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) <a href="https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur">https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(3) <a href="https://www.liberation.fr/direct/element/a-toulouse-une-femme-en-garde-a-vue-pour-une-banderole-macronavirus_112722/">https://www.liberation.fr/direct/element/a-toulouse-une-femme-en-garde-a-vue-pour-une-banderole-macronavirus_112722/</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(4) <a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/160420/pour-des-banderoles-au-balcon-la-police-domicile">https://www.mediapart.fr/journal/france/160420/pour-des-banderoles-au-balcon-la-police-domicile</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(5) <a href="https://dijoncter.info/en-image-banderoles-de-confinement-1916">https://dijoncter.info/en-image-banderoles-de-confinement-1916</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(6) <a href="https://paris-luttes.info/un-premier-mai-plus-que-jamais-13886">https://paris-luttes.info/un-premier-mai-plus-que-jamais-13886</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(7) <a href="https://paris-luttes.info/sortons-dans-la-rue-le-1er-mai-13879">https://paris-luttes.info/sortons-dans-la-rue-le-1er-mai-13879</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(8) <a href="https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecologie-greta-thunberg-friday-for-futur-confinement-monde-dapres_fr_5ea3188fc5b6f9639814470f">https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecologie-greta-thunberg-friday-for-futur-confinement-monde-dapres_fr_5ea3188fc5b6f9639814470f</a></span></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECRIRE_ENSEMBLE/collectif_25_nov_twitter_15_avril_4-d603e-9b573.jpg" /></p><p><em>«&nbsp;Faisons fleurir les banderoles à nos fenêtres et tous les soirs à 20 heures, crions notre rage&nbsp;!&nbsp;»</em> C'est l'appel lancé le 19 mars via le site rebellyon.info, relayé depuis dans toute la France. Pour le 1er mai, mais aussi le 7 (date anniversaire de l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir), les initiatives pour manifester malgré le confinement se multiplient.</p> <p><span style="color: #ff615d;"><strong>Cortège de fenêtres tous les soirs.</strong></span><br /><em>«&nbsp;Pas de trève pour la lutte&nbsp;: tou.te.s à nos fenêtres pour dire au gouvernement qu’on est toujours là.&nbsp;»</em> Depuis le début du confinement, des collectifs, associations militantes, mais aussi des personnes non politisées inventent des slogans qu'il·les peignent sur des draps ou simples cartons accrochés à leurs fenêtres. L'objectif&nbsp;est le même qu'une manifestation dans la rue&nbsp;: exprimer sa colère, dénoncer la politique du gouvernement et des représentant·e·s du capital, revendiquer plus de justice sociale…</p> <p>Pour augmenter la portée de ces actions, des photographies sont prises et diffusées sur des sites comme ceux de la Mutu <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> ou via les réseaux sociaux. On peut ainsi y lire des messages en faveur des prisonnièr·e·s, des sans papiers, des femmes violentées, des travailleur·se·s précaires, mais aussi des messages qui dénoncent la casse du service public – hôpital en tête – et les cadeaux faits par le gouvernement aux grandes entreprises.</p> <p>Le mardi 31 mars, des projections sont même apparues sur certains murs de la capitale, à l'appel notamment des collectifs «&nbsp;Projections Covid-19&nbsp;», «&nbsp;Art en Grève&nbsp;», «&nbsp;Paris-banlieues&nbsp;» et «&nbsp;Cortège de fenêtres&nbsp;».<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span></p> <p>Ces initiatives dérangent le pouvoir central ou les pouvoirs locaux. Ainsi, à Toulouse, une jeune femme a été placée quatre heures en garde à vue pour une banderole installée devant son domicile sur laquelle était inscrite la question&nbsp;: «&nbsp;Macronavirus, à quand la fin&nbsp;?&nbsp;» <span style="font-size: 8pt;">(3)</span> D'autres cas ont été recensés par Médiapart, à Paris, Marseille ou Caen <span style="font-size: 8pt;">(4)</span>.</p> <p>Pour autant, à la ville comme à la campagne, les banderoles continuent de fleurir. L'une d'elles appelle à la grève générale le 11 mai, jour annoncé du déconfinement… <span style="font-size: 8pt;">(5)</span><br /><br /><span style="color: #ff615d;"><strong>1er mai partout</strong></span><br />Pas question pour les militant·e·s de laisser passer le 1er mai silencieusement.</p> <p>Par exemple, la fédération SUD CT (Collectivités Territoriales) avait invité l'ensemble des agent·e·s à sortir&nbsp;pour marcher, pédaler, trottiner comme il est autorisé, mais en passant devant les mairies, conseils départementaux et régionaux,<em> «&nbsp;tous ces lieux de pouvoir&nbsp;»</em> <span style="font-size: 8pt;">(6)</span>, en y laissant quelques affichettes et visuels reprenant leurs revendications. Les lieux pour faire les achats de première nécessité étaient aussi visés.</p> <p>Le Comité de solidarité avec grèves et résistance incitait aussi à sortir dans la rue ce 1er mai<em> «&nbsp;avec nos masques et toutes les précautions sanitaires nécessaires&nbsp;»</em><span style="font-size: 8pt;"> (7)</span>. Il s'agissait notamment de défendre les travailleur·se·s en première ligne durant le confinement, mais aussi forcé·e·s de reprendre le travail pour relancer l'économie à partir du 11 mai. La défense du droit de retrait, le chômage technique payé à 100&nbsp;% ou encore la grève des loyers étaient quelques-unes des revendications affichées.</p> <p>Mais comment manifester dans la rue en respectant notamment les gestes barrières et la distanciation sociale&nbsp;? En Israël, 2.000 personnes se tenant à deux mètres les unes des autres y sont parvenues le 19 avril, sur la place Yitzhak Rabin de Tel-Aviv, contre la politique du Premier ministre encore officiellement en poste, Benyamin Netanyahou. En Allemagne, le 24 avril, les jeunes écologistes du mouvement «&nbsp;Friday for futur&nbsp;» ont manifesté sans violer les restrictions, simplement en confiant la tâche à quelques activistes de poser des centaines de pancartes avec des slogans sur la pelouse du Parlement. <span style="font-size: 8pt;">(8)</span></p> <p>Hormis celle de SUD, les directions des syndicats français comme la CGT et FO n'avaient pas appelé pas à descendre dans la rue, mais à être actif·ve·s virtuellement, sur les réseaux sociaux.</p> <p>A Paris, Montreuil, Orléans, Rouen, Marseille ou encore Toulouse, des petits groupes de dizaines de manifestant·e·s se sont rassemblé·e·s. Ils ont généralement été dispersés par la police ; des interpellations, parfois musclées, ont également eu lieu notamment dans la capitale. Retrouvez quelques-uns des comptes rendus de ces rassemblements sur <a href="https://paris-luttes.info/+-1er-mai-+">https://paris-luttes.info/+-1er-mai-+</a></p> <p><em><span style="font-size: 8pt;">Dernière mise à jour de l'article : samedi 2 mai 2020</span></em></p> <p><span style="font-size: 8pt;">Photo&nbsp;: Collectif du 25 novembre.</span><br /><br /><span style="font-size: 8pt;">(1) La Mutu est un réseau d'une quinzaine de sites d'informations alternatives locaux. <a href="https://reseaumutu.info/Presentation-du-reseau-Mutu-001">https://reseaumutu.info/Presentation-du-reseau-Mutu-001</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) <a href="https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur">https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(3) <a href="https://www.liberation.fr/direct/element/a-toulouse-une-femme-en-garde-a-vue-pour-une-banderole-macronavirus_112722/">https://www.liberation.fr/direct/element/a-toulouse-une-femme-en-garde-a-vue-pour-une-banderole-macronavirus_112722/</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(4) <a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/160420/pour-des-banderoles-au-balcon-la-police-domicile">https://www.mediapart.fr/journal/france/160420/pour-des-banderoles-au-balcon-la-police-domicile</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(5) <a href="https://dijoncter.info/en-image-banderoles-de-confinement-1916">https://dijoncter.info/en-image-banderoles-de-confinement-1916</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(6) <a href="https://paris-luttes.info/un-premier-mai-plus-que-jamais-13886">https://paris-luttes.info/un-premier-mai-plus-que-jamais-13886</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(7) <a href="https://paris-luttes.info/sortons-dans-la-rue-le-1er-mai-13879">https://paris-luttes.info/sortons-dans-la-rue-le-1er-mai-13879</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(8) <a href="https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecologie-greta-thunberg-friday-for-futur-confinement-monde-dapres_fr_5ea3188fc5b6f9639814470f">https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecologie-greta-thunberg-friday-for-futur-confinement-monde-dapres_fr_5ea3188fc5b6f9639814470f</a></span></p> <p></p>