# 36 Non, pas de retour à l'anormale. (mai 2020)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/36nonpasdertouralanormale/120-recreations2023-05-11T19:27:03+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« Le renard et l'enfant », de Luc Jacquet2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/36nonpasdertouralanormale/120-recreations/612-lerenardetlenfantdelucjaquetSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/le_renard_et_lenfant.jpg" /></p><p>Mylène C. a participé au numéro précédent en livrant son journal de confinement intitulé « Repères » <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>. Elle partage cette fois avec nous une idée de film qui l'a émue, ainsi que toute sa famille.</p>
<p>« Un matin d'automne, au détour d'un chemin, une petite fille aperçoit un renard. Fascinée au point d'oublier toute peur, elle ose s'approcher. Pour un instant, les barrières qui séparent l'enfant et l'animal s'effacent. C'est le début de la plus étonnante et de la plus fabuleuse des amitiés. Grâce au renard, la petite fille va découvrir une nature secrète et sauvage. Commence alors une aventure qui changera sa vie, sa vision et la nôtre…</p>
<p>Bien avant le 17 mars 2020, une collègue et amie m'avait prêté ce DVD pensant que mes deux filles apprécieraient le film. <br />Nous avons profité de deux soirées pendant la période de confinement pour regarder « Le renard et l'enfant ». C'est en fait toute la famille qui a pris plaisir à le découvrir. S'il fallait utiliser un seul mot pour en parler, je retiendrais : « beau ». <br />On y trouve aussi, à mon sens, un lien troublant avec le confinement : la petite fille vit pleinement avec la nature parce que c'est la seule chose qui est à sa disposition vu son lieu de vie. Mais elle semble complétement s'épanouir avec elle… »</p>
<p><strong>Mylène C.</strong><span style="font-size: 8pt;"> </span></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="http://www.rebonds.net/35-bis-ecrire-ensemble-episode-2/590-reperes">http://rebonds.net/35-bis-ecrire-ensemble-episode-2/590-reperes</a></span></p>
<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/le_renard_et_lenfant.jpg" /></p><p>Mylène C. a participé au numéro précédent en livrant son journal de confinement intitulé « Repères » <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>. Elle partage cette fois avec nous une idée de film qui l'a émue, ainsi que toute sa famille.</p>
<p>« Un matin d'automne, au détour d'un chemin, une petite fille aperçoit un renard. Fascinée au point d'oublier toute peur, elle ose s'approcher. Pour un instant, les barrières qui séparent l'enfant et l'animal s'effacent. C'est le début de la plus étonnante et de la plus fabuleuse des amitiés. Grâce au renard, la petite fille va découvrir une nature secrète et sauvage. Commence alors une aventure qui changera sa vie, sa vision et la nôtre…</p>
<p>Bien avant le 17 mars 2020, une collègue et amie m'avait prêté ce DVD pensant que mes deux filles apprécieraient le film. <br />Nous avons profité de deux soirées pendant la période de confinement pour regarder « Le renard et l'enfant ». C'est en fait toute la famille qui a pris plaisir à le découvrir. S'il fallait utiliser un seul mot pour en parler, je retiendrais : « beau ». <br />On y trouve aussi, à mon sens, un lien troublant avec le confinement : la petite fille vit pleinement avec la nature parce que c'est la seule chose qui est à sa disposition vu son lieu de vie. Mais elle semble complétement s'épanouir avec elle… »</p>
<p><strong>Mylène C.</strong><span style="font-size: 8pt;"> </span></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="http://www.rebonds.net/35-bis-ecrire-ensemble-episode-2/590-reperes">http://rebonds.net/35-bis-ecrire-ensemble-episode-2/590-reperes</a></span></p>
<p></p>Stylo / Dactylo2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/36nonpasdertouralanormale/120-recreations/613-stylodactyloSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/typewriter-3899300_960_720.jpg" /></p><p><em></em>Alexandre Korber est co-fondateur de l'association Usinette. Passionné de machines à écrire, il questionne la place des technologies dans notre quotidien. Durant le confinement, il a créé un site Internet atypique puisqu'il propose d'y publier des textes… tapés à la machine à écrire ! Mais diable, quel est l'intérêt ?</p>
<p>Il l'explique dans la rubrique « À propos » de son site :</p>
<p>« Ça commence avec une simple page d'écriture...<br />J'ai personnellement eu du mal à écrire. Plus je passais de temps devant un ordinateur et moins j'arrivais à écrire avec un simple stylo. Le pire, c'était quand je voulais me relire ! J'avais une écriture « de docteur » sans avoir fait aucune étude de médecine :)</p>
<p>En 2018, j'ai re-découvert le plaisir d'écrire avec ma première machine à écrire, une Olympia Traveller Deluxe orange, vendue à regret par un jeune musicien qui n'avait plus de place chez lui. Le plaisir d'écrire mais aussi la joie de pouvoir enfin me relire et me dire que peut-être commencer un journal ne serait pas vain. Je pourrais aller voir ce que je faisais et ce que je ressentais le même jour il y a un an, il y a un mois… un journal quoi !</p>
<p>Récemment, j'ai vu l'initiative de ce site américain : One Typed Page <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> qui invite tout le monde à envoyer juste une page par jour dactylographiée en la photographiant avec son smartphone ou en la scannant, et en l'envoyant par email. Les textes envoyés ces dernières semaines, pendant cette période folle de confinement mondial contre le COVID-19, sont riches d'informations et d'expériences.</p>
<p>Mon envie de vous lire maintenant en français, de savoir comment vous vivez ces moments si particuliers, si vous devez aller bosser sur un chantier, à l'hopital, à la poste, si vous devez télétravailler ayant des enfants à la maison, si vous ne travaillez pas du tout, bref ! J'ai envie de vous donner ce site web en pâture pour que nous puissions toutes et tous nous exprimer de la manière qui vous plaît le plus. Seule contrainte : une seule page, écrite à la main ou à l'aide de votre machine à écrire préférée, un dessin. Rien ne sortant d'un ordinateur ! Du brut de décoffrage ! Vos pensées et sentiments du jour, BAM ! direct sur la feuille de papier que vous avez sous la main !</p>
<p>Pour envoyer votre feuille de papier, on va rester moderne et se servir des emails :)<br />Envoyez votre bonne feuille à cette adresse : <a href="mailto:stylodactylo@usinette.org">stylodactylo@usinette.org</a></p>
<p>Si vous voulez envoyer de manière plus anonyme, je vous invite à créer une adresse spéciale. Ce site web et notre adresse email sont auto-hébergés donc nous ne transmettons ni stockons aucune info personnelle, d'autant plus que ce site n'utilise pas de base de données, c'est un site « statique ».<br />Idéalement, n'envoyez pas une image dépassant 1 Mo. Si vous pouvez lui donner la taille maximum de 960x1.280 pixels sur votre ordinateur et si la couleur est sans importance, scannez en niveau de gris.<br />Sur les smartphone, choisissez la version « moyennes » de l'image quand vous la partagez par email.</p>
<p>Ça va mieux en le disant, inutile d'envoyer du contenu raciste, sexiste, LGBTI phobe et plus généralement, des propos haineux. Si des propos mis en ligne vous choquent, on peut en parler… par email aussi ;) Je me réserve le droit de retirer ou non les contenus envoyés.<br />Sauf si vous me spécifiez autre chose, les contenus de ce site sont soumis à cette licence : Creative Commons CC0 1.0 (...) »</p>
<p>Pour en savoir plus sur la démarche d'Alexandre Korber, vous pouvez (re)lire l'article que (Re)bonds lui a consacré il y a quelques mois : <a href="http://www.rebonds.net/30techthepower/551-liberationdelecriture">http://www.rebonds.net/30techthepower/551-liberationdelecriture</a></p>
<p>Rendez-vous sur son site <a href="https://usinette.org/stylo-dactylo">https://usinette.org/stylo-dactylo</a> et celui d'Usinette <a href="https://usinette.org">https://usinette.org</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) One Typed Page : <a href="https://onetypedpage.wordpress.com/about/">https://onetypedpage.wordpress.com/about/</a></span></p>
<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/typewriter-3899300_960_720.jpg" /></p><p><em></em>Alexandre Korber est co-fondateur de l'association Usinette. Passionné de machines à écrire, il questionne la place des technologies dans notre quotidien. Durant le confinement, il a créé un site Internet atypique puisqu'il propose d'y publier des textes… tapés à la machine à écrire ! Mais diable, quel est l'intérêt ?</p>
<p>Il l'explique dans la rubrique « À propos » de son site :</p>
<p>« Ça commence avec une simple page d'écriture...<br />J'ai personnellement eu du mal à écrire. Plus je passais de temps devant un ordinateur et moins j'arrivais à écrire avec un simple stylo. Le pire, c'était quand je voulais me relire ! J'avais une écriture « de docteur » sans avoir fait aucune étude de médecine :)</p>
<p>En 2018, j'ai re-découvert le plaisir d'écrire avec ma première machine à écrire, une Olympia Traveller Deluxe orange, vendue à regret par un jeune musicien qui n'avait plus de place chez lui. Le plaisir d'écrire mais aussi la joie de pouvoir enfin me relire et me dire que peut-être commencer un journal ne serait pas vain. Je pourrais aller voir ce que je faisais et ce que je ressentais le même jour il y a un an, il y a un mois… un journal quoi !</p>
<p>Récemment, j'ai vu l'initiative de ce site américain : One Typed Page <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> qui invite tout le monde à envoyer juste une page par jour dactylographiée en la photographiant avec son smartphone ou en la scannant, et en l'envoyant par email. Les textes envoyés ces dernières semaines, pendant cette période folle de confinement mondial contre le COVID-19, sont riches d'informations et d'expériences.</p>
<p>Mon envie de vous lire maintenant en français, de savoir comment vous vivez ces moments si particuliers, si vous devez aller bosser sur un chantier, à l'hopital, à la poste, si vous devez télétravailler ayant des enfants à la maison, si vous ne travaillez pas du tout, bref ! J'ai envie de vous donner ce site web en pâture pour que nous puissions toutes et tous nous exprimer de la manière qui vous plaît le plus. Seule contrainte : une seule page, écrite à la main ou à l'aide de votre machine à écrire préférée, un dessin. Rien ne sortant d'un ordinateur ! Du brut de décoffrage ! Vos pensées et sentiments du jour, BAM ! direct sur la feuille de papier que vous avez sous la main !</p>
<p>Pour envoyer votre feuille de papier, on va rester moderne et se servir des emails :)<br />Envoyez votre bonne feuille à cette adresse : <a href="mailto:stylodactylo@usinette.org">stylodactylo@usinette.org</a></p>
<p>Si vous voulez envoyer de manière plus anonyme, je vous invite à créer une adresse spéciale. Ce site web et notre adresse email sont auto-hébergés donc nous ne transmettons ni stockons aucune info personnelle, d'autant plus que ce site n'utilise pas de base de données, c'est un site « statique ».<br />Idéalement, n'envoyez pas une image dépassant 1 Mo. Si vous pouvez lui donner la taille maximum de 960x1.280 pixels sur votre ordinateur et si la couleur est sans importance, scannez en niveau de gris.<br />Sur les smartphone, choisissez la version « moyennes » de l'image quand vous la partagez par email.</p>
<p>Ça va mieux en le disant, inutile d'envoyer du contenu raciste, sexiste, LGBTI phobe et plus généralement, des propos haineux. Si des propos mis en ligne vous choquent, on peut en parler… par email aussi ;) Je me réserve le droit de retirer ou non les contenus envoyés.<br />Sauf si vous me spécifiez autre chose, les contenus de ce site sont soumis à cette licence : Creative Commons CC0 1.0 (...) »</p>
<p>Pour en savoir plus sur la démarche d'Alexandre Korber, vous pouvez (re)lire l'article que (Re)bonds lui a consacré il y a quelques mois : <a href="http://www.rebonds.net/30techthepower/551-liberationdelecriture">http://www.rebonds.net/30techthepower/551-liberationdelecriture</a></p>
<p>Rendez-vous sur son site <a href="https://usinette.org/stylo-dactylo">https://usinette.org/stylo-dactylo</a> et celui d'Usinette <a href="https://usinette.org">https://usinette.org</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) One Typed Page : <a href="https://onetypedpage.wordpress.com/about/">https://onetypedpage.wordpress.com/about/</a></span></p>
<p></p>« Les bergères guerrières », Jonathan Garnier et Amélie Fléchais2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/36nonpasdertouralanormale/120-recreations/614-lesbergeresguerrieresSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/bergères_guerrières.jpeg" /></p><p><em></em>Une guerre qui bouleverse un village ; des femmes qui s'organisent pour (re)prendre le contrôle de leurs vies ; de l'amour, de l'amitié, mais aussi de l'enchantement pour lutter contre la noirceur du monde… À l'heure où les appels aux (grands) changements d'après confinement se multiplient, la découverte de cette bande dessinée tombe à pic. Pour les enfants ? Pas que !</p>
<p>Le décor pourrait avoir été posé en Écosse ou sur les terres d'Armorique : le village de la jeune Molly est construit en contrebas d'une falaise battue par la mer et les vents. L'époque semble médiévale et les habitant·e·s, celtes. Mais c'est dans un univers proche du fantastique dans lequel nous plongent les aventures des bergères guerrières (éditions Glénat).</p>
<p>Qui sont-elles ? Des femmes, membres d'un ordre prestigieux, établi après le départ des hommes à la guerre, de l'autre côté des lointaines montagnes. Dix ans se sont écoulés, aucun n'est revenu et nul ne sait si le conflit est terminé. Pour s'organiser et se défendre (notamment des voleurs de troupeaux), les femmes et les anciens resté·e·s là ont décidé de former un groupe doté de pouvoirs et de qualités particulières.</p>
<p>Le premier tome, intitulé « La relève », débute par l'intronisation de la jeune et fougueuse Molly, ainsi que de ses amies, dans l'ordre des bergères guerrières. Elles n'ont que dix ans (elles n'ont donc jamais connu leurs pères) et doivent suivre un entraînement difficile. Chacune a son tempérament, ses peurs, ses doutes… et un bouc qui les a choisies ! Une vraie complicité les lie tous. Liam, un petit paysan, aimerait les rejoindre, même s'il n'est pas une fille…</p>
<p>Dans le deuxième tome, « La menace », les petites filles doivent affronter leur premier grand danger : la Malbête, créée par la magie noire. D'où vient ce monstre ? Quel rapport a-t-il avec la guerre qui leur a enlevé leurs pères et leurs frères ? Pour réussir, les bergères guerrières devront s'allier avec des magiciens qui vivent en harmonie avec les non-humains au cœur de la forêt…</p>
<p>Dans le troisième tome, il est temps pour les héro·ïnes de se rendre en Terres Mortes, au-delà des montagnes, et de découvrir ce que sont devenus les hommes de leur clan. L'aventure est difficile, semée d'embûches, mais révèle bien des secrets…</p>
<p>Dans cette série, de nombreux thèmes sont abordés : le rapport fille-garçon ; le dépassement de soi ; l'importance du collectif ; les non-dits ; les liens entre humains et non-humains… Les personnages sont attachants et drôles ; la qualité des dessins, tout en rondeur, est accentuée par une colorisation magnifique.</p>
<p>Je remercie les deux adolescent·e·s qui m'ont prêté cette série alors que les bandes dessinées venaient à manquer durant le confinement : Rosalie et Clément. Et je sais que tous les trois ne sommes pas les seul·e·s à attendre impatiemment le quatrième tome !</p>
<p>Plus de renseignements sur la série sur <a href="https://www.glenat.com/tcho/bergeres-guerrieres">https://www.glenat.com/tcho/bergeres-guerrieres</a></p>
<p><strong>Fanny Lancelin</strong></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/bergères_guerrières.jpeg" /></p><p><em></em>Une guerre qui bouleverse un village ; des femmes qui s'organisent pour (re)prendre le contrôle de leurs vies ; de l'amour, de l'amitié, mais aussi de l'enchantement pour lutter contre la noirceur du monde… À l'heure où les appels aux (grands) changements d'après confinement se multiplient, la découverte de cette bande dessinée tombe à pic. Pour les enfants ? Pas que !</p>
<p>Le décor pourrait avoir été posé en Écosse ou sur les terres d'Armorique : le village de la jeune Molly est construit en contrebas d'une falaise battue par la mer et les vents. L'époque semble médiévale et les habitant·e·s, celtes. Mais c'est dans un univers proche du fantastique dans lequel nous plongent les aventures des bergères guerrières (éditions Glénat).</p>
<p>Qui sont-elles ? Des femmes, membres d'un ordre prestigieux, établi après le départ des hommes à la guerre, de l'autre côté des lointaines montagnes. Dix ans se sont écoulés, aucun n'est revenu et nul ne sait si le conflit est terminé. Pour s'organiser et se défendre (notamment des voleurs de troupeaux), les femmes et les anciens resté·e·s là ont décidé de former un groupe doté de pouvoirs et de qualités particulières.</p>
<p>Le premier tome, intitulé « La relève », débute par l'intronisation de la jeune et fougueuse Molly, ainsi que de ses amies, dans l'ordre des bergères guerrières. Elles n'ont que dix ans (elles n'ont donc jamais connu leurs pères) et doivent suivre un entraînement difficile. Chacune a son tempérament, ses peurs, ses doutes… et un bouc qui les a choisies ! Une vraie complicité les lie tous. Liam, un petit paysan, aimerait les rejoindre, même s'il n'est pas une fille…</p>
<p>Dans le deuxième tome, « La menace », les petites filles doivent affronter leur premier grand danger : la Malbête, créée par la magie noire. D'où vient ce monstre ? Quel rapport a-t-il avec la guerre qui leur a enlevé leurs pères et leurs frères ? Pour réussir, les bergères guerrières devront s'allier avec des magiciens qui vivent en harmonie avec les non-humains au cœur de la forêt…</p>
<p>Dans le troisième tome, il est temps pour les héro·ïnes de se rendre en Terres Mortes, au-delà des montagnes, et de découvrir ce que sont devenus les hommes de leur clan. L'aventure est difficile, semée d'embûches, mais révèle bien des secrets…</p>
<p>Dans cette série, de nombreux thèmes sont abordés : le rapport fille-garçon ; le dépassement de soi ; l'importance du collectif ; les non-dits ; les liens entre humains et non-humains… Les personnages sont attachants et drôles ; la qualité des dessins, tout en rondeur, est accentuée par une colorisation magnifique.</p>
<p>Je remercie les deux adolescent·e·s qui m'ont prêté cette série alors que les bandes dessinées venaient à manquer durant le confinement : Rosalie et Clément. Et je sais que tous les trois ne sommes pas les seul·e·s à attendre impatiemment le quatrième tome !</p>
<p>Plus de renseignements sur la série sur <a href="https://www.glenat.com/tcho/bergeres-guerrieres">https://www.glenat.com/tcho/bergeres-guerrieres</a></p>
<p><strong>Fanny Lancelin</strong></p>Rolland Hénault et ses œuvres inédites2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/36nonpasdertouralanormale/120-recreations/615-rollandhenaultetsesoeuvresineditesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/ob_490d59_oeuvres-ine-dites2.jpg" /></p><p><em>« Construire des prisons pour enrayer la délinquance, c'est comme construire des cimetières pour enrayer l'épidémie. » </em><span style="font-size: 8pt;">(1)</span> Rolland Hénault aurait pu faire cette déclaration il y a quelques jours… mais il est mort il y a déjà trois ans. Michel Pinglaut<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span> nous propose de (re)découvrir cet auteur en lisant ses œuvres inédites… ou presque.</p>
<p>« Rolland Hénault est malheureusement disparu le 5 avril 2017. En avril 2018, les Editions de l’Impossible ont voulu rassembler ses textes jamais édités. Le titre : « Rolland Hénault, œuvres inédites, ou presque ». Le territoire possède donc un diamant inestimable, fraternellement serti en deux parties : des textes d’inspiration foisonnante en premier, puis des textes de conférences, sérieuses ou non. Plaisir sur 690 pages. Vous en avez pour votre pognon.<br />Ce plaisir débute par : « pour en finir… avec les autobiographies ». Ce sont les extraits que je vais vous proposer dans ce qui suit. Rolland, à l’imagination foisonnante, en a ouvragé 46 ! Le trésor s’expose au final par onze « otobio ». Vous comprendrez pourquoi je me suis fais conteur d’une petite partie de ses textes (trop petite pour ce brave géant). Fier de l’avis positif de sa veuve Françoise et de ses potes de la « Bouinotte » <span style="font-size: 8pt;">(3)</span>.<br />Rolland, c’est un lettré, professeur de français, vivant pédagogue. Il a donné cours aussi dans des prisons (pardon, des établissements pénitentiaires). Pour notre plaisir, il est devenu journaliste, polémiste. Il joue à merveille du pamphlet. Virtuose. Il est co-fondateur du « Provisoire » <span style="font-size: 8pt;">(4)</span> et de la « Bouinotte ». Libertaire d’abord et toujours, il se met au service d’autres causes politiques, culturelles et populaires… Il nous fait rencontrer Raymonde Vincent (chrétiennne et libertaire), Marcel Lemoine (communiste), Louis Lecoin (pacifiste) et …Céline. Tant d’autres aussi. Son « Plouc » sait parler du terroir. Guimou de la Tronche, c’est lui aussi. Il est parolier pour Elisabeth, chanteuse. Généreux Rolland.</p>
<p><strong>Pour en finir avec les autobiographies</strong></p>
<p><em><strong>Ecroué (poétiquement)</strong></em></p>
<p><em>Les incrans m’expirent</em><br /><em>Les écrins m’aspirent</em><br /><em>Les écrous m’exaspirent</em><br /><em>Les écrans m’inspirent</em><br /><em>Eh bien voilà, on finit toujours par y arriver en insistant un peu (du moins quand on a pour date de naissance, le 25 mai 1940 !)</em><br /><em>Ratés</em><br /><em>Certains de mes contemporains sont nés le 24 ou le 26 mai 1940. Je me demande parfois quel effet ça leur fait de m’avoir raté pour seulement 24 heures.</em><br /><em>Probablement pas grand-chose, finalement, et d’ailleurs la plupart ne le savent même pas.</em></p>
<p><em><strong>Pics de pollution</strong></em></p>
<p><em>Beaucoup d’autres personnes sont nées à d’autres dates (que le 25 mai 1940). On les aurait supprimées dès la naissance, ça éviterait bien des pics de pollution, et on serait beaucoup moins nombreux à raconter des conneries, à la surface du globe, et même dans des livres comme celui-là (ou celui-ci, l’un ou l’autre se dit, ou se disent. Comme dit l’autre ! Vauvenargues, je crois, ou un blaze de ce genre).</em></p>
<p><em><strong>Raymond Poulidor</strong></em></p>
<p><em>Je suis né le 25 mai 1940, soit 120 ans après Mme Bovary, 136 ans après George Sand, 4 ans après Raymond Poulidor. </em><br /><em>MAIS :</em><br /><em>2 ans avant André Laignel et Johnny Halliday, 7 ans avant Elisabeth Guigou, 17 ans avant Charlély Couture (ou Charlélie Couture ? je ne connais rien à la confection), 62 ans avant la prochaine épouse d’Eddie Barclay et 42 ans avant le dernier descendant de Lech Walesa.</em></p>
<p><em><strong>Déjà ça !</strong></em></p>
<p><em>Je naquis fin mai (le 25 pour être précis) vers le milieu du 20ème siècle (en 1940 exactement, de parents bien connus, du moins dans leur commune d’origine).</em><br /><em>C’est déjà ça.</em></p>
<p>Voilà, amie, ami, pour Rolland, qui était aussi membre des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871. Il est né et mort à Saint-Valentin. Je n’oublie pas d’aller lui rendre un salut sur sa tombe quand je suis dans les parages, comme j’aime m’arrêter à Roche, en Ardenne, pour Arthur Rimbaud. »</p>
<p><strong>Michel Pinglaut</strong></p>
<p><em>Les Editions de l'Impossible : <a href="http://www.elize-chanson.com/pages/Commander_aux_Editions_de_limpossible-1144273.html">http://www.elize-chanson.com/pages/Commander_aux_Editions_de_limpossible-1144273.html</a></em></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) « Non », de Rolland Hénault, éditions Les libertaires.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Le journal de Michel Pinglaut est à (re)lire dans les archives de (Re)bonds : <a href="http://www.rebonds.net/35ecrireensembleepisode4/603-pensementsalheureduconfinement">http://rebonds.net/35ecrireensembleepisode4/603-pensementsalheureduconfinement</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(3) La Bouinotte est un magazine trimestriel consacré au Berry.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(4) Le Provisoire était un journal mensuel satirique berrichon aujourd'hui disparu.</span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/36/ob_490d59_oeuvres-ine-dites2.jpg" /></p><p><em>« Construire des prisons pour enrayer la délinquance, c'est comme construire des cimetières pour enrayer l'épidémie. » </em><span style="font-size: 8pt;">(1)</span> Rolland Hénault aurait pu faire cette déclaration il y a quelques jours… mais il est mort il y a déjà trois ans. Michel Pinglaut<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span> nous propose de (re)découvrir cet auteur en lisant ses œuvres inédites… ou presque.</p>
<p>« Rolland Hénault est malheureusement disparu le 5 avril 2017. En avril 2018, les Editions de l’Impossible ont voulu rassembler ses textes jamais édités. Le titre : « Rolland Hénault, œuvres inédites, ou presque ». Le territoire possède donc un diamant inestimable, fraternellement serti en deux parties : des textes d’inspiration foisonnante en premier, puis des textes de conférences, sérieuses ou non. Plaisir sur 690 pages. Vous en avez pour votre pognon.<br />Ce plaisir débute par : « pour en finir… avec les autobiographies ». Ce sont les extraits que je vais vous proposer dans ce qui suit. Rolland, à l’imagination foisonnante, en a ouvragé 46 ! Le trésor s’expose au final par onze « otobio ». Vous comprendrez pourquoi je me suis fais conteur d’une petite partie de ses textes (trop petite pour ce brave géant). Fier de l’avis positif de sa veuve Françoise et de ses potes de la « Bouinotte » <span style="font-size: 8pt;">(3)</span>.<br />Rolland, c’est un lettré, professeur de français, vivant pédagogue. Il a donné cours aussi dans des prisons (pardon, des établissements pénitentiaires). Pour notre plaisir, il est devenu journaliste, polémiste. Il joue à merveille du pamphlet. Virtuose. Il est co-fondateur du « Provisoire » <span style="font-size: 8pt;">(4)</span> et de la « Bouinotte ». Libertaire d’abord et toujours, il se met au service d’autres causes politiques, culturelles et populaires… Il nous fait rencontrer Raymonde Vincent (chrétiennne et libertaire), Marcel Lemoine (communiste), Louis Lecoin (pacifiste) et …Céline. Tant d’autres aussi. Son « Plouc » sait parler du terroir. Guimou de la Tronche, c’est lui aussi. Il est parolier pour Elisabeth, chanteuse. Généreux Rolland.</p>
<p><strong>Pour en finir avec les autobiographies</strong></p>
<p><em><strong>Ecroué (poétiquement)</strong></em></p>
<p><em>Les incrans m’expirent</em><br /><em>Les écrins m’aspirent</em><br /><em>Les écrous m’exaspirent</em><br /><em>Les écrans m’inspirent</em><br /><em>Eh bien voilà, on finit toujours par y arriver en insistant un peu (du moins quand on a pour date de naissance, le 25 mai 1940 !)</em><br /><em>Ratés</em><br /><em>Certains de mes contemporains sont nés le 24 ou le 26 mai 1940. Je me demande parfois quel effet ça leur fait de m’avoir raté pour seulement 24 heures.</em><br /><em>Probablement pas grand-chose, finalement, et d’ailleurs la plupart ne le savent même pas.</em></p>
<p><em><strong>Pics de pollution</strong></em></p>
<p><em>Beaucoup d’autres personnes sont nées à d’autres dates (que le 25 mai 1940). On les aurait supprimées dès la naissance, ça éviterait bien des pics de pollution, et on serait beaucoup moins nombreux à raconter des conneries, à la surface du globe, et même dans des livres comme celui-là (ou celui-ci, l’un ou l’autre se dit, ou se disent. Comme dit l’autre ! Vauvenargues, je crois, ou un blaze de ce genre).</em></p>
<p><em><strong>Raymond Poulidor</strong></em></p>
<p><em>Je suis né le 25 mai 1940, soit 120 ans après Mme Bovary, 136 ans après George Sand, 4 ans après Raymond Poulidor. </em><br /><em>MAIS :</em><br /><em>2 ans avant André Laignel et Johnny Halliday, 7 ans avant Elisabeth Guigou, 17 ans avant Charlély Couture (ou Charlélie Couture ? je ne connais rien à la confection), 62 ans avant la prochaine épouse d’Eddie Barclay et 42 ans avant le dernier descendant de Lech Walesa.</em></p>
<p><em><strong>Déjà ça !</strong></em></p>
<p><em>Je naquis fin mai (le 25 pour être précis) vers le milieu du 20ème siècle (en 1940 exactement, de parents bien connus, du moins dans leur commune d’origine).</em><br /><em>C’est déjà ça.</em></p>
<p>Voilà, amie, ami, pour Rolland, qui était aussi membre des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871. Il est né et mort à Saint-Valentin. Je n’oublie pas d’aller lui rendre un salut sur sa tombe quand je suis dans les parages, comme j’aime m’arrêter à Roche, en Ardenne, pour Arthur Rimbaud. »</p>
<p><strong>Michel Pinglaut</strong></p>
<p><em>Les Editions de l'Impossible : <a href="http://www.elize-chanson.com/pages/Commander_aux_Editions_de_limpossible-1144273.html">http://www.elize-chanson.com/pages/Commander_aux_Editions_de_limpossible-1144273.html</a></em></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) « Non », de Rolland Hénault, éditions Les libertaires.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Le journal de Michel Pinglaut est à (re)lire dans les archives de (Re)bonds : <a href="http://www.rebonds.net/35ecrireensembleepisode4/603-pensementsalheureduconfinement">http://rebonds.net/35ecrireensembleepisode4/603-pensementsalheureduconfinement</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(3) La Bouinotte est un magazine trimestriel consacré au Berry.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(4) Le Provisoire était un journal mensuel satirique berrichon aujourd'hui disparu.</span></p>