#4 La Commune, à la vie à la scène ! (juillet 2017)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/4-la-commune-a-la-vie-a-la-scene/42-re-creations2023-05-11T19:14:17+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content ManagementVisitez le Paris communard2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/4-la-commune-a-la-vie-a-la-scene/42-re-creations/359-visitezlepariscommunardSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/mur-de-la-commune.jpg" /></p><p>Il est aisé de remonter le temps lorsqu'on se promène dans les rues de Paris, tant la ville a conservé un riche patrimoine. Des balades commentées invitent le public en 1871, sur les traces des Communard(e)s et des lieux emblématiques des événements. Suivez les guides !</p>
<p>La Ville de Paris, dans ses « balades insolites », mais aussi l'association les Amies et amis de la Commune de Paris-1871 (lire (Re)découvrir) organisent régulièrement des visites du Paris communard. L'occasion de raconter les journées marquantes de la révolte, sur les lieux où elles se sont déroulées. Par exemple : la Butte Montmartre, où a débuté la révolte, le 18 mars 1871 ; la place de la République, où ont eu lieu de violents combats lors de la Semaine sanglante ; la mairie du Xe arrondissement, où siégeait l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ; la place de l'Hôtel de Ville, point névralgique du Comité central, et où fut proclamée la Commune… Sans oublier le cimetière du Père Lachaise, où 147 Communards furent fusillés au pied de ce qui est aujourd'hui appelé « Le mur des fédérés » et où se déroule chaque année une commémoration…</p>
<p>Plus de renseignements sur : <a href="https://www.paris.fr/culture">https://www.paris.fr/culture</a> et <a href="http://www.commune1871.org/?-Le-Paris-Communard-">http://www.commune1871.org/?-Le-Paris-Communard-</a></p>
<p> </p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/mur-de-la-commune.jpg" /></p><p>Il est aisé de remonter le temps lorsqu'on se promène dans les rues de Paris, tant la ville a conservé un riche patrimoine. Des balades commentées invitent le public en 1871, sur les traces des Communard(e)s et des lieux emblématiques des événements. Suivez les guides !</p>
<p>La Ville de Paris, dans ses « balades insolites », mais aussi l'association les Amies et amis de la Commune de Paris-1871 (lire (Re)découvrir) organisent régulièrement des visites du Paris communard. L'occasion de raconter les journées marquantes de la révolte, sur les lieux où elles se sont déroulées. Par exemple : la Butte Montmartre, où a débuté la révolte, le 18 mars 1871 ; la place de la République, où ont eu lieu de violents combats lors de la Semaine sanglante ; la mairie du Xe arrondissement, où siégeait l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ; la place de l'Hôtel de Ville, point névralgique du Comité central, et où fut proclamée la Commune… Sans oublier le cimetière du Père Lachaise, où 147 Communards furent fusillés au pied de ce qui est aujourd'hui appelé « Le mur des fédérés » et où se déroule chaque année une commémoration…</p>
<p>Plus de renseignements sur : <a href="https://www.paris.fr/culture">https://www.paris.fr/culture</a> et <a href="http://www.commune1871.org/?-Le-Paris-Communard-">http://www.commune1871.org/?-Le-Paris-Communard-</a></p>
<p> </p>
<p> </p>« Le temps des cerises », Jean-Baptiste Clément2017-03-21T15:39:17+01:002017-03-21T15:39:17+01:00http://www.rebonds.net/4-la-commune-a-la-vie-a-la-scene/42-re-creations/360-letempsdescerisesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/Jean-Baptiste_Clément_recadré.jpg" /></p><p>« C'est une chanson d'amour, c'est donc une chanson révolutionnaire. C'est une chanson révolutionnaire, c'est donc une chanson d'amour », disait la chanteuse Juliette Gréco avant d'interpréter Le temps des cerises de Jean-Baptiste Clément. Mais quelle est la véritable histoire de cet air si familier aux oreilles des Français ?</p>
<p>La première fois que j'ai entendu Le temps des cerises, c'était en regardant à la télévision, médusée, Coluche jouer du violon avec des gants de boxe. J'étais enfant et ne saisis pas le symbole. Quelques années plus tard, je tombai sur Les cerises de Monsieur Clément entonné par Michel Fugain. En cherchant qui pouvait bien être ce Monsieur Clément, je découvris la Commune de Paris.</p>
<p>Chansonnier et écrivain, Jean-Baptiste Clément a écrit Le temps des cerises avant la révolte de 1871, en 1867-1868. La musique est d'Antoine Renard. C'est au retour de son exil, en publiant la chanson dans un recueil et en la dédiant à une ambulancière de la dernière barricade de la Commune, qu'il la rendra célèbre. Le journaliste Bertrand Dicale le raconte dans l'une de ses chroniques « Ces chansons qui font l'histoire », diffusée le 22 août 2010 sur France Info et ré-écoutable ici : <a href="http://chansonsquifontlhistoire.crdp.ac-versailles.fr/chansonsquifontlhistoire/Le-Temps-des-cerises">http://chansonsquifontlhistoire.crdp.ac-versailles.fr/chansonsquifontlhistoire/Le-Temps-des-cerises</a></p>
<p>Mais Jean-Baptiste Clément a écrit bien d'autres chansons, notamment la comptine Dansons la capucine. On peut consulter et emprunter un de ses recueils à la médiathèque de Bourges : Chansons choisies, Jean-Baptiste Clément (éditions Ressouvenances, 1984).</p>
<p>Les comptines comme les chansons sont d'ailleurs souvent pleines de second sens… C'est ce que prouvent Serge Hureau et Olivier Hussenet dans leur ouvrage Ce qu'on entend dans les chansons : des berceuses aux grands succès du répertoire français (aux éditions Points, paru en 2016). Où comment interpréter Au clair de la lune (à l'origine érotique), Les feuilles mortes ou encore Le temps des cerises… Chanson d'amour ou de révolution ? Chanson d'amour et de révolution.</p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/Jean-Baptiste_Clément_recadré.jpg" /></p><p>« C'est une chanson d'amour, c'est donc une chanson révolutionnaire. C'est une chanson révolutionnaire, c'est donc une chanson d'amour », disait la chanteuse Juliette Gréco avant d'interpréter Le temps des cerises de Jean-Baptiste Clément. Mais quelle est la véritable histoire de cet air si familier aux oreilles des Français ?</p>
<p>La première fois que j'ai entendu Le temps des cerises, c'était en regardant à la télévision, médusée, Coluche jouer du violon avec des gants de boxe. J'étais enfant et ne saisis pas le symbole. Quelques années plus tard, je tombai sur Les cerises de Monsieur Clément entonné par Michel Fugain. En cherchant qui pouvait bien être ce Monsieur Clément, je découvris la Commune de Paris.</p>
<p>Chansonnier et écrivain, Jean-Baptiste Clément a écrit Le temps des cerises avant la révolte de 1871, en 1867-1868. La musique est d'Antoine Renard. C'est au retour de son exil, en publiant la chanson dans un recueil et en la dédiant à une ambulancière de la dernière barricade de la Commune, qu'il la rendra célèbre. Le journaliste Bertrand Dicale le raconte dans l'une de ses chroniques « Ces chansons qui font l'histoire », diffusée le 22 août 2010 sur France Info et ré-écoutable ici : <a href="http://chansonsquifontlhistoire.crdp.ac-versailles.fr/chansonsquifontlhistoire/Le-Temps-des-cerises">http://chansonsquifontlhistoire.crdp.ac-versailles.fr/chansonsquifontlhistoire/Le-Temps-des-cerises</a></p>
<p>Mais Jean-Baptiste Clément a écrit bien d'autres chansons, notamment la comptine Dansons la capucine. On peut consulter et emprunter un de ses recueils à la médiathèque de Bourges : Chansons choisies, Jean-Baptiste Clément (éditions Ressouvenances, 1984).</p>
<p>Les comptines comme les chansons sont d'ailleurs souvent pleines de second sens… C'est ce que prouvent Serge Hureau et Olivier Hussenet dans leur ouvrage Ce qu'on entend dans les chansons : des berceuses aux grands succès du répertoire français (aux éditions Points, paru en 2016). Où comment interpréter Au clair de la lune (à l'origine érotique), Les feuilles mortes ou encore Le temps des cerises… Chanson d'amour ou de révolution ? Chanson d'amour et de révolution.</p>« Communardes ! », Wilfrid Lupano2017-03-21T15:13:47+01:002017-03-21T15:13:47+01:00http://www.rebonds.net/4-la-commune-a-la-vie-a-la-scene/42-re-creations/358-communardesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/Communardes_.jpg" /></p><p>Les femmes ont eu leur place dans la Commune de Paris. La série de bandes dessinées Communardes ! le raconte très bien. « La révolution n'est pas qu'une affaire d'hommes » sous-titre ainsi le scénariste Wilfrid Lupano, qui met en scène des « rebelles militantes citoyennes ».</p>
<p>Chaque tome de la série Communardes ! permet de découvrir l'histoire de la Commune à travers le regard de quelques-unes des protagonistes. Dans Nous ne dirons rien de leurs femelles… dessiné par Xavier Fourquemin, le lecteur suit Marie, servante et ouvrière à la journée, à travers les rues de la capitale, les barricades... Dans Les éléphants rouges, c'est sous les traits de Victorine, 11 ans, et de ses deux compagnons mastodontes du Jardin des plantes, imaginés par l'illustratrice Lucy Mazel, que s'animent les idéaux de la révolution. Dans L'aristocrate fantôme mis en images par Anthony Jean, on découvre Elisabeth Dmitrieff, première présidente de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, socialiste envoyée là par Karl Marx lui-même…<br />Les récits sont passionnants. Le changement de style de dessins, d'un tome à l'autre, ajoute à l'effet de multiplicité des vies, des expériences, des profils des Communardes…</p>
<p>La série sera regroupée dans un coffret par les éditions Vents d'Ouest en novembre prochain. D'ici là, les trois tomes sont disponibles notamment à la médiathèque de Bourges (<a href="http://www.mediatheque-bourges.fr">http://www.mediatheque-bourges.fr</a>) ou encore à la médiathèque de Neuvy-deux-Clochers.</p>
<p>Plus de renseignements sur le site de la très bonne maison d'édition Vents d'Ouest : <a href="http://www.ventsdouest.com">http://www.ventsdouest.com</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/La_Commune/Communardes_.jpg" /></p><p>Les femmes ont eu leur place dans la Commune de Paris. La série de bandes dessinées Communardes ! le raconte très bien. « La révolution n'est pas qu'une affaire d'hommes » sous-titre ainsi le scénariste Wilfrid Lupano, qui met en scène des « rebelles militantes citoyennes ».</p>
<p>Chaque tome de la série Communardes ! permet de découvrir l'histoire de la Commune à travers le regard de quelques-unes des protagonistes. Dans Nous ne dirons rien de leurs femelles… dessiné par Xavier Fourquemin, le lecteur suit Marie, servante et ouvrière à la journée, à travers les rues de la capitale, les barricades... Dans Les éléphants rouges, c'est sous les traits de Victorine, 11 ans, et de ses deux compagnons mastodontes du Jardin des plantes, imaginés par l'illustratrice Lucy Mazel, que s'animent les idéaux de la révolution. Dans L'aristocrate fantôme mis en images par Anthony Jean, on découvre Elisabeth Dmitrieff, première présidente de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, socialiste envoyée là par Karl Marx lui-même…<br />Les récits sont passionnants. Le changement de style de dessins, d'un tome à l'autre, ajoute à l'effet de multiplicité des vies, des expériences, des profils des Communardes…</p>
<p>La série sera regroupée dans un coffret par les éditions Vents d'Ouest en novembre prochain. D'ici là, les trois tomes sont disponibles notamment à la médiathèque de Bourges (<a href="http://www.mediatheque-bourges.fr">http://www.mediatheque-bourges.fr</a>) ou encore à la médiathèque de Neuvy-deux-Clochers.</p>
<p>Plus de renseignements sur le site de la très bonne maison d'édition Vents d'Ouest : <a href="http://www.ventsdouest.com">http://www.ventsdouest.com</a></p>