# 43 Ya Basta (janvier 2021)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/43yabasta/137-recreations2023-05-11T19:30:20+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« La Marche du Monde », RFI2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/43yabasta/137-recreations/664-lamarchedumondeSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/RFI.jpg" /></p><p>En 2010, à l'occasion du centenaire de la Révolution mexicaine, RFI (Radio France Internationale) consacrait une série de reportages aux zapatistes historiques et aux légendes qui les entourent. Il est toujours possible de les écouter en podcasts.</p>
<p>Le premier épisode, diffusé le 12 juin 2010 et intitulé « J'ai connu Emiliano Zapata », tourne autour du témoignage de Constancia Reyes Garcia, <em>« environ 105 ans »</em> à l'époque, paysanne du Morelos, dernière témoin à avoir connu Emiliano Zapata. <br />Interviennent également durant l'émission : Edgar Zapata, arrière petit-fils d’Emiliano Zapata ; Élisa Cardenas Ayala, historienne et spécialiste de la révolution mexicaine ; David Padilla Marin, président de l’association paysanne du Morelos « El Barzon » ; et Francisco Taboada Tabone, réalisateur du documentaire « Les derniers zapatistes ».</p>
<p>L'épisode du 19 juin 2010 intitulé « Las soldaderas » s'intéresse plus particulièrement à la place et au rôle des femmes dans le mouvement zapatiste. Elena Poniatowska, auteure de l’ouvrage « Las Soldaderas » (Editiones Era, Mexique) évoque ses recherches, ainsi que Vania Casasola, présidente des archives photographiques Casasola, le fonds le plus important sur la révolution mexicaine et les femmes soldats.<br />On retrouve Élisa Cardenas Ayala, mais aussi Margarita Zapata, petite-fille d’Emiliano Zapata.</p>
<p>Enfin, l'épisode du 26 juin 2010 intitulé « La légende de Pancho Villa », revient sur une des figures héroïques de la révolution mexicaine : Francisco (Pancho) Villa, d'abord leader d'un groupe de brigands puis d'une armée de paysans-soldats et de femmes (la Division Del Norte). Il lutta pour l'occupation des haciendas, ces grandes propriétés qui exploitent les paysan.nes et les privent de leurs terres. Paco Ignacio Taïbo 2, auteur de « Pancho Villa, le roman d’une vie » (éditions Payot) et Margarita de Orellana (des éditions Artes de Mexico) apportent leurs contributions à l'émission.</p>
<p>Les podcasts sont à écouter sur le site de RFI :<br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100612-j-ai-connu-emiliano-zapata">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100612-j-ai-connu-emiliano-zapata</a><br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100619-las-soldaderas">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100619-las-soldaderas</a><br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100626-legende-pancho-villa">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100626-legende-pancho-villa</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/RFI.jpg" /></p><p>En 2010, à l'occasion du centenaire de la Révolution mexicaine, RFI (Radio France Internationale) consacrait une série de reportages aux zapatistes historiques et aux légendes qui les entourent. Il est toujours possible de les écouter en podcasts.</p>
<p>Le premier épisode, diffusé le 12 juin 2010 et intitulé « J'ai connu Emiliano Zapata », tourne autour du témoignage de Constancia Reyes Garcia, <em>« environ 105 ans »</em> à l'époque, paysanne du Morelos, dernière témoin à avoir connu Emiliano Zapata. <br />Interviennent également durant l'émission : Edgar Zapata, arrière petit-fils d’Emiliano Zapata ; Élisa Cardenas Ayala, historienne et spécialiste de la révolution mexicaine ; David Padilla Marin, président de l’association paysanne du Morelos « El Barzon » ; et Francisco Taboada Tabone, réalisateur du documentaire « Les derniers zapatistes ».</p>
<p>L'épisode du 19 juin 2010 intitulé « Las soldaderas » s'intéresse plus particulièrement à la place et au rôle des femmes dans le mouvement zapatiste. Elena Poniatowska, auteure de l’ouvrage « Las Soldaderas » (Editiones Era, Mexique) évoque ses recherches, ainsi que Vania Casasola, présidente des archives photographiques Casasola, le fonds le plus important sur la révolution mexicaine et les femmes soldats.<br />On retrouve Élisa Cardenas Ayala, mais aussi Margarita Zapata, petite-fille d’Emiliano Zapata.</p>
<p>Enfin, l'épisode du 26 juin 2010 intitulé « La légende de Pancho Villa », revient sur une des figures héroïques de la révolution mexicaine : Francisco (Pancho) Villa, d'abord leader d'un groupe de brigands puis d'une armée de paysans-soldats et de femmes (la Division Del Norte). Il lutta pour l'occupation des haciendas, ces grandes propriétés qui exploitent les paysan.nes et les privent de leurs terres. Paco Ignacio Taïbo 2, auteur de « Pancho Villa, le roman d’une vie » (éditions Payot) et Margarita de Orellana (des éditions Artes de Mexico) apportent leurs contributions à l'émission.</p>
<p>Les podcasts sont à écouter sur le site de RFI :<br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100612-j-ai-connu-emiliano-zapata">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100612-j-ai-connu-emiliano-zapata</a><br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100619-las-soldaderas">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100619-las-soldaderas</a><br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20100626-legende-pancho-villa">https://www.rfi.fr/fr/emission/20100626-legende-pancho-villa</a></p>Patates douces farcies façon mexicaine2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/43yabasta/137-recreations/665-patatesdoucesfarciesfaconmexicaineSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/72141-patate-douce.jpg" /></p><p>Tentons d'apporter un peu de chaleur du sud dans notre assiette d'occidental·e frigorifié·e ! Voici une recette traditionnelle mexicaine, un peu remaniée pour que chacun·e puisse s'y essayer. Simple et délicieuse !</p>
<p>Pour quatre personnes, il vous faut : quatre patates douces, la moitié d'un chou-fleur, 60 g de lentilles corail, 300 g de tomates concassées, une boîte de concentré de tomates, 125 g de haricots rouges, 50 g de maïs doux, un oignon, une gousse d'ail, de l'huile d'olive, du sel et du poivre.</p>
<p>Prenez soin de laisser tremper les haricots rouges durant une nuit et de les cuire au préalable.</p>
<p>Nettoyez les patates douces. Piquez-les avec une fourchette. Placez-les sur la grille de votre four préchauffé à 180°C et laissez-les cuire durant 45 minutes environ.<br />Pendant ce temps, coupez le chou-fleur en tout-petits morceaux. Ciselez l'oignon ainsi que l'ail. Versez un peu d'huile dans une marmite, et faites revenir chou-fleur, oignon et ail. Laissez cuire à feu moyen jusqu'à ce que le tout prenne une couleur dorée.</p>
<p>Ajoutez les tomates, le concentré, les haricots rouges, le maïs et les lentilles corail. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire à feu doux en remuant lorsque c'est nécessaire, durant vingt minutes.</p>
<p>Sortez les patates douces du four. Ouvrez-les en deux avec un couteau (sans les découper totalement) et placez la farce à l'intérieur.</p>
<p>Servez et dégustez !</p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/72141-patate-douce.jpg" /></p><p>Tentons d'apporter un peu de chaleur du sud dans notre assiette d'occidental·e frigorifié·e ! Voici une recette traditionnelle mexicaine, un peu remaniée pour que chacun·e puisse s'y essayer. Simple et délicieuse !</p>
<p>Pour quatre personnes, il vous faut : quatre patates douces, la moitié d'un chou-fleur, 60 g de lentilles corail, 300 g de tomates concassées, une boîte de concentré de tomates, 125 g de haricots rouges, 50 g de maïs doux, un oignon, une gousse d'ail, de l'huile d'olive, du sel et du poivre.</p>
<p>Prenez soin de laisser tremper les haricots rouges durant une nuit et de les cuire au préalable.</p>
<p>Nettoyez les patates douces. Piquez-les avec une fourchette. Placez-les sur la grille de votre four préchauffé à 180°C et laissez-les cuire durant 45 minutes environ.<br />Pendant ce temps, coupez le chou-fleur en tout-petits morceaux. Ciselez l'oignon ainsi que l'ail. Versez un peu d'huile dans une marmite, et faites revenir chou-fleur, oignon et ail. Laissez cuire à feu moyen jusqu'à ce que le tout prenne une couleur dorée.</p>
<p>Ajoutez les tomates, le concentré, les haricots rouges, le maïs et les lentilles corail. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire à feu doux en remuant lorsque c'est nécessaire, durant vingt minutes.</p>
<p>Sortez les patates douces du four. Ouvrez-les en deux avec un couteau (sans les découper totalement) et placez la farce à l'intérieur.</p>
<p>Servez et dégustez !</p>« Garduno, en temps de paix » et « Zapata, en temps de guerre »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/43yabasta/137-recreations/666-gardunoentempsdepaixetzapataentempsdeguerreSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/zapata-en-temps-de-guerre.jpg" /></p><p>Il était une fois un village qu'on appelait Garduno, en temps de paix et Zapata, en temps de guerre… Philippe Squarzoni a signé deux essais politiques en bande dessinée, remarquables, dans le fond comme dans la forme.</p>
<p>Philippe Squarzoni est scénariste et illustrateur. Né en 1971, il a passé son enfance en Ardèche et à La Réunion, avant de suivre ses études à Lyon et de s'engager dans des actions humanitaires, notamment en ex-Yougoslavie.<br />Co-fondateur d'ATTAC <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il met son trait de plume au service des causes qu'il défend. Ses albums, nés de voyages et d'immersions, dénoncent les effets de la mondialisation libérale sous différents aspects, mais aussi parlent de sujets sensibles tels que la Shoah, l'infanticide, le handicap...</p>
<p>« Garduno, en temps de paix » et « Zapata, en temps de guerre » sont le résultat d'un séjour passé au Chiapas auprès des forces armées du sous-commandant Marcos. Il y mêle des éléments autobiographiques – de réflexion sur son propre engagement face à l'état du monde – au récit des résistances qu'il a rencontrées, en Croatie puis au Mexique.</p>
<p>Ainsi, ces deux albums relèvent à la fois de l'essai, du documentaire et du récit intimiste. En noir et blanc, réalisés dans un style très épuré, ils ne se composent pas uniquement de dessins, mais aussi de photographies et de montages. Un procédé qui vaut à lui seul la peine de découvrir cet auteur et ses histoires.</p>
<p>« Garduno, en temps de paix » et « Zapata, en temps de guerre » ont été publiés chez les Requins Marteaux en 2002 et 2003, réédités en 2008 chez Delcourt.</p>
<p>Plus d'infos sur : <a href="https://www.lesrequinsmarteaux.com/livres">https://www.lesrequinsmarteaux.com/livres</a> et <a href="https://www.editions-delcourt.fr/bandes-dessinees">https://www.editions-delcourt.fr/bandes-dessinees</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne : <a href="https://france.attac.org/">https://france.attac.org/</a></span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/zapata-en-temps-de-guerre.jpg" /></p><p>Il était une fois un village qu'on appelait Garduno, en temps de paix et Zapata, en temps de guerre… Philippe Squarzoni a signé deux essais politiques en bande dessinée, remarquables, dans le fond comme dans la forme.</p>
<p>Philippe Squarzoni est scénariste et illustrateur. Né en 1971, il a passé son enfance en Ardèche et à La Réunion, avant de suivre ses études à Lyon et de s'engager dans des actions humanitaires, notamment en ex-Yougoslavie.<br />Co-fondateur d'ATTAC <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il met son trait de plume au service des causes qu'il défend. Ses albums, nés de voyages et d'immersions, dénoncent les effets de la mondialisation libérale sous différents aspects, mais aussi parlent de sujets sensibles tels que la Shoah, l'infanticide, le handicap...</p>
<p>« Garduno, en temps de paix » et « Zapata, en temps de guerre » sont le résultat d'un séjour passé au Chiapas auprès des forces armées du sous-commandant Marcos. Il y mêle des éléments autobiographiques – de réflexion sur son propre engagement face à l'état du monde – au récit des résistances qu'il a rencontrées, en Croatie puis au Mexique.</p>
<p>Ainsi, ces deux albums relèvent à la fois de l'essai, du documentaire et du récit intimiste. En noir et blanc, réalisés dans un style très épuré, ils ne se composent pas uniquement de dessins, mais aussi de photographies et de montages. Un procédé qui vaut à lui seul la peine de découvrir cet auteur et ses histoires.</p>
<p>« Garduno, en temps de paix » et « Zapata, en temps de guerre » ont été publiés chez les Requins Marteaux en 2002 et 2003, réédités en 2008 chez Delcourt.</p>
<p>Plus d'infos sur : <a href="https://www.lesrequinsmarteaux.com/livres">https://www.lesrequinsmarteaux.com/livres</a> et <a href="https://www.editions-delcourt.fr/bandes-dessinees">https://www.editions-delcourt.fr/bandes-dessinees</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne : <a href="https://france.attac.org/">https://france.attac.org/</a></span></p>« L'œil des zapatistes »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/43yabasta/137-recreations/667-loeildeszapatistesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/18643453.jpg" /></p><p>Il existe beaucoup de productions sur le zapatisme. En quoi ce documentaire est-il singulier ? Il a été tourné par les zapatistes eux·les-mêmes, c'est-à-dire par des paysan·nes du Chiapas. Leur but n'était pas d'écrire leur légende mais, au contraire, de se concentrer sur la réalité de leur lutte.</p>
<p>Sorti en 2006 en autoproduction, « L'œil des zapatistes » comprend cinq courts-métrages : « La Terre sacrée » (2000), « La lutte pour l'eau » (2003), « Viva la vida » (2003), « La terre est à ceux qui la travaillent » (2004) et « Un long train qui s'appelle l'Autre Campagne » (2006).<br />En fil conducteur : une quête permanente d'autonomie. Pas question pour les indigènes du Chiapas, d'attendre quoi que ce soit d'un gouvernement qui ne tient jamais ses promesses.</p>
<p>Dans « La Terre sacrée », les zapatistes reviennent sur l’exploitation des terres et de ses habitant·es par les grands propriétaires du Chiapas. Il·les racontent aussi la résistance des peuples mayas à l'oppression et leur combat pour récupérer leurs droits.</p>
<p>Dans « La lutte pour l'eau », il est question de l'accès à l'eau potable, refusé à nombre de communautés indigènes du Chiapas. C'est pourquoi, les zapatistes ont trouvé des solutions communautaires et ont construit leurs propres systèmes d’eau potable. Le film aborde aussi, plus généralement, le refus des « mégaprojets » de développement comme celui du Plan Puebla Panama : destiné à développer le sud du Mexique et l'Amérique centrale à partir de 2001, ce plan prévoyait d'exproprier (encore) une partie des indigènes de leurs terres.</p>
<p>« Viva la vida » revient sur la prise militaire de San Cristóbal de Las Casas en 1994 et, neuf ans plus tard, sur la reprise de la ville pacifiquement pour y célébrer la nouvelle année et affirmer la lutte zapatiste dans une ambiance festive. Ils étaient 40.000 indigènes à participer, démentant ainsi le président Vicente Fox qui ne cessait d'annoncer que la guerre au Chiapas était terminée…</p>
<p>« La terre est à ceux qui la travaillent » traite de la situation dans le village de Bolon Aja’aw, à travers une rencontre entre les autorités zapatistes et les fonctionnaires du gouvernement fédéral mexicain. Le problème ? Le gouvernement fédéral a vendu la terre à des compagnies privées pour y construire des centres d’écotourisme…</p>
<p>Enfin, « Un long train qui s'appelle l'Autre Campagne » relate l'histoire de la caravane qui a traversé les États du Mexique en 2006. Le « Délégué Zéro », le commandant zapatiste Marcos, parcourt le Mexique à la rencontre de ceux et celles qui luttent « en bas à gauche ».</p>
<p>Le documentaire « L'œil des zapatistes » a été réalisé grâce au soutien de l'association Promedios, qui accompagne les communautés dans des projets d'autonomie en matière de communication, notamment audiovisuelle. C'est cette association qui a distribué le film en France.</p>
<p>Pour le consulter, rendez-vous sur <a href="http://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-619.html">http://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-619.html</a> et <a href="http://promediosfrance.free.fr/index.php">http://promediosfrance.free.fr/index.php</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ZAPATISTES/18643453.jpg" /></p><p>Il existe beaucoup de productions sur le zapatisme. En quoi ce documentaire est-il singulier ? Il a été tourné par les zapatistes eux·les-mêmes, c'est-à-dire par des paysan·nes du Chiapas. Leur but n'était pas d'écrire leur légende mais, au contraire, de se concentrer sur la réalité de leur lutte.</p>
<p>Sorti en 2006 en autoproduction, « L'œil des zapatistes » comprend cinq courts-métrages : « La Terre sacrée » (2000), « La lutte pour l'eau » (2003), « Viva la vida » (2003), « La terre est à ceux qui la travaillent » (2004) et « Un long train qui s'appelle l'Autre Campagne » (2006).<br />En fil conducteur : une quête permanente d'autonomie. Pas question pour les indigènes du Chiapas, d'attendre quoi que ce soit d'un gouvernement qui ne tient jamais ses promesses.</p>
<p>Dans « La Terre sacrée », les zapatistes reviennent sur l’exploitation des terres et de ses habitant·es par les grands propriétaires du Chiapas. Il·les racontent aussi la résistance des peuples mayas à l'oppression et leur combat pour récupérer leurs droits.</p>
<p>Dans « La lutte pour l'eau », il est question de l'accès à l'eau potable, refusé à nombre de communautés indigènes du Chiapas. C'est pourquoi, les zapatistes ont trouvé des solutions communautaires et ont construit leurs propres systèmes d’eau potable. Le film aborde aussi, plus généralement, le refus des « mégaprojets » de développement comme celui du Plan Puebla Panama : destiné à développer le sud du Mexique et l'Amérique centrale à partir de 2001, ce plan prévoyait d'exproprier (encore) une partie des indigènes de leurs terres.</p>
<p>« Viva la vida » revient sur la prise militaire de San Cristóbal de Las Casas en 1994 et, neuf ans plus tard, sur la reprise de la ville pacifiquement pour y célébrer la nouvelle année et affirmer la lutte zapatiste dans une ambiance festive. Ils étaient 40.000 indigènes à participer, démentant ainsi le président Vicente Fox qui ne cessait d'annoncer que la guerre au Chiapas était terminée…</p>
<p>« La terre est à ceux qui la travaillent » traite de la situation dans le village de Bolon Aja’aw, à travers une rencontre entre les autorités zapatistes et les fonctionnaires du gouvernement fédéral mexicain. Le problème ? Le gouvernement fédéral a vendu la terre à des compagnies privées pour y construire des centres d’écotourisme…</p>
<p>Enfin, « Un long train qui s'appelle l'Autre Campagne » relate l'histoire de la caravane qui a traversé les États du Mexique en 2006. Le « Délégué Zéro », le commandant zapatiste Marcos, parcourt le Mexique à la rencontre de ceux et celles qui luttent « en bas à gauche ».</p>
<p>Le documentaire « L'œil des zapatistes » a été réalisé grâce au soutien de l'association Promedios, qui accompagne les communautés dans des projets d'autonomie en matière de communication, notamment audiovisuelle. C'est cette association qui a distribué le film en France.</p>
<p>Pour le consulter, rendez-vous sur <a href="http://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-619.html">http://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-619.html</a> et <a href="http://promediosfrance.free.fr/index.php">http://promediosfrance.free.fr/index.php</a></p>