# 44 François s'appelait Kao (février 2021) (Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale. http://www.rebonds.net/44francoissappelaitkao/139-recreations 2023-05-11T19:30:37+02:00 (Re)bonds.net Joomla! - Open Source Content Management « CIA – opération Laos », Marc Eberle 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/44francoissappelaitkao/139-recreations/673-ciaoperationlaos Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/opération_laos.jpg" /></p><p>Qui n’a pas entendu parler, un jour, de la guerre du Vietnam&nbsp;? Ne serait-ce que par le cinéma hollywoodien&nbsp;? Mais quel occidental sait qu’à la même époque, une guerre encore plus terrible secoua un autre pays d’Asie&nbsp;: le Laos&nbsp;? Le film de Marc Eberle revient sur cet épisode incroyable.</p> <p>Le Laos est le pays le plus bombardé de l’histoire. Au plus fort du conflit entre l’armée loyaliste, les communistes et les américains, l’aviation américaine larguait une bombe toutes les huit minutes sur le pays. Et la guerre dura quinze ans...<br />Cette guerre est dite « secrète&nbsp;»&nbsp;: les autorités américaines niaient alors y être engagées&nbsp;; les journalistes, focalisés sur le conflit au Vietnam, ne l’ont pas portée à la connaissance du grand public. Pourtant, c’est l’une des opérations parmi les plus importantes menées par la CIA et qui a engendré de nombreux crimes de guerre.</p> <p>Dans le documentaire «&nbsp;CIA - Opération Laos&nbsp;» (diffusé pour la première fois sur Arte en 2008), les principaux protagonistes de cette opération (anciens agents de la CIA, pilotes américains, combattants laotiens, reporters de guerre) nous conduisent jusqu'à l'emplacement stratégique du conflit : la base secrète de Long Tieng. Aujourd’hui désaffectée, la base aérienne était considérée comme la plus active du monde, mais aussi le centre du commerce de l'opium et de l'héroïne…</p> <p>On y voit aussi comment les populations ont été – sinon massacrées – enfermées dans un conflit typique de la Guerre froide&nbsp;: implacablement idéologique, absurde, sans issue. En ouverture du film, on découvre «&nbsp;l’armée secrète&nbsp;», des combattants laotiens abandonnés dans la jungle par les américains, et qui ne peuvent revenir à la vie civile sans risque d’être dénoncés comme collaborateurs et donc, exterminés. Parmi eux, des hmong…</p> <p>Le film est en accès libre et gratuit sur Daily Motion&nbsp;: &nbsp;<a href="https://www.dailymotion.com/video/xuawsh">https://www.dailymotion.com/video/xuawsh</a></p> <p>Et pour en savoir plus sur cette armée «&nbsp;secrète&nbsp;» hmong abandonnée dans la jungle, un reportage d’Envoyé Spécial, diffusé sur France 2, lui était consacré en 2005&nbsp;: <a href="https://www.dailymotion.com/video/xhty9">https://www.dailymotion.com/video/xhty9</a></p> <p>&nbsp;</p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/opération_laos.jpg" /></p><p>Qui n’a pas entendu parler, un jour, de la guerre du Vietnam&nbsp;? Ne serait-ce que par le cinéma hollywoodien&nbsp;? Mais quel occidental sait qu’à la même époque, une guerre encore plus terrible secoua un autre pays d’Asie&nbsp;: le Laos&nbsp;? Le film de Marc Eberle revient sur cet épisode incroyable.</p> <p>Le Laos est le pays le plus bombardé de l’histoire. Au plus fort du conflit entre l’armée loyaliste, les communistes et les américains, l’aviation américaine larguait une bombe toutes les huit minutes sur le pays. Et la guerre dura quinze ans...<br />Cette guerre est dite « secrète&nbsp;»&nbsp;: les autorités américaines niaient alors y être engagées&nbsp;; les journalistes, focalisés sur le conflit au Vietnam, ne l’ont pas portée à la connaissance du grand public. Pourtant, c’est l’une des opérations parmi les plus importantes menées par la CIA et qui a engendré de nombreux crimes de guerre.</p> <p>Dans le documentaire «&nbsp;CIA - Opération Laos&nbsp;» (diffusé pour la première fois sur Arte en 2008), les principaux protagonistes de cette opération (anciens agents de la CIA, pilotes américains, combattants laotiens, reporters de guerre) nous conduisent jusqu'à l'emplacement stratégique du conflit : la base secrète de Long Tieng. Aujourd’hui désaffectée, la base aérienne était considérée comme la plus active du monde, mais aussi le centre du commerce de l'opium et de l'héroïne…</p> <p>On y voit aussi comment les populations ont été – sinon massacrées – enfermées dans un conflit typique de la Guerre froide&nbsp;: implacablement idéologique, absurde, sans issue. En ouverture du film, on découvre «&nbsp;l’armée secrète&nbsp;», des combattants laotiens abandonnés dans la jungle par les américains, et qui ne peuvent revenir à la vie civile sans risque d’être dénoncés comme collaborateurs et donc, exterminés. Parmi eux, des hmong…</p> <p>Le film est en accès libre et gratuit sur Daily Motion&nbsp;: &nbsp;<a href="https://www.dailymotion.com/video/xuawsh">https://www.dailymotion.com/video/xuawsh</a></p> <p>Et pour en savoir plus sur cette armée «&nbsp;secrète&nbsp;» hmong abandonnée dans la jungle, un reportage d’Envoyé Spécial, diffusé sur France 2, lui était consacré en 2005&nbsp;: <a href="https://www.dailymotion.com/video/xhty9">https://www.dailymotion.com/video/xhty9</a></p> <p>&nbsp;</p> « Un million d’éléphants », Jean-Luc Cornette et Vanyda 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/44francoissappelaitkao/139-recreations/674-unmilliondelephants Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/un_million_déléphants.jpg" /></p><p>L’histoire du Laos est complexe. Comment la retranscrire avec justesse&nbsp;? La bédéiste Vanyda a choisi de raconter les bouleversements qu’a connus ce pays depuis les années 1930 jusqu’à aujourd’hui, à travers le parcours de sa propre famille.</p> <p>Elle a collaboré avec Jean-Luc Cornette pour réaliser l’album intitulé «&nbsp;Un million d’éléphants&nbsp;», paru aux éditions Futuropolis en janvier 2017.<br />Le titre fait référence au surnom donné au Laos au XIVe siècle, «&nbsp;le pays au million d’éléphants&nbsp;». Il est peu probable qu’il ait vécu une telle population de pachydermes sur ce petit territoire, mais leur présence a beaucoup marqué les esprits. Utilisés dans tous les aspects de la vie quotidienne (y compris les travaux de force qui les épuisent comme le débardage), les éléphants disparaissent peu à peu. Différents programmes, nationaux et internationaux, visent à les protéger et à développer de nouveau leur population <span style="font-size: 8pt;">(1).</span></p> <p>Mais ce que racontent Jean-Luc Cornette et Vanyda, c’est surtout l’histoire politique et sociale du Laos, au long des 90 années durant lesquelles ce pays d’Asie du Sud-Est subit les guerres et finit par devenir une dictature communiste (<em>lire aussi la rubrique (Re)visiter)</em>.<br />Les lecteur·ices partagent les douleurs et les espoirs des personnages de plusieurs générations. La narration – à plusieurs voix et selon plusieurs points de vue – n’est pas toujours évidente à suivre. Mais elle montre bien la complexité des situations et des ressentis.</p> <p>Vanyda est arrivée en France en 1979 et vit aujourd’hui à Lille. Elle a suivi ses études aux Beaux-Arts de Tournai en section bande dessinée. Autrice et illustratrice, elle a reçu de nombreux prix et a été sélectionnée au festival d’Angoulême.<br />Dans «&nbsp;Un million d’éléphants&nbsp;», elle signe l’illustration et laisse le scénario au belge Jean-Luc Cornette. D’abord illustrateur jeunesse, il est devenu auteur, notamment pour la célèbre série «&nbsp;Les enfants terribles&nbsp;» (parue chez Casterman). Il prend parfois les crayons seul comme dans l’adaptation de «&nbsp;La Perle&nbsp;» de John Steinbeck (éditions Futuropolis).</p> <p>Leur histoire du Laos est disponible en version papier, en librairie et bibliothèque (comme à la médiathèque de Bourges par exemple), mais aussi en version numérique sur le site de la maison d’édition Futuropolis.</p> <p>Pour en savoir plus et feuilleter la bande dessinée, rendez-vous sur&nbsp;: <a href="https://www.futuropolis.fr/9782754810777/un-million-d-elephants.html">https://www.futuropolis.fr/9782754810777/un-million-d-elephants.html</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">(1) A ce sujet, lire la bande dessinée «&nbsp;La longue marche des éléphants&nbsp;» de Troubs et Nicolas Dumontheuil, également chez Futuropolis.</span></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/un_million_déléphants.jpg" /></p><p>L’histoire du Laos est complexe. Comment la retranscrire avec justesse&nbsp;? La bédéiste Vanyda a choisi de raconter les bouleversements qu’a connus ce pays depuis les années 1930 jusqu’à aujourd’hui, à travers le parcours de sa propre famille.</p> <p>Elle a collaboré avec Jean-Luc Cornette pour réaliser l’album intitulé «&nbsp;Un million d’éléphants&nbsp;», paru aux éditions Futuropolis en janvier 2017.<br />Le titre fait référence au surnom donné au Laos au XIVe siècle, «&nbsp;le pays au million d’éléphants&nbsp;». Il est peu probable qu’il ait vécu une telle population de pachydermes sur ce petit territoire, mais leur présence a beaucoup marqué les esprits. Utilisés dans tous les aspects de la vie quotidienne (y compris les travaux de force qui les épuisent comme le débardage), les éléphants disparaissent peu à peu. Différents programmes, nationaux et internationaux, visent à les protéger et à développer de nouveau leur population <span style="font-size: 8pt;">(1).</span></p> <p>Mais ce que racontent Jean-Luc Cornette et Vanyda, c’est surtout l’histoire politique et sociale du Laos, au long des 90 années durant lesquelles ce pays d’Asie du Sud-Est subit les guerres et finit par devenir une dictature communiste (<em>lire aussi la rubrique (Re)visiter)</em>.<br />Les lecteur·ices partagent les douleurs et les espoirs des personnages de plusieurs générations. La narration – à plusieurs voix et selon plusieurs points de vue – n’est pas toujours évidente à suivre. Mais elle montre bien la complexité des situations et des ressentis.</p> <p>Vanyda est arrivée en France en 1979 et vit aujourd’hui à Lille. Elle a suivi ses études aux Beaux-Arts de Tournai en section bande dessinée. Autrice et illustratrice, elle a reçu de nombreux prix et a été sélectionnée au festival d’Angoulême.<br />Dans «&nbsp;Un million d’éléphants&nbsp;», elle signe l’illustration et laisse le scénario au belge Jean-Luc Cornette. D’abord illustrateur jeunesse, il est devenu auteur, notamment pour la célèbre série «&nbsp;Les enfants terribles&nbsp;» (parue chez Casterman). Il prend parfois les crayons seul comme dans l’adaptation de «&nbsp;La Perle&nbsp;» de John Steinbeck (éditions Futuropolis).</p> <p>Leur histoire du Laos est disponible en version papier, en librairie et bibliothèque (comme à la médiathèque de Bourges par exemple), mais aussi en version numérique sur le site de la maison d’édition Futuropolis.</p> <p>Pour en savoir plus et feuilleter la bande dessinée, rendez-vous sur&nbsp;: <a href="https://www.futuropolis.fr/9782754810777/un-million-d-elephants.html">https://www.futuropolis.fr/9782754810777/un-million-d-elephants.html</a></p> <p><span style="font-size: 8pt;">(1) A ce sujet, lire la bande dessinée «&nbsp;La longue marche des éléphants&nbsp;» de Troubs et Nicolas Dumontheuil, également chez Futuropolis.</span></p> La recette du NCUAV 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/44francoissappelaitkao/139-recreations/675-larecetteduncuav Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/ncuav_2.jpg" /></p><p>Vous voulez connaître une recette traditionnelle hmong&nbsp;? Pas facile... Mais lisez l’échange que Chiara Scordato, rédactrice de notre numéro, a eu avec des jeunes hmong par Internet et vous en saurez plus&nbsp;!</p> <p><span style="color: #ff00ff;"><strong>Chiara&nbsp;:</strong> Salut à tout le monde&nbsp;! Je cherche une recette de cuisine hmong à publier dans la section (Ré)créations, pourriez-vous me conseiller un site internet ? ou seriez-vous intéressés pour l'écrire et la publier en votre nom ? Encore merci.</span></p> <p><span style="color: #3366ff;"><strong>Maykao :</strong> Malheureusement, il n'y a pas de recettes propres hmong. Autrefois au Laos, nos parents n'étaient pas ouverts à la culture culinaire. Aujourd'hui, les plats que nous mangeons sont issus de recettes chinoises, viet, thaï et laotiennes. Le plat principal des hmong était (quand ils pouvaient se le permettre ou lors de grands repas familiaux) un bouillon de viande de porc avec des feuilles de moutarde verte ou du poulet poché accompagné de riz blanc et une purée de piments.</span><br /><span style="color: #3366ff;">Si tu viens manger chez moi, je te ferais un phô, un khao poun ou encore des nems mais je ne pourrais pas affirmer que c'est de la cuisine hmong.</span></p> <p><span style="color: #99cc00;"><strong>Jordan :&nbsp;</strong>Ce que je recommande en dessert typique hmong c'est le NCUAV au maïs ou au riz haha avec un bon caramel typiquement hmong.</span><br /><span style="color: #99cc00;">Mais comme vous l'avez très bien dit, nous les hmong n’avons pas de plat propre à nous, comme le cochon ou poulet bouilli.</span><br /><span style="color: #99cc00;">Un bon bol de riz avec de l'eau, ça nous suffit. Hahaha. C'est comme ça qu'on imagine d'autres saveurs&nbsp;: fermez les yeux en mangeant, vous verrez il y a plein de goûts... hahaha</span></p> <p><span style="color: #ff00ff;"><strong>Chiara :</strong>&nbsp;Merci à vous tous·tes pour ces réponses, je comprends mieux ! Jordan, aurais-tu une recette à proposer pour le NCUAV ?</span></p> <p><span style="color: #99cc00;"><strong>Jordan :</strong>&nbsp;Alors, c'est tout simple&nbsp;: c'est du riz gluant cuit mais qu'on passe au mortier pour en faire de la pâte pour ensuite la poêler et la manger avec un bon coulis de caramel. Par contre, cette recette demande de la force. Personnellement, avec ma grand-mère, pour bien faire la pâte, on utilise une machine à saucisses ?</span></p> <p><strong>Voici donc la recette des NCUAV (depuis la chaine Youtube de #gaohmongcooking ) :</strong><br />Ingrédients : pour 20 galettes, 2 kg de riz gluant et de l’huile neutre.<br />Matériel&nbsp;: un récipient pour laver le riz, un hachoir électrique ou une machine à mochi <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, une poêle.</p> <p>1. Laver le riz plusieurs fois pour retirer l’excès d’amidon. <br />2. Le laisser tremper recouvert d’eau pendant une nuit.<br />3. Le lendemain, cuire le riz gluant à la vapeur pendant 30 minutes. Mélanger avec une spatule pour une cuisson homogène. Une fois cuit, laisser tiédir. <br />4. Passer le riz gluant dans un hachoir électrique et le déposer sur un plat légèrement huilé. <br />5. Faire des boules de 100 g, envelopper chaque boule dans du papier cuisson, les aplatir avec un rouleau à pâtisserie. <br />6. Réchauffer dans une poêle avec le papier cuisson à feux doux, en le retournant régulièrement. <br />7. Quand la surface de la galette est devenue plutôt croquante, c’est prêt&nbsp;!</p> <p>Vous pouvez déguster avec du caramel.</p> <p><span style="font-size: 8pt;">(1) Si vous ne disposez pas d’un hachoir électrique, vous pouvez utiliser de la farine de riz gluant à la place du riz. Il suffira de la cuire directement dans de l’eau bouillante (la proportion est&nbsp;: 1 tasse de farine pour une demi tasse d’eau). Une fois la farine cuite, passer directement à l’étape 5.</span></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/HMONG_1/ncuav_2.jpg" /></p><p>Vous voulez connaître une recette traditionnelle hmong&nbsp;? Pas facile... Mais lisez l’échange que Chiara Scordato, rédactrice de notre numéro, a eu avec des jeunes hmong par Internet et vous en saurez plus&nbsp;!</p> <p><span style="color: #ff00ff;"><strong>Chiara&nbsp;:</strong> Salut à tout le monde&nbsp;! Je cherche une recette de cuisine hmong à publier dans la section (Ré)créations, pourriez-vous me conseiller un site internet ? ou seriez-vous intéressés pour l'écrire et la publier en votre nom ? Encore merci.</span></p> <p><span style="color: #3366ff;"><strong>Maykao :</strong> Malheureusement, il n'y a pas de recettes propres hmong. Autrefois au Laos, nos parents n'étaient pas ouverts à la culture culinaire. Aujourd'hui, les plats que nous mangeons sont issus de recettes chinoises, viet, thaï et laotiennes. Le plat principal des hmong était (quand ils pouvaient se le permettre ou lors de grands repas familiaux) un bouillon de viande de porc avec des feuilles de moutarde verte ou du poulet poché accompagné de riz blanc et une purée de piments.</span><br /><span style="color: #3366ff;">Si tu viens manger chez moi, je te ferais un phô, un khao poun ou encore des nems mais je ne pourrais pas affirmer que c'est de la cuisine hmong.</span></p> <p><span style="color: #99cc00;"><strong>Jordan :&nbsp;</strong>Ce que je recommande en dessert typique hmong c'est le NCUAV au maïs ou au riz haha avec un bon caramel typiquement hmong.</span><br /><span style="color: #99cc00;">Mais comme vous l'avez très bien dit, nous les hmong n’avons pas de plat propre à nous, comme le cochon ou poulet bouilli.</span><br /><span style="color: #99cc00;">Un bon bol de riz avec de l'eau, ça nous suffit. Hahaha. C'est comme ça qu'on imagine d'autres saveurs&nbsp;: fermez les yeux en mangeant, vous verrez il y a plein de goûts... hahaha</span></p> <p><span style="color: #ff00ff;"><strong>Chiara :</strong>&nbsp;Merci à vous tous·tes pour ces réponses, je comprends mieux ! Jordan, aurais-tu une recette à proposer pour le NCUAV ?</span></p> <p><span style="color: #99cc00;"><strong>Jordan :</strong>&nbsp;Alors, c'est tout simple&nbsp;: c'est du riz gluant cuit mais qu'on passe au mortier pour en faire de la pâte pour ensuite la poêler et la manger avec un bon coulis de caramel. Par contre, cette recette demande de la force. Personnellement, avec ma grand-mère, pour bien faire la pâte, on utilise une machine à saucisses ?</span></p> <p><strong>Voici donc la recette des NCUAV (depuis la chaine Youtube de #gaohmongcooking ) :</strong><br />Ingrédients : pour 20 galettes, 2 kg de riz gluant et de l’huile neutre.<br />Matériel&nbsp;: un récipient pour laver le riz, un hachoir électrique ou une machine à mochi <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, une poêle.</p> <p>1. Laver le riz plusieurs fois pour retirer l’excès d’amidon. <br />2. Le laisser tremper recouvert d’eau pendant une nuit.<br />3. Le lendemain, cuire le riz gluant à la vapeur pendant 30 minutes. Mélanger avec une spatule pour une cuisson homogène. Une fois cuit, laisser tiédir. <br />4. Passer le riz gluant dans un hachoir électrique et le déposer sur un plat légèrement huilé. <br />5. Faire des boules de 100 g, envelopper chaque boule dans du papier cuisson, les aplatir avec un rouleau à pâtisserie. <br />6. Réchauffer dans une poêle avec le papier cuisson à feux doux, en le retournant régulièrement. <br />7. Quand la surface de la galette est devenue plutôt croquante, c’est prêt&nbsp;!</p> <p>Vous pouvez déguster avec du caramel.</p> <p><span style="font-size: 8pt;">(1) Si vous ne disposez pas d’un hachoir électrique, vous pouvez utiliser de la farine de riz gluant à la place du riz. Il suffira de la cuire directement dans de l’eau bouillante (la proportion est&nbsp;: 1 tasse de farine pour une demi tasse d’eau). Une fois la farine cuite, passer directement à l’étape 5.</span></p>