# 45 La méthanisation (mars 2021)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/45lamethanisation/141-recreations2023-05-11T19:30:59+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« Ceux qui sèment », Agro & sac à dos2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/45lamethanisation/141-recreations/677-ceuxquisementagro-sacadosSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/ceux-qui-sement-affiche.jpg" /></p><p>Environ 80 % de la production alimentaire mondiale proviennent de l'agriculture « familiale ». Mais derrière ce terme, se cachent des réalités bien différentes que l'on vive dans l'hémisphère nord ou l'hémisphère sud. Un collectif d'étudiant·es a voulu en savoir plus et livre le fruit de ses réflexions dans un film documentaire intitulé « Ceux qui sèment ».</p>
<p>A l'occasion de l'année internationale de l'agriculture familiale – décrétée en 2014 par l'Assemblée des Nations Unies – de jeunes agronomes ont profité de leur formation et de leurs stages pour rencontrer des agriculteur·ices aux quatre coins du monde : en Inde, au Cameroun, en Equateur, en France et au Canada notamment. Il·les ont aussi interrogé consommateur·ices et chercheurs pour tenter de dessiner le portrait de l'agriculture familiale d'aujourd'hui.</p>
<p>Si leur documentaire présente une mosaïque de situations et de contextes, il montre aussi que les défis que doivent relever les agriculteur·ices sont partout les mêmes : parvenir à vivre de son activité tout en produisant une alimentation de qualité, avec des méthodes respectueuses des êtres vivants et de leur environnement.</p>
<p>Comment ne plus dépendre des prix établis sur les marchés des bourses mondiales ? Comment empêcher la financiarisation des terres, qui les confisquent aux agriculteur·ices au profit d'investisseurs ? Comment co-construire le système agricole avec les consommateur·ices ? Comment peser sur les politiques publiques qui soutiennent un modèle plutôt qu'un autre ?<br />Autant de questions abordées dans ce film, sous un angle non pas romantique mais très pragmatique. De véritables solutions sont par ailleurs proposées dans les domaines de l'agroécologie, de l'agroforesterie, de la complantation ou encore des diversifications, des coopératives, des associations pour le maintien de l'agriculture paysanne...<br /><em>« La vraie question n'est peut-être pas de savoir qui nous nourrira demain mais plutôt comment nos sociétés aideront ceux qui sèment à cultiver l'avenir ? »</em> peut-on entendre en guise de conclusion.</p>
<p>Réalisé par Pierre Fromentin, « Ceux qui sèment » a été produit et écrit par l'association Agro & Sac à dos basée à Montpellier et constituée d'une trentaine d'agronomes.<br />Il·les diffusent actuellement leur second long métrage intitulé « Nourrir le changement ».</p>
<p>« Ceux qui sèment » est visible gratuitement ici : <a href="https://www.dahu.bio/base-de-connaissance/films/ceux-qui-sement">https://www.dahu.bio/base-de-connaissance/films/ceux-qui-sement</a><br />Plus de renseignements sur Agro & Sac à dos et son nouveau film là : <a href="https://www.nourrirlechangement-lefilm.fr/">https://www.nourrirlechangement-lefilm.fr/</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/ceux-qui-sement-affiche.jpg" /></p><p>Environ 80 % de la production alimentaire mondiale proviennent de l'agriculture « familiale ». Mais derrière ce terme, se cachent des réalités bien différentes que l'on vive dans l'hémisphère nord ou l'hémisphère sud. Un collectif d'étudiant·es a voulu en savoir plus et livre le fruit de ses réflexions dans un film documentaire intitulé « Ceux qui sèment ».</p>
<p>A l'occasion de l'année internationale de l'agriculture familiale – décrétée en 2014 par l'Assemblée des Nations Unies – de jeunes agronomes ont profité de leur formation et de leurs stages pour rencontrer des agriculteur·ices aux quatre coins du monde : en Inde, au Cameroun, en Equateur, en France et au Canada notamment. Il·les ont aussi interrogé consommateur·ices et chercheurs pour tenter de dessiner le portrait de l'agriculture familiale d'aujourd'hui.</p>
<p>Si leur documentaire présente une mosaïque de situations et de contextes, il montre aussi que les défis que doivent relever les agriculteur·ices sont partout les mêmes : parvenir à vivre de son activité tout en produisant une alimentation de qualité, avec des méthodes respectueuses des êtres vivants et de leur environnement.</p>
<p>Comment ne plus dépendre des prix établis sur les marchés des bourses mondiales ? Comment empêcher la financiarisation des terres, qui les confisquent aux agriculteur·ices au profit d'investisseurs ? Comment co-construire le système agricole avec les consommateur·ices ? Comment peser sur les politiques publiques qui soutiennent un modèle plutôt qu'un autre ?<br />Autant de questions abordées dans ce film, sous un angle non pas romantique mais très pragmatique. De véritables solutions sont par ailleurs proposées dans les domaines de l'agroécologie, de l'agroforesterie, de la complantation ou encore des diversifications, des coopératives, des associations pour le maintien de l'agriculture paysanne...<br /><em>« La vraie question n'est peut-être pas de savoir qui nous nourrira demain mais plutôt comment nos sociétés aideront ceux qui sèment à cultiver l'avenir ? »</em> peut-on entendre en guise de conclusion.</p>
<p>Réalisé par Pierre Fromentin, « Ceux qui sèment » a été produit et écrit par l'association Agro & Sac à dos basée à Montpellier et constituée d'une trentaine d'agronomes.<br />Il·les diffusent actuellement leur second long métrage intitulé « Nourrir le changement ».</p>
<p>« Ceux qui sèment » est visible gratuitement ici : <a href="https://www.dahu.bio/base-de-connaissance/films/ceux-qui-sement">https://www.dahu.bio/base-de-connaissance/films/ceux-qui-sement</a><br />Plus de renseignements sur Agro & Sac à dos et son nouveau film là : <a href="https://www.nourrirlechangement-lefilm.fr/">https://www.nourrirlechangement-lefilm.fr/</a></p>
<p> </p>« Splann ! »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/45lamethanisation/141-recreations/678-splannSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/SPLANN-SITE.jpg" /></p><p>« Splann » signifie à la fois « évident », « brillant », « éclatant », « superbe » en breton. C'est le nom choisi par une jeune association basée à Guingamp dans les Côtes-d'Armor, dont le but est de <em>« produire des enquêtes journalistiques d'utilité publique en Bretagne et dans le monde »</em>. Une réponse aux pressions quasi constantes exercées actuellement sur les journalistes, notamment dans le domaine de l'agroalimentaire…</p>
<p>Elle s'annonce comme la première Organisation Non Gouvernementale (ONG) entièrement dédiée à l'investigation journalistique en Bretagne. Splann ! regroupe des journalistes pour la plupart breton·nes mais aussi des citoyen·nes qui souhaitent soutenir le journalisme indépendant.<br />Un comité éditorial sélectionne les sujets puis missionne des journalistes pour travailler sur un temps long. Leur rémunération est assurée par les adhésions et les dons.<em> « Les fondations d’entreprise ou rattachées à des partis politiques sont exclues des sources de financement, tout comme les subventions publiques ou les dons d’entreprises »</em>, peut-on lire sur le site Internet de l'association.<br />Les articles sont cédés, gratuitement, à des médias partenaires sans aucune contrepartie mais à condition qu'ils les publient également gratuitement. Le but ? Toucher un public le plus large possible.</p>
<p>Splann ! est parrainé par Disclose, fondé il y a deux ans par des journalistes d'investigation indépendants. Sans actionnaires, sans publicité et en accès libre, Disclose est un web-média à but non lucratif financé par le don.</p>
<p>Si ce type de médias se multiplient, c'est pour desserrer l'étau sur les journalistes qui entendent travailler en dehors de toute pression des sphères économique et politique. C'est aussi pour permettre de renouer la confiance avec un lectorat toujours plus suspicieux quant à l'honnêteté – trop souvent appelée « objectivité » – de ceux et celles qui l'informent.</p>
<p>En Bretagne par exemple, il est devenu difficile de parler de prolifération des algues vertes, de puissance de l’industrie agroalimentaire, des nouvelles infrastructures énergétiques, de la présence militaire sur certains projets, de connivences politiques, de radicalisation des luttes sociales et environnementales… <em>« Malheureusement, l’accès à l’information se complique quand les entreprises comme les élu·es se replient derrière une armée de communicant·es,</em> regrettent les membres de Splann ! <em>Travailler devient une bataille, lorsque les procédures-bâillons et des dispositions liberticides se multiplient. »</em><br />Splann ! contribue donc à proposer un nouveau modèle de production, de partage et de financement de l'information.</p>
<p>Pour en savoir plus et soutenir l'association, rendez-vous sur le site : <a href="https://splann.org/">https://splann.org/</a><br />Le projet et les articles de Disclose sont visibles ici : <a href="https://disclose.ngo/">https://disclose.ngo/</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/SPLANN-SITE.jpg" /></p><p>« Splann » signifie à la fois « évident », « brillant », « éclatant », « superbe » en breton. C'est le nom choisi par une jeune association basée à Guingamp dans les Côtes-d'Armor, dont le but est de <em>« produire des enquêtes journalistiques d'utilité publique en Bretagne et dans le monde »</em>. Une réponse aux pressions quasi constantes exercées actuellement sur les journalistes, notamment dans le domaine de l'agroalimentaire…</p>
<p>Elle s'annonce comme la première Organisation Non Gouvernementale (ONG) entièrement dédiée à l'investigation journalistique en Bretagne. Splann ! regroupe des journalistes pour la plupart breton·nes mais aussi des citoyen·nes qui souhaitent soutenir le journalisme indépendant.<br />Un comité éditorial sélectionne les sujets puis missionne des journalistes pour travailler sur un temps long. Leur rémunération est assurée par les adhésions et les dons.<em> « Les fondations d’entreprise ou rattachées à des partis politiques sont exclues des sources de financement, tout comme les subventions publiques ou les dons d’entreprises »</em>, peut-on lire sur le site Internet de l'association.<br />Les articles sont cédés, gratuitement, à des médias partenaires sans aucune contrepartie mais à condition qu'ils les publient également gratuitement. Le but ? Toucher un public le plus large possible.</p>
<p>Splann ! est parrainé par Disclose, fondé il y a deux ans par des journalistes d'investigation indépendants. Sans actionnaires, sans publicité et en accès libre, Disclose est un web-média à but non lucratif financé par le don.</p>
<p>Si ce type de médias se multiplient, c'est pour desserrer l'étau sur les journalistes qui entendent travailler en dehors de toute pression des sphères économique et politique. C'est aussi pour permettre de renouer la confiance avec un lectorat toujours plus suspicieux quant à l'honnêteté – trop souvent appelée « objectivité » – de ceux et celles qui l'informent.</p>
<p>En Bretagne par exemple, il est devenu difficile de parler de prolifération des algues vertes, de puissance de l’industrie agroalimentaire, des nouvelles infrastructures énergétiques, de la présence militaire sur certains projets, de connivences politiques, de radicalisation des luttes sociales et environnementales… <em>« Malheureusement, l’accès à l’information se complique quand les entreprises comme les élu·es se replient derrière une armée de communicant·es,</em> regrettent les membres de Splann ! <em>Travailler devient une bataille, lorsque les procédures-bâillons et des dispositions liberticides se multiplient. »</em><br />Splann ! contribue donc à proposer un nouveau modèle de production, de partage et de financement de l'information.</p>
<p>Pour en savoir plus et soutenir l'association, rendez-vous sur le site : <a href="https://splann.org/">https://splann.org/</a><br />Le projet et les articles de Disclose sont visibles ici : <a href="https://disclose.ngo/">https://disclose.ngo/</a></p>« Transrural initiatives »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/45lamethanisation/141-recreations/679-transruralinitiativesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/TRI-483-OK_compressed-1_pages-to-jpg-0001-233x300.jpg" /></p><p>« Vivre ensemble », « ménager les ressources », « un autre développement »… Les noms des rubriques de la revue Transrural initiatives donnent le ton : celui d'un média qui décloisonne les sujets qui touchent au monde rural et les relie directement à ceux qui intéressent la société tout entière.</p>
<p>Bimestrielle, Transrural initiatives est publiée par l’ADIR (Agence de Diffusion et d’Information Rurales) qui regroupent les réseaux Civam, Relier et des Crefad, ainsi que le Mouvement Rural des Jeunes Chrétiens (MRJC) et Cap Rural. Elle est réalisée par une équipe de militant·es associatif·ves, animateur·ices et journalistes. Elle part des initiatives locales pour traiter de problématiques telles que l’aménagement du territoire, l’énergie, l'agriculture… en mettant à l'honneur des alternatives concrètes au modèle de développement dominant.</p>
<p>Sans publicité, indépendante de toute structure syndicale ou politique, elle vit essentiellement grâce aux abonnements.</p>
<p>Au sommaire du dernier numéro ? Intervenir sur les violences faites aux femmes en milieu rural ; l'HVE (Haute Valeur Energétique), symbole d'une agro-écologie marketing ; des habitats alternatifs contre le bétonnage ; rapprocher médias et jeunes ruraux ; ou encore le pain politique...</p>
<p>Une partie des articles est en accès libre sur le site Internet : <a href="http://www.transrural-initiatives.org">http://www.transrural-initiatives.org</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/TRI-483-OK_compressed-1_pages-to-jpg-0001-233x300.jpg" /></p><p>« Vivre ensemble », « ménager les ressources », « un autre développement »… Les noms des rubriques de la revue Transrural initiatives donnent le ton : celui d'un média qui décloisonne les sujets qui touchent au monde rural et les relie directement à ceux qui intéressent la société tout entière.</p>
<p>Bimestrielle, Transrural initiatives est publiée par l’ADIR (Agence de Diffusion et d’Information Rurales) qui regroupent les réseaux Civam, Relier et des Crefad, ainsi que le Mouvement Rural des Jeunes Chrétiens (MRJC) et Cap Rural. Elle est réalisée par une équipe de militant·es associatif·ves, animateur·ices et journalistes. Elle part des initiatives locales pour traiter de problématiques telles que l’aménagement du territoire, l’énergie, l'agriculture… en mettant à l'honneur des alternatives concrètes au modèle de développement dominant.</p>
<p>Sans publicité, indépendante de toute structure syndicale ou politique, elle vit essentiellement grâce aux abonnements.</p>
<p>Au sommaire du dernier numéro ? Intervenir sur les violences faites aux femmes en milieu rural ; l'HVE (Haute Valeur Energétique), symbole d'une agro-écologie marketing ; des habitats alternatifs contre le bétonnage ; rapprocher médias et jeunes ruraux ; ou encore le pain politique...</p>
<p>Une partie des articles est en accès libre sur le site Internet : <a href="http://www.transrural-initiatives.org">http://www.transrural-initiatives.org</a></p>Les soulèvements de la Terre2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/45lamethanisation/141-recreations/682-lessoulevementsdelaterreSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/LSDLT_affiche_prevalayepetit.jpg" /></p><p>Un ensemble de fermes, de territoires en lutte, de forces politiques, de réseaux et de collectifs viennent de lancer « les soulèvements de la Terre ». Un printemps d’actions, d’occupations de terres et de blocages d’industries empoisonnant les sols se dessine. Après le Jardin des Vaîtes à Besançon, rendez-vous les 10 et 11 avril à Rennes.</p>
<p style="text-align: left;">Rendez-vous dès 10 heures, mail François-Miterrand pour une manifestation jusqu'à la Prévalaye.</p>
<p style="text-align: left;">La Prévalaye est un espace de 450 hectares à la limite ouest de la ville de Rennes. Un espace naturel de cette taille, partie intégrante de la fameuse « ceinture verte » de Rennes, attire les convoitises de plus en plus de projets « artificialisateurs ». Ces derniers préfigurent une urbanisation qui ne dit pas son nom, vu la métropolisation à marche forcée du territoire. Depuis l'été 2020, plusieurs collectifs et associations écologiques rennaises (Extinction Rebellion - Youth For Climate - Alternatiba - ANV Cop 21 - Attac - Résistance Ecologiste Rennes - Brigade d'intervention champêtre - Réseau de Ravitaillement des Luttes en Pays Rennais et personnes non encartées) - se sont liguées avec le Collectif de sauvegarde de la Prévalaye pour contrer le projet destructeur et imposé d'extension des infrastructures du Stade Rennais Football Club à la Prévalaye. Projet soutenu par la majorité « sociale-écologiste » rennaise (Ville et Métropole). Les terres de la Piverdière doivent rester allouées à la pratique d'activités de très faible empreinte écologique et voir (ré)installer des projets d'agriculture urbaine paysanne, résiliente et de proximité.<br />Cette année, la défense de la Prévalaye s'est accélérée : manifestation pour le climat, rassemblement, plantation rébellion. Des centaines de personnes étaient présentes à chaque fois. Fort de ces moments, les collectifs en lutte proposent un week-end entier de manifestation et de plantations les 10 et 11 avril à Rennes et à la Prévalaye.</p>
<p style="text-align: left;">Pour l'instant, le week-end de mobilisation est maintenu malgré le nouveau confinement. Les rassemblements sont déclarés, et l'évènement est pensé dans le respect des gestes barrières. La Prévalaye étant un très grand site en plein air, il sera possible de s'étendre sur place et ainsi d'éviter des concentrations de personnes. Du gel hydro-alcoolique sera disponible. Pour toute demande d'informations : <a href="mailto:defense-prevalaye@riseup.net">defense-prevalaye@riseup.net</a></p>
<p style="text-align: left;">L'appel pour les soulèvements de la Terre, tous les détails de ce week-end et des prochains rendez-vous sont à retrouver sur <a href="https://lessoulevementsdelaterre.org/">https://lessoulevementsdelaterre.org/</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/METHANISATION/LSDLT_affiche_prevalayepetit.jpg" /></p><p>Un ensemble de fermes, de territoires en lutte, de forces politiques, de réseaux et de collectifs viennent de lancer « les soulèvements de la Terre ». Un printemps d’actions, d’occupations de terres et de blocages d’industries empoisonnant les sols se dessine. Après le Jardin des Vaîtes à Besançon, rendez-vous les 10 et 11 avril à Rennes.</p>
<p style="text-align: left;">Rendez-vous dès 10 heures, mail François-Miterrand pour une manifestation jusqu'à la Prévalaye.</p>
<p style="text-align: left;">La Prévalaye est un espace de 450 hectares à la limite ouest de la ville de Rennes. Un espace naturel de cette taille, partie intégrante de la fameuse « ceinture verte » de Rennes, attire les convoitises de plus en plus de projets « artificialisateurs ». Ces derniers préfigurent une urbanisation qui ne dit pas son nom, vu la métropolisation à marche forcée du territoire. Depuis l'été 2020, plusieurs collectifs et associations écologiques rennaises (Extinction Rebellion - Youth For Climate - Alternatiba - ANV Cop 21 - Attac - Résistance Ecologiste Rennes - Brigade d'intervention champêtre - Réseau de Ravitaillement des Luttes en Pays Rennais et personnes non encartées) - se sont liguées avec le Collectif de sauvegarde de la Prévalaye pour contrer le projet destructeur et imposé d'extension des infrastructures du Stade Rennais Football Club à la Prévalaye. Projet soutenu par la majorité « sociale-écologiste » rennaise (Ville et Métropole). Les terres de la Piverdière doivent rester allouées à la pratique d'activités de très faible empreinte écologique et voir (ré)installer des projets d'agriculture urbaine paysanne, résiliente et de proximité.<br />Cette année, la défense de la Prévalaye s'est accélérée : manifestation pour le climat, rassemblement, plantation rébellion. Des centaines de personnes étaient présentes à chaque fois. Fort de ces moments, les collectifs en lutte proposent un week-end entier de manifestation et de plantations les 10 et 11 avril à Rennes et à la Prévalaye.</p>
<p style="text-align: left;">Pour l'instant, le week-end de mobilisation est maintenu malgré le nouveau confinement. Les rassemblements sont déclarés, et l'évènement est pensé dans le respect des gestes barrières. La Prévalaye étant un très grand site en plein air, il sera possible de s'étendre sur place et ainsi d'éviter des concentrations de personnes. Du gel hydro-alcoolique sera disponible. Pour toute demande d'informations : <a href="mailto:defense-prevalaye@riseup.net">defense-prevalaye@riseup.net</a></p>
<p style="text-align: left;">L'appel pour les soulèvements de la Terre, tous les détails de ce week-end et des prochains rendez-vous sont à retrouver sur <a href="https://lessoulevementsdelaterre.org/">https://lessoulevementsdelaterre.org/</a></p>