# 52 L'eau source de débats (2) (novembre 2021)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/52leausourcededebats2/155-recreations2023-05-11T19:33:22+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« Osmose », Grégory Jolivet2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/52leausourcededebats2/155-recreations/731-osmosegregoryjolivetSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/livret_osmose.jpg" /></p><p><em>« Chaque fois, remonter est un choix. C'est moi qui décide de retrouver ma condition humaine, mètre après mètre, en retournant vers la lumière. »</em> Cette citation d'Umberto Pelizzari, apnéiste italien, accompagne la sortie du nouvel album de Grégory Jolivet. Le joueur de vielle, qui fait sonner son instrument d'une manière contemporaine, propose au public une immersion pleine de surprises...</p>
<p>Grégory Jolivet est réputé pour être hyper actif. Musicien professionnel depuis 2001 et professeur de vielle, il multiplie les collaborations, les concerts, les enregistrements d'albums, les animations de stages. Jusqu'au jour où la corde a cassé. Il lui a fallu apprivoiser la pénombre pour retourner vers la lumière, apprendre à respirer, rencontrer le silence pour à nouveau entendre la musique… Ainsi, c'est dans la plongée sous-marine et la pratique de l'apnée que Grégory Jolivet a pu se ressourcer.</p>
<p>Il livre cette expérience très personnelle dans son nouvel album solo intitulé « Osmose ». A travers sept tonalités, du rouge au violet, associées à des sons et des émotions, il invite le public à un voyage intérieur. Chaque morceau raconte une histoire et dégage une ambiance particulière, tantôt relaxante, tantôt électrisante… Personne ne peut y rester insensible : au mieux, parce que ses compositions vibrantes touchent au cœur ; au moins, parce que la manière dont il joue de la vielle à roue surprend. Grégory Jolivet utilise toutes les possibilités de cet instrument traditionnel, mais développe aussi des techniques « électro » comme du tapping (à une ou deux mains pour se libérer de l’usage de la roue), des effets grâce à une pédale branchée sur l'instrument ou encore en imitant les guitares lapsteel <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>. Ses expériences au sein d'Organic Bananas (un duo de musique électro improvisée proche de la trans) et du Grand Barouf (avec un Fender Rhodes) lui ont permis de façonner ce son désormais reconnaissable. Il a également sillonné les scènes d'Europe et du monde avec des groupes tels que La Machine, Blowzabella, Longskateurs...</p>
<p>Formé à partir de 1991 à l'école nationale de musique de Bourges<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span> sous la direction de Laurent Bitaud, c'est dans les jardins de cette ville qu'il a interprété pour la première fois « Osmose » cet été. Il décline son album selon deux formules, concert ou bal.</p>
<p>Rendez-vous sur le site du Grand Barbichon Prod' – maison de production et de diffusion installée dans le Cher – pour connaître les prochaines dates, écouter des extraits de l'album et le commander : <a href="https://www.legrandbarbichonprod.com/spectacles/osmose-5">https://www.legrandbarbichonprod.com/spectacles/osmose-5</a></p>
<p>Pour en savoir plus sur Grégory Jolivet : <a href="http://www.gregoryjolivet.com">http://www.gregoryjolivet.com</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Guitare lap steel : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Lap_steel_guitar">https://fr.wikipedia.org/wiki/Lap_steel_guitar</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Devenue aujourd'hui conservatoire à rayonnement départemental : <a href="https://www.ville-bourges.fr/site/conservatoire-musique-danse-theatre">https://www.ville-bourges.fr/site/conservatoire-musique-danse-theatre</a></span></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/livret_osmose.jpg" /></p><p><em>« Chaque fois, remonter est un choix. C'est moi qui décide de retrouver ma condition humaine, mètre après mètre, en retournant vers la lumière. »</em> Cette citation d'Umberto Pelizzari, apnéiste italien, accompagne la sortie du nouvel album de Grégory Jolivet. Le joueur de vielle, qui fait sonner son instrument d'une manière contemporaine, propose au public une immersion pleine de surprises...</p>
<p>Grégory Jolivet est réputé pour être hyper actif. Musicien professionnel depuis 2001 et professeur de vielle, il multiplie les collaborations, les concerts, les enregistrements d'albums, les animations de stages. Jusqu'au jour où la corde a cassé. Il lui a fallu apprivoiser la pénombre pour retourner vers la lumière, apprendre à respirer, rencontrer le silence pour à nouveau entendre la musique… Ainsi, c'est dans la plongée sous-marine et la pratique de l'apnée que Grégory Jolivet a pu se ressourcer.</p>
<p>Il livre cette expérience très personnelle dans son nouvel album solo intitulé « Osmose ». A travers sept tonalités, du rouge au violet, associées à des sons et des émotions, il invite le public à un voyage intérieur. Chaque morceau raconte une histoire et dégage une ambiance particulière, tantôt relaxante, tantôt électrisante… Personne ne peut y rester insensible : au mieux, parce que ses compositions vibrantes touchent au cœur ; au moins, parce que la manière dont il joue de la vielle à roue surprend. Grégory Jolivet utilise toutes les possibilités de cet instrument traditionnel, mais développe aussi des techniques « électro » comme du tapping (à une ou deux mains pour se libérer de l’usage de la roue), des effets grâce à une pédale branchée sur l'instrument ou encore en imitant les guitares lapsteel <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>. Ses expériences au sein d'Organic Bananas (un duo de musique électro improvisée proche de la trans) et du Grand Barouf (avec un Fender Rhodes) lui ont permis de façonner ce son désormais reconnaissable. Il a également sillonné les scènes d'Europe et du monde avec des groupes tels que La Machine, Blowzabella, Longskateurs...</p>
<p>Formé à partir de 1991 à l'école nationale de musique de Bourges<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span> sous la direction de Laurent Bitaud, c'est dans les jardins de cette ville qu'il a interprété pour la première fois « Osmose » cet été. Il décline son album selon deux formules, concert ou bal.</p>
<p>Rendez-vous sur le site du Grand Barbichon Prod' – maison de production et de diffusion installée dans le Cher – pour connaître les prochaines dates, écouter des extraits de l'album et le commander : <a href="https://www.legrandbarbichonprod.com/spectacles/osmose-5">https://www.legrandbarbichonprod.com/spectacles/osmose-5</a></p>
<p>Pour en savoir plus sur Grégory Jolivet : <a href="http://www.gregoryjolivet.com">http://www.gregoryjolivet.com</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Guitare lap steel : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Lap_steel_guitar">https://fr.wikipedia.org/wiki/Lap_steel_guitar</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Devenue aujourd'hui conservatoire à rayonnement départemental : <a href="https://www.ville-bourges.fr/site/conservatoire-musique-danse-theatre">https://www.ville-bourges.fr/site/conservatoire-musique-danse-theatre</a></span></p>
<p> </p>La sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/52leausourcededebats2/155-recreations/732-lasonothequedumuseaumdhistoirenaturelleSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/sonothèque.jpg" /></p><p><em></em>Documenter les sons du vivant, afin de mieux connaître et protéger la biodiversité : c'est le but des bio-acousticien·ne·s dont le plus célèbre est sans doute l'Américain Bernie Krause. En France, des chercheur·se·s comme des audio-naturalistes enrichissent la sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris : un témoignage précieux de l'évolution des espèces, de leurs habitats et par conséquent, des dangers qui les guettent.</p>
<p><em>« Les sciences de l'environnement ont traditionnellement essayé de comprendre le monde en l'observant, mais une compréhension bien plus profonde peut être acquise en l'écoutant »</em>, assure Bernie Krause, qui enregistre les sons de nos environnements naturels depuis plus de cinquante ans<span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>. C'est ainsi qu'il capte la « biophonie » (concept qu'il a lui-même développé), l'espace composé de tous les sons générés par les organismes d'un habitat à un moment et un lieu donnés.<br />Lors d'une conférence <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il raconte l'histoire d'une entreprise d'exploitation forestière ayant convaincu les habitant·e·s d'une forêt américaine qu'une coupe disséminée des arbres serait plus profitable à la biodiversité qu'une coupe groupée. Visuellement, impossible pour l'œil humain de voir une quelconque altération de l'habitat naturel des oiseaux. Mais grâce à l'enregistrement de la biophonie avant et après l'opération de coupes, Bernie Krause a pu prouver la disparition de nombreuses espèces. <em>« La capture visuelle crée implicitement un cadre autour d'une perspective frontale limitée, dans un contexte spatial limité, alors qu'un environnement sonore élargit ce cadre jusqu'à ce qu'il couvre 360 degrés, en nous enveloppant complètement »</em>, souligne-t-il.<br />En France, c'est dans cet esprit qu'une quarantaine de contributeur·ice·s participent à la sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle : il·le·s sont étudiant·e·s, chercheur·se·s en éco-acoustique, audio-naturalistes, ornithologues ou encore éthologues. Tou·te·s sont passionné·e·s par les modes de communication des animaux. Pour mieux les connaître, il·le·s les écoutent, les enregistrent et offrent le fruit de leurs travaux au Muséum. <br />Accessible à tou·te·s gratuitement, la sonothèque a un double objectif : offrir au public <em>« un ensemble documenté de sons naturels permettant l'identification et le suivi des animaux chanteurs, qu'il s'agisse d'oiseaux, de grenouilles, de mammifères, de poissons ou d'insectes »</em> ; et <em>« construire une base d'étude de la biodiversité riche et très utile dans de nombreux domaines »</em> comme leurs relations de parenté, les interactions au sein d'une même espèce ou entre elles...</p>
<p>La sonothèque est en ligne sur le site <a href="https://sonotheque.mnhn.fr">https://sonotheque.mnhn.fr</a></p>
<p>Chaque jour, y est posté un son émis par un animal, comme ce lundi 8 novembre, l'Elénie à ventre jaune. Grâce à un moteur de recherches, il est possible d'écouter les sons d'espèces que l'on connaît déjà. Par exemple, celles qui nichent dans le marais poitevin comme l'Ibis falcinelle ou le Tadorne de Belon…</p>
<p>A signaler également : il est possible d'écouter les paysages sonores de Bernie Krause issus du Grand Orchestre des Animaux sur <a href="https://www.legrandorchestredesanimaux.com/">https://www.legrandorchestredesanimaux.com/</a></p>
<p>(1) <a href="https://documentationbtsgpnesa.home.blog/audio-ressources/ecologie-sonore-bioacoustique-biophonie/">https://documentationbtsgpnesa.home.blog/audio-ressources/ecologie-sonore-bioacoustique-biophonie/</a></p>
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<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/sonothèque.jpg" /></p><p><em></em>Documenter les sons du vivant, afin de mieux connaître et protéger la biodiversité : c'est le but des bio-acousticien·ne·s dont le plus célèbre est sans doute l'Américain Bernie Krause. En France, des chercheur·se·s comme des audio-naturalistes enrichissent la sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris : un témoignage précieux de l'évolution des espèces, de leurs habitats et par conséquent, des dangers qui les guettent.</p>
<p><em>« Les sciences de l'environnement ont traditionnellement essayé de comprendre le monde en l'observant, mais une compréhension bien plus profonde peut être acquise en l'écoutant »</em>, assure Bernie Krause, qui enregistre les sons de nos environnements naturels depuis plus de cinquante ans<span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>. C'est ainsi qu'il capte la « biophonie » (concept qu'il a lui-même développé), l'espace composé de tous les sons générés par les organismes d'un habitat à un moment et un lieu donnés.<br />Lors d'une conférence <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il raconte l'histoire d'une entreprise d'exploitation forestière ayant convaincu les habitant·e·s d'une forêt américaine qu'une coupe disséminée des arbres serait plus profitable à la biodiversité qu'une coupe groupée. Visuellement, impossible pour l'œil humain de voir une quelconque altération de l'habitat naturel des oiseaux. Mais grâce à l'enregistrement de la biophonie avant et après l'opération de coupes, Bernie Krause a pu prouver la disparition de nombreuses espèces. <em>« La capture visuelle crée implicitement un cadre autour d'une perspective frontale limitée, dans un contexte spatial limité, alors qu'un environnement sonore élargit ce cadre jusqu'à ce qu'il couvre 360 degrés, en nous enveloppant complètement »</em>, souligne-t-il.<br />En France, c'est dans cet esprit qu'une quarantaine de contributeur·ice·s participent à la sonothèque du Muséum national d'Histoire naturelle : il·le·s sont étudiant·e·s, chercheur·se·s en éco-acoustique, audio-naturalistes, ornithologues ou encore éthologues. Tou·te·s sont passionné·e·s par les modes de communication des animaux. Pour mieux les connaître, il·le·s les écoutent, les enregistrent et offrent le fruit de leurs travaux au Muséum. <br />Accessible à tou·te·s gratuitement, la sonothèque a un double objectif : offrir au public <em>« un ensemble documenté de sons naturels permettant l'identification et le suivi des animaux chanteurs, qu'il s'agisse d'oiseaux, de grenouilles, de mammifères, de poissons ou d'insectes »</em> ; et <em>« construire une base d'étude de la biodiversité riche et très utile dans de nombreux domaines »</em> comme leurs relations de parenté, les interactions au sein d'une même espèce ou entre elles...</p>
<p>La sonothèque est en ligne sur le site <a href="https://sonotheque.mnhn.fr">https://sonotheque.mnhn.fr</a></p>
<p>Chaque jour, y est posté un son émis par un animal, comme ce lundi 8 novembre, l'Elénie à ventre jaune. Grâce à un moteur de recherches, il est possible d'écouter les sons d'espèces que l'on connaît déjà. Par exemple, celles qui nichent dans le marais poitevin comme l'Ibis falcinelle ou le Tadorne de Belon…</p>
<p>A signaler également : il est possible d'écouter les paysages sonores de Bernie Krause issus du Grand Orchestre des Animaux sur <a href="https://www.legrandorchestredesanimaux.com/">https://www.legrandorchestredesanimaux.com/</a></p>
<p>(1) <a href="https://documentationbtsgpnesa.home.blog/audio-ressources/ecologie-sonore-bioacoustique-biophonie/">https://documentationbtsgpnesa.home.blog/audio-ressources/ecologie-sonore-bioacoustique-biophonie/</a></p>
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<p> </p>« Ohé de la science ! »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/52leausourcededebats2/155-recreations/733-ohedelascienceSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/A_l_eau_COUV_BD_editions_ricochet.jpg" /></p><p>« A l'eau ! », « La Belle Bleue », « L'odyssée des rivières », « Splash la baleine, Hop le dauphin »… Dans le catalogue des livres « Ohé de la science ! », on en trouve beaucoup qui parlent de l'importance de l'eau. Issue des éditions du Ricochet, cette collection explique la science aux enfants grâce à des histoires.</p>
<p><em>« Raconter la science et planter les graines de la connaissance scientifique »</em> : c'est la ligne de la maison d'édition créée en 1995, et installée en Région Parisienne et dans le Haut-Var. L'équipe choisit des auteur·ice·s qui aiment <em>« porter à la connaissance des enfants de[s] sujets au cœur de la compréhension du monde et de soi »</em><span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>. Les récits nourrissent la curiosité des plus jeunes, mais ils visent aussi à les sensibiliser au respect de leur environnement et à des valeurs humanistes telles que le féminisme, par exemple. Pour des raisons écologiques, les ouvrages sont fabriqués en Europe et imprimés sur du papier de la norme FSC, avec des encres à base d'huiles végétales.</p>
<p>La collection « Ohé de la science ! » propose aux lecteur·ice·s de découvrir les arbres qui font nos forêts, les étoiles stars, les nouveaux dinosaures, le Pôle nord et le Pôle sud, les balades pour cueillir des champignons... Ils s'intéressent aussi aux transports, aux robots ou encore aux circuits électriques.</p>
<p>Plusieurs livres sont dédiés à la compréhension du cycle de l'eau. « L'odyssée des rivières » d'Elisabeth Dumont-Le Cornec et Capucine Mazille permet de découvrir l'éco-système des lacs et rivières d'eau douce : animaux, plantes, cailloux… « A l'eau ! » de Christelle Huet-Gomez et Emmanuelle Houssais suit le parcours de la goutte, du nuage à la nappe phréatique. « La Belle Bleue » de Marguerite Tiberti et Camille Mazille zoome sur la vie sous-marine, en surface et dans le sable : tout ce qui fait la richesse de l'écosystème marin ! Des mêmes autrices, « Splash la baleine, Hop le dauphin » revient sur les mammifères qui vivent sous l'eau : en quoi ils nous ressemblent et pourquoi nous devons les protéger.</p>
<p>Accessibles dès l'âge de 6 ans, les textes de ces ouvrages sont à la fois clairs et précis, les termes scientifiques très bien explicités. Les images sont belles et ne se contentent pas d'illustrer : elles offrent un univers poétique qui donne vraiment envie de se plonger dans les histoires qu'elles accompagnent.</p>
<p>Tous les ouvrages de « Ohé de la science ! » sont à retrouver sur le site de la maison d'édition : <a href="https://www.editionsduricochet.com/ohe-la-science/ohe-la-science/">https://www.editionsduricochet.com/ohe-la-science/ohe-la-science/</a></p>
<p>A signaler également, dans la collection « Eveil Nature », l'ouvrage « Un p'tit ruisseau » de Françoise Laurent et Chiara Dattola.</p>
<p>L'ensemble du catalogue est consultable ici : <a href="https://www.editionsduricochet.com/catalogue/ricochet-livres-jeunesse">https://www.editionsduricochet.com/catalogue/ricochet-livres-jeunesse</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;"><em>(1) <a href="https://www.editionsduricochet.com/editions-du-ricochet/qui-sommes-nous">https://www.editionsduricochet.com/editions-du-ricochet/qui-sommes-nous</a></em></span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/A_l_eau_COUV_BD_editions_ricochet.jpg" /></p><p>« A l'eau ! », « La Belle Bleue », « L'odyssée des rivières », « Splash la baleine, Hop le dauphin »… Dans le catalogue des livres « Ohé de la science ! », on en trouve beaucoup qui parlent de l'importance de l'eau. Issue des éditions du Ricochet, cette collection explique la science aux enfants grâce à des histoires.</p>
<p><em>« Raconter la science et planter les graines de la connaissance scientifique »</em> : c'est la ligne de la maison d'édition créée en 1995, et installée en Région Parisienne et dans le Haut-Var. L'équipe choisit des auteur·ice·s qui aiment <em>« porter à la connaissance des enfants de[s] sujets au cœur de la compréhension du monde et de soi »</em><span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>. Les récits nourrissent la curiosité des plus jeunes, mais ils visent aussi à les sensibiliser au respect de leur environnement et à des valeurs humanistes telles que le féminisme, par exemple. Pour des raisons écologiques, les ouvrages sont fabriqués en Europe et imprimés sur du papier de la norme FSC, avec des encres à base d'huiles végétales.</p>
<p>La collection « Ohé de la science ! » propose aux lecteur·ice·s de découvrir les arbres qui font nos forêts, les étoiles stars, les nouveaux dinosaures, le Pôle nord et le Pôle sud, les balades pour cueillir des champignons... Ils s'intéressent aussi aux transports, aux robots ou encore aux circuits électriques.</p>
<p>Plusieurs livres sont dédiés à la compréhension du cycle de l'eau. « L'odyssée des rivières » d'Elisabeth Dumont-Le Cornec et Capucine Mazille permet de découvrir l'éco-système des lacs et rivières d'eau douce : animaux, plantes, cailloux… « A l'eau ! » de Christelle Huet-Gomez et Emmanuelle Houssais suit le parcours de la goutte, du nuage à la nappe phréatique. « La Belle Bleue » de Marguerite Tiberti et Camille Mazille zoome sur la vie sous-marine, en surface et dans le sable : tout ce qui fait la richesse de l'écosystème marin ! Des mêmes autrices, « Splash la baleine, Hop le dauphin » revient sur les mammifères qui vivent sous l'eau : en quoi ils nous ressemblent et pourquoi nous devons les protéger.</p>
<p>Accessibles dès l'âge de 6 ans, les textes de ces ouvrages sont à la fois clairs et précis, les termes scientifiques très bien explicités. Les images sont belles et ne se contentent pas d'illustrer : elles offrent un univers poétique qui donne vraiment envie de se plonger dans les histoires qu'elles accompagnent.</p>
<p>Tous les ouvrages de « Ohé de la science ! » sont à retrouver sur le site de la maison d'édition : <a href="https://www.editionsduricochet.com/ohe-la-science/ohe-la-science/">https://www.editionsduricochet.com/ohe-la-science/ohe-la-science/</a></p>
<p>A signaler également, dans la collection « Eveil Nature », l'ouvrage « Un p'tit ruisseau » de Françoise Laurent et Chiara Dattola.</p>
<p>L'ensemble du catalogue est consultable ici : <a href="https://www.editionsduricochet.com/catalogue/ricochet-livres-jeunesse">https://www.editionsduricochet.com/catalogue/ricochet-livres-jeunesse</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;"><em>(1) <a href="https://www.editionsduricochet.com/editions-du-ricochet/qui-sommes-nous">https://www.editionsduricochet.com/editions-du-ricochet/qui-sommes-nous</a></em></span></p>« A sec - la grande soif des multinationales », Jörg Daniel Hissen2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/52leausourcededebats2/155-recreations/734-aseclagrandesoifdesmultinationalesSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/vittel-nestle-bataille-20211025-3.jpg" /></p><p><em></em>A qui appartient l'eau ? Des industriels tels que Danone, Nestlé et Coca Cola se l'accaparent et la marchandisent. Conséquences : les nappes phréatiques et les niveaux des rivières diminuent de manière inquiétante. En réaction, les habitant·e·s de Volvic, Vittel et Lunebourg se battent pour préserver la ressource en eau potable. C'est ce que montre ce documentaire réalisé en 2021.</p>
<p>Toujours visible en « replay » sur le site de la chaîne Arte, le film de Jörg Daniel Hissen s'intéresse aux grandes entreprises qui pompent dans les nappes phréatiques, afin de commercialiser l'eau dans des bouteilles en plastique : le groupe Danone à Volvic, le groupe Nestlé à Vittel et le groupe Coca Cola à Lunebourg en Allemagne. <br />Points communs à Volvic et Vittel : depuis quelques années, les niveaux des nappes phréatiques baissent tandis que les entreprises sont autorisées à prélever toujours plus. Dans les deux villes, des collectifs citoyens s'insurgent et s'organisent pour assigner les entreprises en justice, notamment dans le cas de conflits d'intérêts. En Allemagne, les exemples français sont observés de près, surtout lorsque Coca Cola annonce la création d'un troisième forage alors que les réserves semblent insuffisantes.</p>
<p>Garde-pêche, élu·e·s, avocate, agriculteur·ice·s, universitaire, géologue et militants témoignent de l'assèchement des cours d'eau, mais aussi des difficultés à obtenir des données fiables sur les prélèvements, du silence de l’Etat, des pressions exercées sur les habitant·e·s à travers l'emploi, du lobby dans les écoles dès le primaire, du « green washing » exercé par ces grandes multinationales qui investissent des millions dans des campagnes publicitaires destinées à « verdir » leur image.</p>
<p>Et comme si une catastrophe écologique ne suffisait pas, le documentaire révèle également l'existence de décharges de bouteilles à ciel ouvert, dont Nestlé aurait « oublié » de s'occuper durant sept ans, transformant le sol en amas de plastique, polluant définitivement la terre et l'eau…</p>
<p>La solution viendra-t-elle d'un <em>« changement de paradigme politique »</em> comme l'espère Mathilde Panot, présidente de la commission d'enquête que le groupe parlementaire La France Insoumise a exigée et obtenue ? La députée du Val-de-Marne se dit inquiète <em>« de voir le privé faire main basse sur l'eau et donc, faire main basse sur une ressource vitale »</em>. Elle espère pouvoir changer la loi pour faire respecter le droit à l'eau pour tou·te·s. Comme elle, des élu·e·s appellent à recentraliser la gestion de la ressource pour qu'elle redevienne réellement un bien commun.</p>
<p>Pour voir le documentaire, rendez-vous sur le site d'Arte : <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales/">https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales/</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/EAUEPISODE2/vittel-nestle-bataille-20211025-3.jpg" /></p><p><em></em>A qui appartient l'eau ? Des industriels tels que Danone, Nestlé et Coca Cola se l'accaparent et la marchandisent. Conséquences : les nappes phréatiques et les niveaux des rivières diminuent de manière inquiétante. En réaction, les habitant·e·s de Volvic, Vittel et Lunebourg se battent pour préserver la ressource en eau potable. C'est ce que montre ce documentaire réalisé en 2021.</p>
<p>Toujours visible en « replay » sur le site de la chaîne Arte, le film de Jörg Daniel Hissen s'intéresse aux grandes entreprises qui pompent dans les nappes phréatiques, afin de commercialiser l'eau dans des bouteilles en plastique : le groupe Danone à Volvic, le groupe Nestlé à Vittel et le groupe Coca Cola à Lunebourg en Allemagne. <br />Points communs à Volvic et Vittel : depuis quelques années, les niveaux des nappes phréatiques baissent tandis que les entreprises sont autorisées à prélever toujours plus. Dans les deux villes, des collectifs citoyens s'insurgent et s'organisent pour assigner les entreprises en justice, notamment dans le cas de conflits d'intérêts. En Allemagne, les exemples français sont observés de près, surtout lorsque Coca Cola annonce la création d'un troisième forage alors que les réserves semblent insuffisantes.</p>
<p>Garde-pêche, élu·e·s, avocate, agriculteur·ice·s, universitaire, géologue et militants témoignent de l'assèchement des cours d'eau, mais aussi des difficultés à obtenir des données fiables sur les prélèvements, du silence de l’Etat, des pressions exercées sur les habitant·e·s à travers l'emploi, du lobby dans les écoles dès le primaire, du « green washing » exercé par ces grandes multinationales qui investissent des millions dans des campagnes publicitaires destinées à « verdir » leur image.</p>
<p>Et comme si une catastrophe écologique ne suffisait pas, le documentaire révèle également l'existence de décharges de bouteilles à ciel ouvert, dont Nestlé aurait « oublié » de s'occuper durant sept ans, transformant le sol en amas de plastique, polluant définitivement la terre et l'eau…</p>
<p>La solution viendra-t-elle d'un <em>« changement de paradigme politique »</em> comme l'espère Mathilde Panot, présidente de la commission d'enquête que le groupe parlementaire La France Insoumise a exigée et obtenue ? La députée du Val-de-Marne se dit inquiète <em>« de voir le privé faire main basse sur l'eau et donc, faire main basse sur une ressource vitale »</em>. Elle espère pouvoir changer la loi pour faire respecter le droit à l'eau pour tou·te·s. Comme elle, des élu·e·s appellent à recentraliser la gestion de la ressource pour qu'elle redevienne réellement un bien commun.</p>
<p>Pour voir le documentaire, rendez-vous sur le site d'Arte : <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales/">https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales/</a></p>
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