# 55 L'écologie à l'école aussi (février 2022)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/55lecologiealecoleaussi/161-recreations2023-05-11T19:34:46+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« Famille (presque) zéro déchet – Ze guide », Jérémy Pichon et Bénédicte Moret2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/55lecologiealecoleaussi/161-recreations/755-famillepresquezerodechetzeguideSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/famille-presque-zero-dechet---ze-guide-765069.jpg" /></p><p><em></em>Elève de CM à l'école de Brécy, dans le Cher, Louis nous propose de découvrir le livre « Famille (presque) zéro déchet » paru en 2016 mais toujours d'actualité !</p>
<p style="text-align: left;">Un couple raconte comment il a réussi à réduire ses déchets avec beaucoup d’exemples de tous les jours, même si ce n’est pas toujours facile.</p>
<p style="text-align: left;">Il donne plein d’idées à mettre en place dans plusieurs domaines : les courses, la cuisine, le ménage, les produits de beauté, Noël… Il y a même un chapitre où l’auteur s’adresse directement aux enfants en expliquant ce qu’est un déchet et nous donne des solutions pour éviter d’en faire :<br />- Acheter ses bonbons en vrac dans un sac en tissu.<br />- Bien réfléchir avant de demander un jouet pour être sûr que l’on en a vraiment besoin et si oui, le choisir avec le moins d’emballages possible.<br />- Aller à la bibliothèque ou à la ludothèque au lieu d’acheter tout le temps ses livres et ses jeux.<br />- Acheter ses jouets et livres d’occasion.<br />- Trier ses fournitures scolaires avant d’en racheter des neuves.<br />- Manger des goûters fait-maison plutôt que des goûters industriels qui en plus sont trop emballés.</p>
<p style="text-align: left;">Il y a des dessins humoristiques pour illustrer les exemples et des défis à réaliser pour commencer à réduire ses déchets.</p>
<p style="text-align: right;"><strong>Louis</strong></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/famille-presque-zero-dechet---ze-guide-765069.jpg" /></p><p><em></em>Elève de CM à l'école de Brécy, dans le Cher, Louis nous propose de découvrir le livre « Famille (presque) zéro déchet » paru en 2016 mais toujours d'actualité !</p>
<p style="text-align: left;">Un couple raconte comment il a réussi à réduire ses déchets avec beaucoup d’exemples de tous les jours, même si ce n’est pas toujours facile.</p>
<p style="text-align: left;">Il donne plein d’idées à mettre en place dans plusieurs domaines : les courses, la cuisine, le ménage, les produits de beauté, Noël… Il y a même un chapitre où l’auteur s’adresse directement aux enfants en expliquant ce qu’est un déchet et nous donne des solutions pour éviter d’en faire :<br />- Acheter ses bonbons en vrac dans un sac en tissu.<br />- Bien réfléchir avant de demander un jouet pour être sûr que l’on en a vraiment besoin et si oui, le choisir avec le moins d’emballages possible.<br />- Aller à la bibliothèque ou à la ludothèque au lieu d’acheter tout le temps ses livres et ses jeux.<br />- Acheter ses jouets et livres d’occasion.<br />- Trier ses fournitures scolaires avant d’en racheter des neuves.<br />- Manger des goûters fait-maison plutôt que des goûters industriels qui en plus sont trop emballés.</p>
<p style="text-align: left;">Il y a des dessins humoristiques pour illustrer les exemples et des défis à réaliser pour commencer à réduire ses déchets.</p>
<p style="text-align: right;"><strong>Louis</strong></p>« Profs en transition »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/55lecologiealecoleaussi/161-recreations/756-profsentransitionSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/51574578_10215559696639313_7232694419311296512_n.jpg" /></p><p>Faire classe dehors pour reconnecter les enfants à leur environnement ; réfléchir à l'impact des outils numériques à l'école ; enseigner le « zéro déchet » ; imaginer des fournitures scolaires plus écologiques… Ce sont quelques-unes des pistes qu'explorent les « profs en transition », un réseau francophone d'acteur.ices de l'éducation qui développent des pratiques pédagogiques écoresponsables. Un site Internet accessible à tou.te.s relate leurs expériences.</p>
<p>Le réseau « Profs en transition » a vu le jour en 2018 grâce à deux amis enseignants, Antoine Maldonado et Frédérick Heissat. Leur but : encourager les échanges entre des pédagogues intéressé.e.s par la transition écologique appliquée aux apprentissages et espaces scolaires. Pour cela, ils ont créé un site Internet qui rencontre un véritable succès : en quelques mois, des milliers de personnes l'ont suivi, certain.es l'enrichissant d'articles pour partager des ressources pédagogiques. Iels sont aujourd'hui 26.000, acteur.ices de la petite enfance, professeur.es des écoles, enseignant.es du secondaire et de l'université, animateur.ices, partenaires associatif.ves et institutionnel.les, représentant.es de parents d’élèves… Iels vivent en France, en Belgique, en Suisse, au Canada, au Maroc mais aussi dans de nombreux autres pays via les établissements français à l’étranger.</p>
<p>Dans un esprit de coopération, le site est conçu comme un espace libre pour discuter, proposer et débattre, afin d'élargir les réflexions de chacun.e. <em>« Par cette pédagogie réflexive et pratique, nous co-construisons chaque jour ensemble un socle pédagogique nouveau qui nous permet d’agir quotidiennement dans nos classes !</em> écrivent les créateurs du réseau. <em>Notre travail est organisé selon les thématiques « usuelles » de la transition mais aussi autour des initiatives que nous lançons sur notre réseau. »</em><br />Parmi ces thématiques, citons « déchets et pollutions », « alimentation et permaculture » ou encore « citoyenneté et solidarités ». Les initiatives sont baptisées « arborécole », « école du dehors » ou encore « école et aventure ». A chaque fois, les pédagogues y évoquent des concepts qui nourrissent leurs pratiques, mais aussi des expériences concrètes réalisées au sein de leur classe et qui peuvent être reproduites dans bien d'autres : des ateliers, des jeux, des œuvres artistiques, des pistes d'exploration à partir d'ouvrages, des temps de contemplation, des sorties, des chartes co-écrites avec les élèves...</p>
<p>Mais « Profs en transition » n'est pas seulement une plateforme de ressources. Ses membres entendent aussi se mobiliser concrètement : par exemple, le 15 mars 2019, le réseau a participé à la première journée mondiale pour le climat. Avec l’aide de partenaires associatifs, il a proposé un kit pédagogique pour sensibiliser les élèves à cette journée.</p>
<p>Antoine Maldonado et Frédérick Heissat soulignent : <em>« Victor Hugo disait que les enseignants étaient les « jardiniers de l’esprit » et à l’heure où les sociétés humaines sont confrontées à un enjeu climatique sans précédent, l’idée du « prof » semeur de graines, durables, citoyennes et responsables, devient une évidence. Nous en appelons ainsi à la responsabilité de chaque acteur de l’éducation pour contribuer activement à enseigner aux enfants les enjeux de la transition ainsi que le développement de l’esprit critique et de l’écocitoyenneté. Notre réseau a pour vocation d’accompagner les collègues dans cette démarche. »</em></p>
<p>Retrouvez les « Profs en transition » sur le site : <a href="https://profsentransition.com">https://profsentransition.com</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/51574578_10215559696639313_7232694419311296512_n.jpg" /></p><p>Faire classe dehors pour reconnecter les enfants à leur environnement ; réfléchir à l'impact des outils numériques à l'école ; enseigner le « zéro déchet » ; imaginer des fournitures scolaires plus écologiques… Ce sont quelques-unes des pistes qu'explorent les « profs en transition », un réseau francophone d'acteur.ices de l'éducation qui développent des pratiques pédagogiques écoresponsables. Un site Internet accessible à tou.te.s relate leurs expériences.</p>
<p>Le réseau « Profs en transition » a vu le jour en 2018 grâce à deux amis enseignants, Antoine Maldonado et Frédérick Heissat. Leur but : encourager les échanges entre des pédagogues intéressé.e.s par la transition écologique appliquée aux apprentissages et espaces scolaires. Pour cela, ils ont créé un site Internet qui rencontre un véritable succès : en quelques mois, des milliers de personnes l'ont suivi, certain.es l'enrichissant d'articles pour partager des ressources pédagogiques. Iels sont aujourd'hui 26.000, acteur.ices de la petite enfance, professeur.es des écoles, enseignant.es du secondaire et de l'université, animateur.ices, partenaires associatif.ves et institutionnel.les, représentant.es de parents d’élèves… Iels vivent en France, en Belgique, en Suisse, au Canada, au Maroc mais aussi dans de nombreux autres pays via les établissements français à l’étranger.</p>
<p>Dans un esprit de coopération, le site est conçu comme un espace libre pour discuter, proposer et débattre, afin d'élargir les réflexions de chacun.e. <em>« Par cette pédagogie réflexive et pratique, nous co-construisons chaque jour ensemble un socle pédagogique nouveau qui nous permet d’agir quotidiennement dans nos classes !</em> écrivent les créateurs du réseau. <em>Notre travail est organisé selon les thématiques « usuelles » de la transition mais aussi autour des initiatives que nous lançons sur notre réseau. »</em><br />Parmi ces thématiques, citons « déchets et pollutions », « alimentation et permaculture » ou encore « citoyenneté et solidarités ». Les initiatives sont baptisées « arborécole », « école du dehors » ou encore « école et aventure ». A chaque fois, les pédagogues y évoquent des concepts qui nourrissent leurs pratiques, mais aussi des expériences concrètes réalisées au sein de leur classe et qui peuvent être reproduites dans bien d'autres : des ateliers, des jeux, des œuvres artistiques, des pistes d'exploration à partir d'ouvrages, des temps de contemplation, des sorties, des chartes co-écrites avec les élèves...</p>
<p>Mais « Profs en transition » n'est pas seulement une plateforme de ressources. Ses membres entendent aussi se mobiliser concrètement : par exemple, le 15 mars 2019, le réseau a participé à la première journée mondiale pour le climat. Avec l’aide de partenaires associatifs, il a proposé un kit pédagogique pour sensibiliser les élèves à cette journée.</p>
<p>Antoine Maldonado et Frédérick Heissat soulignent : <em>« Victor Hugo disait que les enseignants étaient les « jardiniers de l’esprit » et à l’heure où les sociétés humaines sont confrontées à un enjeu climatique sans précédent, l’idée du « prof » semeur de graines, durables, citoyennes et responsables, devient une évidence. Nous en appelons ainsi à la responsabilité de chaque acteur de l’éducation pour contribuer activement à enseigner aux enfants les enjeux de la transition ainsi que le développement de l’esprit critique et de l’écocitoyenneté. Notre réseau a pour vocation d’accompagner les collègues dans cette démarche. »</em></p>
<p>Retrouvez les « Profs en transition » sur le site : <a href="https://profsentransition.com">https://profsentransition.com</a></p>
<p> </p>« Jeunes reporters pour l'environnement »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/55lecologiealecoleaussi/161-recreations/757-jeunesreporterspourlenvironnementSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/jeunes_reporters_pour_lenvironnement.png" /></p><p><em>« Envie d'agir pour changer la Une ? »</em> C'est cette invitation que lance l'association Teragir aux jeunes âgé.e.s de 11 à 25 ans, à travers son programme « Jeunes reporters pour l'environnement ». Le but ? Leur permettre de réaliser des reportages autour de chez elleux, sur des initiatives en lien avec le développement durable.</p>
<p>Individuellement ou en groupe (via l'école ou toute autre structure éducative), les jeunes peuvent s'inscrire à ce concours tout au long de l'année.<br />Iels doivent choisir un sujet en lien avec les dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) validés par l'ONU en 2015 et devant être atteints d'ici à 2030. Ceux-ci concernent, par exemple, la pauvreté, la santé, l'éducation, l'égalité entre les sexes, l'accès à l'énergie, la paix, la préservation des espèces sur terre et dans la mer…</p>
<p>Selon leur choix d'un ou de plusieurs objectifs, les participant.e.s doivent ensuite mener l'enquête en ayant repéré un lieu ou des interlocuteur.ices proches de chez elleux. Le reportage doit présenter des solutions concrètes. Il peut être réalisé sous forme écrite, en vidéo ou en podcast.<br />Cette année, la date limite pour envoyer son reportage est le 15 mars.</p>
<p>Plusieurs prix sont attribués : le concours général, le prix spécial « Forêts et bois » et le prix spécial « Climat ». Par ailleurs, certains reportages peuvent être sélectionnés pour représenter la France au concours international : ils devront être traduits en anglais par les jeunes reporters. Le jury se réunit fin mai à Copenhague et déclare les résultats en juin.</p>
<p>Pour aider les participant.e.s, l'association Teragir propose des boîtes à outils sur son site Internet et une équipe est à leur disposition pour répondre à leurs questions.</p>
<p>Premier bémol cependant : si l'un des objectifs de l'opération est de « changer la Une », c'est-à-dire de contribuer à faire entrer davantage le développement durable dans les médias, pourquoi les reportages primés ne sont-ils pas diffusés dans des titres de presse généralistes, sur des chaînes de télévision et de radio ? Pourquoi, à la place, a-t-on choisi des prix « en argent » ?<br />Second bémol : l'opération promeut le « journalisme de solution » dont le seul angle serait celui<em> « de la réponse concrète à un problème identifié au préalable »</em>. Appelé aussi journalisme « constructif » aux Etats-Unis ou « d'impact » dans les pays nordiques, ce modèle de journalisme est beaucoup plus complexe que la définition qui en est donnée par Teragir et fait l'objet de débats éthiques et politiques<span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>.</p>
<p>Pour autant, la démarche de « Jeunes reporters pour l'environnement » peut permettre à certain.es jeunes – et notamment les étudiant.es en écoles de journalisme – d'aller à la rencontre de celleux qui luttent pour changer le monde. Un premier pas nécessaire sinon indispensable pour former leur esprit critique aux véritables enjeux de notre société.</p>
<p>Rappelons que Teragir est une association d'éducation au développement durable, qui porte notamment la démarche éco-école <em>(lire aussi la rubrique Réacteur.ices</em>).</p>
<p>Plus d'informations sur son site <a href="https://www.teragir.org/">https://www.teragir.org/</a> et sur celui des Jeunes reporters pour l'environnement <a href="https://jeunesreporters.org/presentation/un-programme-teragir/">https://jeunesreporters.org/presentation/un-programme-teragir/</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="https://www.ladernierelettre.fr/le-journalisme-de-solutions-est-un-probleme/">https://www.ladernierelettre.fr/le-journalisme-de-solutions-est-un-probleme/</a></span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/jeunes_reporters_pour_lenvironnement.png" /></p><p><em>« Envie d'agir pour changer la Une ? »</em> C'est cette invitation que lance l'association Teragir aux jeunes âgé.e.s de 11 à 25 ans, à travers son programme « Jeunes reporters pour l'environnement ». Le but ? Leur permettre de réaliser des reportages autour de chez elleux, sur des initiatives en lien avec le développement durable.</p>
<p>Individuellement ou en groupe (via l'école ou toute autre structure éducative), les jeunes peuvent s'inscrire à ce concours tout au long de l'année.<br />Iels doivent choisir un sujet en lien avec les dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) validés par l'ONU en 2015 et devant être atteints d'ici à 2030. Ceux-ci concernent, par exemple, la pauvreté, la santé, l'éducation, l'égalité entre les sexes, l'accès à l'énergie, la paix, la préservation des espèces sur terre et dans la mer…</p>
<p>Selon leur choix d'un ou de plusieurs objectifs, les participant.e.s doivent ensuite mener l'enquête en ayant repéré un lieu ou des interlocuteur.ices proches de chez elleux. Le reportage doit présenter des solutions concrètes. Il peut être réalisé sous forme écrite, en vidéo ou en podcast.<br />Cette année, la date limite pour envoyer son reportage est le 15 mars.</p>
<p>Plusieurs prix sont attribués : le concours général, le prix spécial « Forêts et bois » et le prix spécial « Climat ». Par ailleurs, certains reportages peuvent être sélectionnés pour représenter la France au concours international : ils devront être traduits en anglais par les jeunes reporters. Le jury se réunit fin mai à Copenhague et déclare les résultats en juin.</p>
<p>Pour aider les participant.e.s, l'association Teragir propose des boîtes à outils sur son site Internet et une équipe est à leur disposition pour répondre à leurs questions.</p>
<p>Premier bémol cependant : si l'un des objectifs de l'opération est de « changer la Une », c'est-à-dire de contribuer à faire entrer davantage le développement durable dans les médias, pourquoi les reportages primés ne sont-ils pas diffusés dans des titres de presse généralistes, sur des chaînes de télévision et de radio ? Pourquoi, à la place, a-t-on choisi des prix « en argent » ?<br />Second bémol : l'opération promeut le « journalisme de solution » dont le seul angle serait celui<em> « de la réponse concrète à un problème identifié au préalable »</em>. Appelé aussi journalisme « constructif » aux Etats-Unis ou « d'impact » dans les pays nordiques, ce modèle de journalisme est beaucoup plus complexe que la définition qui en est donnée par Teragir et fait l'objet de débats éthiques et politiques<span style="font-size: 8pt;"> (1)</span>.</p>
<p>Pour autant, la démarche de « Jeunes reporters pour l'environnement » peut permettre à certain.es jeunes – et notamment les étudiant.es en écoles de journalisme – d'aller à la rencontre de celleux qui luttent pour changer le monde. Un premier pas nécessaire sinon indispensable pour former leur esprit critique aux véritables enjeux de notre société.</p>
<p>Rappelons que Teragir est une association d'éducation au développement durable, qui porte notamment la démarche éco-école <em>(lire aussi la rubrique Réacteur.ices</em>).</p>
<p>Plus d'informations sur son site <a href="https://www.teragir.org/">https://www.teragir.org/</a> et sur celui des Jeunes reporters pour l'environnement <a href="https://jeunesreporters.org/presentation/un-programme-teragir/">https://jeunesreporters.org/presentation/un-programme-teragir/</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="https://www.ladernierelettre.fr/le-journalisme-de-solutions-est-un-probleme/">https://www.ladernierelettre.fr/le-journalisme-de-solutions-est-un-probleme/</a></span></p>« Un océan d'amour », Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/55lecologiealecoleaussi/161-recreations/758-unoceandamourSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/un_océan_damour_bis.jpg" /></p><p><em></em>Pas un mot, pas une bulle. Et pourtant, tant de messages, tant d'émotions ! « Un océan d'amour » est une bande dessinée originale parce que sans paroles, puissante et drôle. Elle raconte l'histoire d'un petit marin breton perdu au milieu de l'océan et qui découvre pourquoi celui-ci est menacé. Sa bigoudène décide de le retrouver en entamant, elle aussi, un voyage plein de surprises...</p>
<p>Chaque matin, ce petit marin breton prend la mer sur son bateau de pêche, en compagnie d'un matelot. Dans son costume traditionnel finistérien, sa femme lui prépare galettes de sarrasin et… boîtes de sardines ! Ce qui a le don d'énerver son petit marin qui, sitôt sur le bateau, balance les boîtes à fond de cale. Mais tous les deux le savent bien : depuis quelque temps déjà, la pêche est mauvaise…</p>
<p>L'une des images les plus saisissantes du livre est une double page illustrant un énooooorme chalutier qui remonte, du fond de l'océan qu'il racle, des tonnes de poissons ensanglantés. Dans ses filets aussi ce jour-là, le petit bateau breton et le petit marin qui va avec ! Son matelot parvient à s'échapper sur un canot et part donner l'alerte en Bretagne.</p>
<p>Sa femme refuse d'écouter les pleureuses. Son mari est vivant, elle ira le chercher ! Elle n'a jamais mis les pieds sur un bateau mais la voilà partie sur un énooooorme paquebot de croisière ! Pendant ce temps, son petit marin a réussi à se défaire des filets du chalutier et il erre sur l'océan croisant pirates, continent de déchets, mouette devenue folle…</p>
<p>« Un océan d'amour » n'est pas seulement un hymne à la relation puissante qui peut lier deux êtres. La bande dessinée est un plaidoyer pour la mer. Que lui avons-nous fait ? Pourquoi faisons-nous crever tout ce qui est vivant jusqu'à mettre en danger notre propre survie ? Quel genre d'espèce sommes-nous, nous qui sommes à la fois capables de tant aimer et de tant détruire ?</p>
<p>Mais point de mélodrame ici : on reconnaît le style de Wilfrid Lupano qui manie habilement la profondeur du propos et l'humour. Un certain cynisme aussi. Et, malgré l'absence de paroles, il parvient à donner à ses personnages l'épaisseur nécessaire pour qu'on s'y attache et qu'on les suive sans s'arrêter !</p>
<p>Une bande dessinée déjà testée sur des élèves de CE travaillant sur la protection des océans. Effet garanti ! Et pourquoi pas s'en servir comme support à la création de dialogues ?...</p>
<p>Auteur des séries « L'homme qui n'aimait pas les armes à feu » et « Les Vieux Fourneaux » (entre autres), Wilfrid Lupano a publié « Un océan d'amour » chez Delcourt en 2015. L'histoire est illustrée et colorisée par Grégory Panaccione qui a principalement travaillé pour l'animation avant de se lancer dans la bande dessinée.</p>
<p>Plus de renseignements sur le site de Delcourt : <a href="https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-un-ocean-d-amour/album-un-ocean-d-amour">https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-un-ocean-d-amour/album-un-ocean-d-amour</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/ECO-ÉCOLES/un_océan_damour_bis.jpg" /></p><p><em></em>Pas un mot, pas une bulle. Et pourtant, tant de messages, tant d'émotions ! « Un océan d'amour » est une bande dessinée originale parce que sans paroles, puissante et drôle. Elle raconte l'histoire d'un petit marin breton perdu au milieu de l'océan et qui découvre pourquoi celui-ci est menacé. Sa bigoudène décide de le retrouver en entamant, elle aussi, un voyage plein de surprises...</p>
<p>Chaque matin, ce petit marin breton prend la mer sur son bateau de pêche, en compagnie d'un matelot. Dans son costume traditionnel finistérien, sa femme lui prépare galettes de sarrasin et… boîtes de sardines ! Ce qui a le don d'énerver son petit marin qui, sitôt sur le bateau, balance les boîtes à fond de cale. Mais tous les deux le savent bien : depuis quelque temps déjà, la pêche est mauvaise…</p>
<p>L'une des images les plus saisissantes du livre est une double page illustrant un énooooorme chalutier qui remonte, du fond de l'océan qu'il racle, des tonnes de poissons ensanglantés. Dans ses filets aussi ce jour-là, le petit bateau breton et le petit marin qui va avec ! Son matelot parvient à s'échapper sur un canot et part donner l'alerte en Bretagne.</p>
<p>Sa femme refuse d'écouter les pleureuses. Son mari est vivant, elle ira le chercher ! Elle n'a jamais mis les pieds sur un bateau mais la voilà partie sur un énooooorme paquebot de croisière ! Pendant ce temps, son petit marin a réussi à se défaire des filets du chalutier et il erre sur l'océan croisant pirates, continent de déchets, mouette devenue folle…</p>
<p>« Un océan d'amour » n'est pas seulement un hymne à la relation puissante qui peut lier deux êtres. La bande dessinée est un plaidoyer pour la mer. Que lui avons-nous fait ? Pourquoi faisons-nous crever tout ce qui est vivant jusqu'à mettre en danger notre propre survie ? Quel genre d'espèce sommes-nous, nous qui sommes à la fois capables de tant aimer et de tant détruire ?</p>
<p>Mais point de mélodrame ici : on reconnaît le style de Wilfrid Lupano qui manie habilement la profondeur du propos et l'humour. Un certain cynisme aussi. Et, malgré l'absence de paroles, il parvient à donner à ses personnages l'épaisseur nécessaire pour qu'on s'y attache et qu'on les suive sans s'arrêter !</p>
<p>Une bande dessinée déjà testée sur des élèves de CE travaillant sur la protection des océans. Effet garanti ! Et pourquoi pas s'en servir comme support à la création de dialogues ?...</p>
<p>Auteur des séries « L'homme qui n'aimait pas les armes à feu » et « Les Vieux Fourneaux » (entre autres), Wilfrid Lupano a publié « Un océan d'amour » chez Delcourt en 2015. L'histoire est illustrée et colorisée par Grégory Panaccione qui a principalement travaillé pour l'animation avant de se lancer dans la bande dessinée.</p>
<p>Plus de renseignements sur le site de Delcourt : <a href="https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-un-ocean-d-amour/album-un-ocean-d-amour">https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-un-ocean-d-amour/album-un-ocean-d-amour</a></p>