# 61 La Loire qui se défend (septembre 2022)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/61laloirequisedefend/173-recreations2023-05-11T18:41:57+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« Notre terre mourra proprement », Comité Centrales2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/61laloirequisedefend/173-recreations/800-notreterremourraproprementSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/Notre_terre_mourra_proprement.jpg" /></p><p>C’est un premier film, réalisé par des personnes dont ce n’est pas le métier mais qui maîtrisent parfaitement le sujet, et sont dotées de convictions profondes et d’une forte sensibilité. Résultat ? Un documentaire passionnant qui mêle histoire collective et récits de vie avec brio.</p>
<p>Catherine Fumé et François Guerroué, du Comité Centrales, sont des militant·es anti-nucléaires. Ensemble, iels ont notamment lutté contre le projet de piscine de refroidissement de déchets radioactifs, qui était pressentie sur le site de la centrale de Belleville-sur-Loire, dans le Cher.</p>
<p>Au fil des rencontres, des manifestations, des réunions auxquelles iels ont participé, une idée est née : il est temps de rappeler les combats que les Français·e·s ont toujours menés contre l’industrie nucléaire et notamment contre les centres d’enfouissement des déchets. Alors que la procédure de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour le projet Cigéo était en cours <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il était crucial de remettre en lumière les victoires remportées sur l’ANDRA (l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) depuis les années 1980.</p>
<p>Le fil conducteur du documentaire est d’ailleurs un film de promotion de cette agence, que les réalisateur·ice·s confrontent à des images d’archives et des témoignages actuels, notamment d’experts (comme Jean-Claude Zerbi, ancien ingénieur au CEA, Centre de l’Energie Atomique) et d’habitant·e·s des zones concernées.<br />De Saint-Priest-la-Prune dans la Loire jusqu’à Bure dans la Meuse, en passant par la Bretagne, la Mayenne, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, le Gard, la Haute-Marne… De nombreuses communes ont été touchées, de près ou de loin, par des projets de l’ANDRA. A chaque fois, ils ont été rejetés par les populations. <em>« Le film retrace cette histoire de manière chronologique,</em> explique Catherine Fumé. <em>En terme d’éducation populaire, il est important de pouvoir refaire tout ce chemin. On ne peut pas relancer le nucléaire sans en faire d’abord le bilan. Et la vérité, c’est qu’on n’a toujours pas trouvé de solution satisfaisante aux déchets et pourtant, on continue ! »</em></p>
<p><em>« Il y a eu de vrais soulèvements,</em> souligne François Guerroué. <em>Et, à chaque fois, une collaboration entre monde paysan et écologistes. »</em> Les images d’archives attestent de mobilisations très fortes : des villages aux routes bloquées par leurs propres habitant·e·s pour éviter l’arrivée des ingénieurs ou des CRS ; des manifestations de grande ampleur (jusqu’à 25.000 personnes dans les rues d’Angers) ; des actes de désobéissance civile ; des sabotages… Les actions sont souvent le fait de citoyen·ne·s qui ne sont pas, à l’origine, des activistes. Mais parce que le nucléaire attente à la terre, à leurs terres qui les ont vu·e·s naître et qui les nourrissent, iels s’organisent pour les défendre coûte que coûte.</p>
<p>« Notre terre mourra proprement » a été présenté sur les lieux de tournage en avril et a reçu <em>« un accueil enthousiasmant »</em>. Il sortira officiellement en novembre et sera disponible sur YouTube. Des projections-débats seront organisées partout en France avec une version plus réduite de 45 minutes, afin de permettre des discussions avec la salle.</p>
<p>La bande annonce est visible ici : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=okup6GUKoI0">https://www.youtube.com/watch?v=okup6GUKoI0</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/Notre_terre_mourra_proprement.jpg" /></p><p>C’est un premier film, réalisé par des personnes dont ce n’est pas le métier mais qui maîtrisent parfaitement le sujet, et sont dotées de convictions profondes et d’une forte sensibilité. Résultat ? Un documentaire passionnant qui mêle histoire collective et récits de vie avec brio.</p>
<p>Catherine Fumé et François Guerroué, du Comité Centrales, sont des militant·es anti-nucléaires. Ensemble, iels ont notamment lutté contre le projet de piscine de refroidissement de déchets radioactifs, qui était pressentie sur le site de la centrale de Belleville-sur-Loire, dans le Cher.</p>
<p>Au fil des rencontres, des manifestations, des réunions auxquelles iels ont participé, une idée est née : il est temps de rappeler les combats que les Français·e·s ont toujours menés contre l’industrie nucléaire et notamment contre les centres d’enfouissement des déchets. Alors que la procédure de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour le projet Cigéo était en cours <span style="font-size: 8pt;">(1)</span>, il était crucial de remettre en lumière les victoires remportées sur l’ANDRA (l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) depuis les années 1980.</p>
<p>Le fil conducteur du documentaire est d’ailleurs un film de promotion de cette agence, que les réalisateur·ice·s confrontent à des images d’archives et des témoignages actuels, notamment d’experts (comme Jean-Claude Zerbi, ancien ingénieur au CEA, Centre de l’Energie Atomique) et d’habitant·e·s des zones concernées.<br />De Saint-Priest-la-Prune dans la Loire jusqu’à Bure dans la Meuse, en passant par la Bretagne, la Mayenne, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, le Gard, la Haute-Marne… De nombreuses communes ont été touchées, de près ou de loin, par des projets de l’ANDRA. A chaque fois, ils ont été rejetés par les populations. <em>« Le film retrace cette histoire de manière chronologique,</em> explique Catherine Fumé. <em>En terme d’éducation populaire, il est important de pouvoir refaire tout ce chemin. On ne peut pas relancer le nucléaire sans en faire d’abord le bilan. Et la vérité, c’est qu’on n’a toujours pas trouvé de solution satisfaisante aux déchets et pourtant, on continue ! »</em></p>
<p><em>« Il y a eu de vrais soulèvements,</em> souligne François Guerroué. <em>Et, à chaque fois, une collaboration entre monde paysan et écologistes. »</em> Les images d’archives attestent de mobilisations très fortes : des villages aux routes bloquées par leurs propres habitant·e·s pour éviter l’arrivée des ingénieurs ou des CRS ; des manifestations de grande ampleur (jusqu’à 25.000 personnes dans les rues d’Angers) ; des actes de désobéissance civile ; des sabotages… Les actions sont souvent le fait de citoyen·ne·s qui ne sont pas, à l’origine, des activistes. Mais parce que le nucléaire attente à la terre, à leurs terres qui les ont vu·e·s naître et qui les nourrissent, iels s’organisent pour les défendre coûte que coûte.</p>
<p>« Notre terre mourra proprement » a été présenté sur les lieux de tournage en avril et a reçu <em>« un accueil enthousiasmant »</em>. Il sortira officiellement en novembre et sera disponible sur YouTube. Des projections-débats seront organisées partout en France avec une version plus réduite de 45 minutes, afin de permettre des discussions avec la salle.</p>
<p>La bande annonce est visible ici : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=okup6GUKoI0">https://www.youtube.com/watch?v=okup6GUKoI0</a></p>
<p> </p>« Le Danube à la nage pour sensibiliser à la pollution », Sebastian Heemann2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/61laloirequisedefend/173-recreations/801-ledanubealanagepoursensibiliseralapollutionSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/cleandanube.jpg" /></p><p>Une aventure hors normes fait écho à celle de Loire Sentinelle<em> (lire la rubrique (Ré)acteur·ices)</em> : « Clean Danube ». Le documentaire qui la raconte vient d’être diffusé sur Arte et reste disponible en replay dans la collection « Regards » <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> .</p>
<p>Réalisé par Sebastian Heemann, il raconte un des programmes mis en place par l’AWP, une association pour la protection de la faune basée en Allemagne, en collaboration avec le professeur de chimie Andreas Fath : au printemps 2022, celui-ci a parcouru les 2 700 kilomètres du Danube à la nage ! Deux mois d’effort, de la source dans la Forêt Noire jusqu’à l’embouchure de la Mer Noire, pour sensibiliser à la pollution de ce fleuve par les macro et micro plastiques.</p>
<p>Enseignant à l'Université des sciences appliquées de Furtwangen, Andreas Fath publie régulièrement de nombreux articles sur les micro plastiques. En raison de ses performances athlétiques, il avait déjà participé à d’autres projets en tant que « professeur flottant ».<br />Tandis qu’il nageait, des scientifiques, installés à bord du bateau le suivant, réalisaient quotidiennement des échantillons d’eau, afin d’obtenir un aperçu complet du degré de pollution de l'ensemble du Danube. Jamais une telle expérience n’avait été réalisée. Résultat ? Les chercheurs ont trouvé plus de micro-plastiques que de larves de poissons...</p>
<p>Le Danube est le fleuve le plus international de la planète : en effet, il traverse ou borde successivement sur ses deux rives dix pays, de l’Allemagne à la Roumanie et l’Ukraine. Ce qui rend difficile la coordination de politiques efficaces, chaque Etat ayant sa propre stratégie de gestion des déchets, quand il en a… Dans certains endroits, nager dans les eaux du Danube s’est avéré trop dangereux, la pollution y étant trop élevée.</p>
<p>Avec le programme « Clean Danube », l’AWP entend informer et mobiliser les populations. Grâce à des ateliers itinérants proposés lors des escales, Andreas Fath a échangé avec les riverain·e·s et notamment les jeunes des écoles. L’implication des médias a permis de relayer ces actions et le film documentaire y contribue aussi.</p>
<p>Plus d’informations sur le projet, ses protagonistes et sur les résultats sur : <a href="https://www.cleandanube.org/.">https://www.cleandanube.org/.</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/107194-010-A/arte-regards-le-danube-a-la-nage-pour-sensibiliser-a-la-pollution/">https://www.arte.tv/fr/videos/107194-010-A/arte-regards-le-danube-a-la-nage-pour-sensibiliser-a-la-pollution/</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">Pour voir la bande annonce : <a href="https://www.cleandanube.org/trailer/">https://www.cleandanube.org/trailer/</a></span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/cleandanube.jpg" /></p><p>Une aventure hors normes fait écho à celle de Loire Sentinelle<em> (lire la rubrique (Ré)acteur·ices)</em> : « Clean Danube ». Le documentaire qui la raconte vient d’être diffusé sur Arte et reste disponible en replay dans la collection « Regards » <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> .</p>
<p>Réalisé par Sebastian Heemann, il raconte un des programmes mis en place par l’AWP, une association pour la protection de la faune basée en Allemagne, en collaboration avec le professeur de chimie Andreas Fath : au printemps 2022, celui-ci a parcouru les 2 700 kilomètres du Danube à la nage ! Deux mois d’effort, de la source dans la Forêt Noire jusqu’à l’embouchure de la Mer Noire, pour sensibiliser à la pollution de ce fleuve par les macro et micro plastiques.</p>
<p>Enseignant à l'Université des sciences appliquées de Furtwangen, Andreas Fath publie régulièrement de nombreux articles sur les micro plastiques. En raison de ses performances athlétiques, il avait déjà participé à d’autres projets en tant que « professeur flottant ».<br />Tandis qu’il nageait, des scientifiques, installés à bord du bateau le suivant, réalisaient quotidiennement des échantillons d’eau, afin d’obtenir un aperçu complet du degré de pollution de l'ensemble du Danube. Jamais une telle expérience n’avait été réalisée. Résultat ? Les chercheurs ont trouvé plus de micro-plastiques que de larves de poissons...</p>
<p>Le Danube est le fleuve le plus international de la planète : en effet, il traverse ou borde successivement sur ses deux rives dix pays, de l’Allemagne à la Roumanie et l’Ukraine. Ce qui rend difficile la coordination de politiques efficaces, chaque Etat ayant sa propre stratégie de gestion des déchets, quand il en a… Dans certains endroits, nager dans les eaux du Danube s’est avéré trop dangereux, la pollution y étant trop élevée.</p>
<p>Avec le programme « Clean Danube », l’AWP entend informer et mobiliser les populations. Grâce à des ateliers itinérants proposés lors des escales, Andreas Fath a échangé avec les riverain·e·s et notamment les jeunes des écoles. L’implication des médias a permis de relayer ces actions et le film documentaire y contribue aussi.</p>
<p>Plus d’informations sur le projet, ses protagonistes et sur les résultats sur : <a href="https://www.cleandanube.org/.">https://www.cleandanube.org/.</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/107194-010-A/arte-regards-le-danube-a-la-nage-pour-sensibiliser-a-la-pollution/">https://www.arte.tv/fr/videos/107194-010-A/arte-regards-le-danube-a-la-nage-pour-sensibiliser-a-la-pollution/</a></span><br /><span style="font-size: 8pt;">Pour voir la bande annonce : <a href="https://www.cleandanube.org/trailer/">https://www.cleandanube.org/trailer/</a></span></p>« La verticale du fleuve », Clara Arnaud2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/61laloirequisedefend/173-recreations/802-laverticaledufleuveSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/la_verticale_du_fleuve.jpg" /></p><p><em></em>Clara Arnaud a participé à la « résidence flottante » proposée par Julien Chapuis et Barbara Rhétoré lors de l’expérience Loire Sentinelle <em>(lire la rubrique (Ré)acteur·ices).</em></p>
<p>Originaire de Fontainebleau, l’autrice a suivi des études de géographie et de chinois. Elle est connue notamment pour ses récits de voyage. Elle a vécu en Chine, en république démocratique du Congo et au Honduras.</p>
<p>Son dernier livre, « La Verticale du fleuve » (paru chez Actes Sud en 2021), est une fiction. Mais elle résonne à bien des endroits avec l’expérience des militant·e·s qui ont à défendre des fleuves comme la Loire.</p>
<p>Voici le résumé de l’éditeur : « Un matin de mai 2012, Suyapa, une militante écologiste de la communauté lenchua, est retrouvée dans son lit, le corps criblé de balles. Sa mort brutale réunit ses trois filles, Marla, Indira et Luisa, dans le village de montagne qui les a vues naître, et que les deux aînées ont quitté depuis dix ans. Pour elles, il ne fait aucun doute que le mobile est politique : leur mère dérangeait, elle a été réduite au silence.<br />Un an après les faits, l’ouverture du procès des meurtriers présumés coïncide avec le lancement de la construction d’un barrage hydroélectrique, contre lequel Suyapa s’est longtemps battue. Un édifice monumental, qui domestiquera le cours du río Lindo, fera de leur bourgade une pionnière en matière d’énergies renouvelables, mais altérera à jamais la terre de leurs ancêtres et son écosystème.<br />Divisées sur la question, les filles de Suyapa s’émancipent peu à peu de la figure tutélaire de leur mère et voient disparaître le monde de leur enfance, tandis qu’affluent des centaines d’ingénieurs et d’ouvriers, pour qui le chantier représente tout à la fois la promesse d’emplois et de meilleurs lendemains, un terrain de jeu où assouvir leurs ambitions et leurs pulsions démiurgiques. »</p>
<p>Clara Arnaud sera présente au festival international du livre et du film d’aventure à La Rochelle du 14 au 20 novembre.</p>
<p>Plus de renseignements et possibilité de lire des extraits sur <a href="https://actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-verticale-du-fleuve">https://actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-verticale-du-fleuve</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/la_verticale_du_fleuve.jpg" /></p><p><em></em>Clara Arnaud a participé à la « résidence flottante » proposée par Julien Chapuis et Barbara Rhétoré lors de l’expérience Loire Sentinelle <em>(lire la rubrique (Ré)acteur·ices).</em></p>
<p>Originaire de Fontainebleau, l’autrice a suivi des études de géographie et de chinois. Elle est connue notamment pour ses récits de voyage. Elle a vécu en Chine, en république démocratique du Congo et au Honduras.</p>
<p>Son dernier livre, « La Verticale du fleuve » (paru chez Actes Sud en 2021), est une fiction. Mais elle résonne à bien des endroits avec l’expérience des militant·e·s qui ont à défendre des fleuves comme la Loire.</p>
<p>Voici le résumé de l’éditeur : « Un matin de mai 2012, Suyapa, une militante écologiste de la communauté lenchua, est retrouvée dans son lit, le corps criblé de balles. Sa mort brutale réunit ses trois filles, Marla, Indira et Luisa, dans le village de montagne qui les a vues naître, et que les deux aînées ont quitté depuis dix ans. Pour elles, il ne fait aucun doute que le mobile est politique : leur mère dérangeait, elle a été réduite au silence.<br />Un an après les faits, l’ouverture du procès des meurtriers présumés coïncide avec le lancement de la construction d’un barrage hydroélectrique, contre lequel Suyapa s’est longtemps battue. Un édifice monumental, qui domestiquera le cours du río Lindo, fera de leur bourgade une pionnière en matière d’énergies renouvelables, mais altérera à jamais la terre de leurs ancêtres et son écosystème.<br />Divisées sur la question, les filles de Suyapa s’émancipent peu à peu de la figure tutélaire de leur mère et voient disparaître le monde de leur enfance, tandis qu’affluent des centaines d’ingénieurs et d’ouvriers, pour qui le chantier représente tout à la fois la promesse d’emplois et de meilleurs lendemains, un terrain de jeu où assouvir leurs ambitions et leurs pulsions démiurgiques. »</p>
<p>Clara Arnaud sera présente au festival international du livre et du film d’aventure à La Rochelle du 14 au 20 novembre.</p>
<p>Plus de renseignements et possibilité de lire des extraits sur <a href="https://actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-verticale-du-fleuve">https://actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-verticale-du-fleuve</a></p>
<p> </p>« L’Etat nucléaire », La Parisienne Libérée2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/61laloirequisedefend/173-recreations/803-letatnucleairelaparisiennelibereeSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/la_parisienne_libérée.jpg" /></p><p>Projet artistique né en 2008, La Parisienne Libérée mêle actualité et humour pour produire des textes engagés et incisifs. Ils sont mis en forme sur un fond musical, déclamés plus que chantés, presque slamés, filmés et postés sur Internet.</p>
<p>Ce qui l’inspire ? Les titres de Une !</p>
<p>On retrouve La Parisienne Libérée dans le film réalisé par Catherine Fumé et François Guerroué, « Notre terre mourra proprement » (<em>à lire à la rubrique (Ré)créations</em>), pour une séquence sur l’Etat nucléaire : <a href="https://www.laparisienneliberee.com/">https://www.laparisienneliberee.com/</a></p>
<p>La Parisienne Libérée a également écrit un livre intitulé « Le nucléaire c’est fini » et paru aux éditions La Fabrique en 2019 : <a href="https://lafabrique.fr/le-nucleaire-cest-fini/">https://lafabrique.fr/le-nucleaire-cest-fini/</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/LOIRESENTINELLE/la_parisienne_libérée.jpg" /></p><p>Projet artistique né en 2008, La Parisienne Libérée mêle actualité et humour pour produire des textes engagés et incisifs. Ils sont mis en forme sur un fond musical, déclamés plus que chantés, presque slamés, filmés et postés sur Internet.</p>
<p>Ce qui l’inspire ? Les titres de Une !</p>
<p>On retrouve La Parisienne Libérée dans le film réalisé par Catherine Fumé et François Guerroué, « Notre terre mourra proprement » (<em>à lire à la rubrique (Ré)créations</em>), pour une séquence sur l’Etat nucléaire : <a href="https://www.laparisienneliberee.com/">https://www.laparisienneliberee.com/</a></p>
<p>La Parisienne Libérée a également écrit un livre intitulé « Le nucléaire c’est fini » et paru aux éditions La Fabrique en 2019 : <a href="https://lafabrique.fr/le-nucleaire-cest-fini/">https://lafabrique.fr/le-nucleaire-cest-fini/</a></p>
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