# 63 Agir pour plus de justice alimentaire (nov 2022)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/63agirpourplusdejusticealimentairenov2022/177-recreations2023-05-11T20:20:48+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content ManagementFestival Alimenterre2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/63agirpourplusdejusticealimentairenov2022/177-recreations/815-festivalalimenterreSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/affiche-2019-v1-petit--800x862.jpg" /></p><p>Depuis le 15 octobre et jusqu’au 30 novembre, le festival Alimenterre a lieu partout en France, sur le thème des enjeux agricoles et alimentaires. Huit documentaires sont proposés sur le site Internet d’Alimenterre accessible à tous·tes celleux qui souhaitent organiser une projection sur leur territoire.</p>
<p>Né en 2007 dans un cinéma parisien, le festival Alimenterre a pour objectif d’informer la population, afin qu’elle participe à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires, et au droit à l’alimentation. Cet événement est porté par le CFSI, le Comité Français pour la Solidarité Internationale, qui réunit des professionnel·les de la sensibilisation, de la formation, de l’enseignement, de la solidarité internationale et de la transition agricole.</p>
<p>Durant un mois et demi, chaque année à la même période, plus d’un millier d’événements sont organisés dans 600 communes et une dizaine de pays : des projections-débats, des marchés, des ateliers de cuisine, des expositions, des visites de fermes, des spectacles… Plus de 65.000 personnes y participent, notamment des jeunes, dont les initiatives sont récompensées par le prix Alimenterre. Par exemple, en 2022, ont été primés un collège de Strasbourg qui a imaginé un cahier de recettes citoyennes en partenariat avec un orphelinat au Cameroun ou encore des élèves du Campus Vert d’Antibes qui ont créé une web TV sur l’alimentation durable.</p>
<p>Les films sélectionnés pour être projetés cette année présentent des thèmes variés : « Stolen Fish » de Gosia Juszcza évoque la problématique de la pêche industrielle en Gambie qui met en péril l’économie locale basée sur des pratiques artisanales ; « Le dernier des laitiers » de Mathurin Peschet parle de la transformation des fermes et des savoir-faire ; « Une terre sans abeilles ? » de Elsa Putelat et Nicolas Dupuis met en lumière la disparition de puissantes alliées et les solutions qui pourraient l’éviter ; « Vert de rage : engrais maudits » de Martin Boudot revient sur le scandale des pesticides, du Maroc à la France ; « La Beauce, le glyphosate et moi » d’Isabelle Vayron prend la forme d’une quête personnelle doublée d’une enquête journalistique ; « Tapis vert, l’homme qui arrêta le désert » de Claver Yameogo s’adresse plus particulièrement aux enfants pour leur expliquer la désertification.</p>
<p>Le café associatif militant L’Antidote, qui participe au festival à Bourges, projettera également « Pour quelques bananes de plus : le scandale du chlordécone » de Bernard Crutzen (mercredi 16 novembre à 20 h), « La part des autres » de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage (mercredi 23 novembre à 20 h) et « Amuka, l’éveil des paysans congolais » d’Antonio Spanó (mercredi 30 novembre à 20 h). L’entrée est libre.</p>
<p>Signalons qu’étrangement, certains films sélectionnés ont été financés par des maisons de production ou des fondations liées à l’industrie agro-alimentaire. Citons par exemple « La part des autres » soutenu par la fondation Daniel et Nina Carasso… Daniel Carasso, héritier du groupe Danone qu’il contribua largement à développer… Un contre-sens pour le festival qui ne cesse de démontrer les nuisances que les multinationales de l’agro-alimentaire provoquent sur les travailleur·ses comme sur la planète...</p>
<p>Pour en savoir plus sur les films, les lieux des événements et le CFSI : <a href="https://www.alimenterre.org">https://www.alimenterre.org</a></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/affiche-2019-v1-petit--800x862.jpg" /></p><p>Depuis le 15 octobre et jusqu’au 30 novembre, le festival Alimenterre a lieu partout en France, sur le thème des enjeux agricoles et alimentaires. Huit documentaires sont proposés sur le site Internet d’Alimenterre accessible à tous·tes celleux qui souhaitent organiser une projection sur leur territoire.</p>
<p>Né en 2007 dans un cinéma parisien, le festival Alimenterre a pour objectif d’informer la population, afin qu’elle participe à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires, et au droit à l’alimentation. Cet événement est porté par le CFSI, le Comité Français pour la Solidarité Internationale, qui réunit des professionnel·les de la sensibilisation, de la formation, de l’enseignement, de la solidarité internationale et de la transition agricole.</p>
<p>Durant un mois et demi, chaque année à la même période, plus d’un millier d’événements sont organisés dans 600 communes et une dizaine de pays : des projections-débats, des marchés, des ateliers de cuisine, des expositions, des visites de fermes, des spectacles… Plus de 65.000 personnes y participent, notamment des jeunes, dont les initiatives sont récompensées par le prix Alimenterre. Par exemple, en 2022, ont été primés un collège de Strasbourg qui a imaginé un cahier de recettes citoyennes en partenariat avec un orphelinat au Cameroun ou encore des élèves du Campus Vert d’Antibes qui ont créé une web TV sur l’alimentation durable.</p>
<p>Les films sélectionnés pour être projetés cette année présentent des thèmes variés : « Stolen Fish » de Gosia Juszcza évoque la problématique de la pêche industrielle en Gambie qui met en péril l’économie locale basée sur des pratiques artisanales ; « Le dernier des laitiers » de Mathurin Peschet parle de la transformation des fermes et des savoir-faire ; « Une terre sans abeilles ? » de Elsa Putelat et Nicolas Dupuis met en lumière la disparition de puissantes alliées et les solutions qui pourraient l’éviter ; « Vert de rage : engrais maudits » de Martin Boudot revient sur le scandale des pesticides, du Maroc à la France ; « La Beauce, le glyphosate et moi » d’Isabelle Vayron prend la forme d’une quête personnelle doublée d’une enquête journalistique ; « Tapis vert, l’homme qui arrêta le désert » de Claver Yameogo s’adresse plus particulièrement aux enfants pour leur expliquer la désertification.</p>
<p>Le café associatif militant L’Antidote, qui participe au festival à Bourges, projettera également « Pour quelques bananes de plus : le scandale du chlordécone » de Bernard Crutzen (mercredi 16 novembre à 20 h), « La part des autres » de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage (mercredi 23 novembre à 20 h) et « Amuka, l’éveil des paysans congolais » d’Antonio Spanó (mercredi 30 novembre à 20 h). L’entrée est libre.</p>
<p>Signalons qu’étrangement, certains films sélectionnés ont été financés par des maisons de production ou des fondations liées à l’industrie agro-alimentaire. Citons par exemple « La part des autres » soutenu par la fondation Daniel et Nina Carasso… Daniel Carasso, héritier du groupe Danone qu’il contribua largement à développer… Un contre-sens pour le festival qui ne cesse de démontrer les nuisances que les multinationales de l’agro-alimentaire provoquent sur les travailleur·ses comme sur la planète...</p>
<p>Pour en savoir plus sur les films, les lieux des événements et le CFSI : <a href="https://www.alimenterre.org">https://www.alimenterre.org</a></p>« Une terre à soi », Leïla Saadna2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/63agirpourplusdejusticealimentairenov2022/177-recreations/816-uneterreasoileilasaadnaSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/AFFICHE_2_copie.jpg" /></p><p>Elles sont venues d’Algérie, de Guinée ou de Syrie. Elles habitent aujourd’hui dans les quartiers populaires de Vierzon. Warda, Feyrouz, Radhia, Kadiatou et Najiba ont été filmées cet été par Leïla Saadna. Le résultat ? Un documentaire poétique et engagé qui parle de l’exil qu’ont vécu ces femmes, mais aussi de leur quotidien, de leurs engagements et de leurs rêves. Et qui cassent les a priori. A voir absolument !</p>
<p>Depuis plusieurs années déjà, Leïla Saadna travaille sur la question de l’exil. Dans son film « Dis-moi Djamila, si je meurs comment feras-tu ? »(2019), elle questionnait l’histoire de sa propre famille et notamment des femmes restant au pays lorsque les hommes partent vers l’ailleurs. Dans « Derrière la mer » (2017), elle donnait la parole à quatre personnages ayant migré vers l’Europe avant de revenir, libres ou contraints, dans leur pays.</p>
<p>D’origine algérienne, mais ayant grandi dans le Val-de-Marne, Leïla Saadna a fait le choix de s’installer à Alger il y a six ans. Elle a participé activement à l’Hirak, un mouvement de protestations contre le régime en place et son projet de se maintenir au pouvoir, s’exprimant par des manifestations tous les vendredis de 2019 à 2021. Pour documenter cette révolte, Leïla Saadna a pris de nombreuses photographies. En 2021, le FRAC <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> Centre-Val de Loire à Orléans l’a contactée afin qu’elle les expose, dans le cadre d’un projet baptisé « Alger, archipel de la liberté ». Il l’a ensuite invitée à participer à la biennale d’art et d’architecture, qui se déroule depuis le 16 septembre et jusqu’au 1er janvier à Vierzon.</p>
<p><em>« Je ne connaissais pas la ville. Je l’ai découverte lors d’un week-end de préparation en novembre 2021,</em> raconte Leïla Saadna.<em> J’ai été interpellée par la présence des quartiers populaires, certes accolés au centre-ville, mais constituant déjà, en quelque sorte, une périphérie. »</em> Le thème de la biennale organisée par le FRAC est « Infinie liberté, un monde pour une démocratie féministe ».<em> « J’ai souhaité construire le projet avec les habitantes et travailler en profondeur autour des femmes, souvent peu ou mal représentées dans la société. »</em></p>
<p>La documentariste s’est totalement immergée dans son sujet, puisqu’elle a vécu durant trois mois au cœur du quartier Tunnel-Château. <em>« J’ai fait des rencontres assez fortes très rapidement »</em>, explique-t-elle. Dans la première partie du film, on découvre Warda et sa sœur Feyrouz, arrivées d’Algérie en 2009. Dans la deuxième, on suit Radhia et Kadiatou, Algérienne et Guinéenne, qui travaillent au chantier entretien chez C2S. Dans la dernière, Najiba, Syrienne, nous emmène à l’Ecopôle de La Chaponnière et au jardin au pied d’immeuble auquel elle participe<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span>.<br />Devant la caméra, dans une parole qu’on sent libérée et confiante, elles évoquent « El Ghorba », l’exil qui <em>« glace le cœur »</em>, les difficultés rencontrées en France notamment pour travailler parce qu’elles refusent d’ôter leur voile, l’importance de connaître les lois pour résister face aux discriminations, « El Hogra », le sentiment d’injustice, le manque qu’elles ressentent pour celleux qu’elles ont laissé·es là-bas…<br />Combatives, elles poussent les parois des cases dans lesquelles la société française les enferment : elles ne sont ni soumises, ni aliénées par les hommes ou les religions. Warda raconte, par exemple, comment son père l’a soutenue dans ses démarches administratives et comment son mari l’a encouragée pour parler français. Celles qui portent le voile le font par choix et l’assument, quitte à se fermer des portes. Elles s’insurgent, revendiquent, apprennent pour lutter contre les injustices.</p>
<p>Pour porter leur propos, Leïla Saadna a choisi une forme très poétique. Entre les entretiens, de grands plans larges révèlent les quartiers de Vierzon sous un angle nouveau. Leur succèdent des gros plans sur des objets et mobiliers urbains, que le regard ne remarque plus dans la vie quotidienne. L’atmosphère est calme, le chant des oiseaux couvre celui des voitures, le temps s’écoule lentement... On est bien loin des clichés sur la ville de Vierzon, et sur les quartiers en général.</p>
<p>« Une terre à soi » sera projeté à Vierzon, le jeudi 24 novembre à 18 heures au musée, le mardi 29 novembre à 18 heures au centre social de la CAF dans le quartier de Tunnel-Château et le mercredi 7 décembre à 15 heures au Ciné Lumière.</p>
<p><br /> • Pour en savoir plus sur Leïla Saadna : <a href="https://leilasaadna.com">https://leilasaadna.com</a><br /> • Pour découvrir le programme de la biennale d’art et d’architecture de Vierzon : <a href="http://www.ville-vierzon.fr/biennale-dart-et-darchitecture.html">http://www.ville-vierzon.fr/biennale-dart-et-darchitecture.html</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Fonds Régional d’Art Contemporain.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Lire la rubrique (Ré)acteur·ices.</span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/AFFICHE_2_copie.jpg" /></p><p>Elles sont venues d’Algérie, de Guinée ou de Syrie. Elles habitent aujourd’hui dans les quartiers populaires de Vierzon. Warda, Feyrouz, Radhia, Kadiatou et Najiba ont été filmées cet été par Leïla Saadna. Le résultat ? Un documentaire poétique et engagé qui parle de l’exil qu’ont vécu ces femmes, mais aussi de leur quotidien, de leurs engagements et de leurs rêves. Et qui cassent les a priori. A voir absolument !</p>
<p>Depuis plusieurs années déjà, Leïla Saadna travaille sur la question de l’exil. Dans son film « Dis-moi Djamila, si je meurs comment feras-tu ? »(2019), elle questionnait l’histoire de sa propre famille et notamment des femmes restant au pays lorsque les hommes partent vers l’ailleurs. Dans « Derrière la mer » (2017), elle donnait la parole à quatre personnages ayant migré vers l’Europe avant de revenir, libres ou contraints, dans leur pays.</p>
<p>D’origine algérienne, mais ayant grandi dans le Val-de-Marne, Leïla Saadna a fait le choix de s’installer à Alger il y a six ans. Elle a participé activement à l’Hirak, un mouvement de protestations contre le régime en place et son projet de se maintenir au pouvoir, s’exprimant par des manifestations tous les vendredis de 2019 à 2021. Pour documenter cette révolte, Leïla Saadna a pris de nombreuses photographies. En 2021, le FRAC <span style="font-size: 8pt;">(1)</span> Centre-Val de Loire à Orléans l’a contactée afin qu’elle les expose, dans le cadre d’un projet baptisé « Alger, archipel de la liberté ». Il l’a ensuite invitée à participer à la biennale d’art et d’architecture, qui se déroule depuis le 16 septembre et jusqu’au 1er janvier à Vierzon.</p>
<p><em>« Je ne connaissais pas la ville. Je l’ai découverte lors d’un week-end de préparation en novembre 2021,</em> raconte Leïla Saadna.<em> J’ai été interpellée par la présence des quartiers populaires, certes accolés au centre-ville, mais constituant déjà, en quelque sorte, une périphérie. »</em> Le thème de la biennale organisée par le FRAC est « Infinie liberté, un monde pour une démocratie féministe ».<em> « J’ai souhaité construire le projet avec les habitantes et travailler en profondeur autour des femmes, souvent peu ou mal représentées dans la société. »</em></p>
<p>La documentariste s’est totalement immergée dans son sujet, puisqu’elle a vécu durant trois mois au cœur du quartier Tunnel-Château. <em>« J’ai fait des rencontres assez fortes très rapidement »</em>, explique-t-elle. Dans la première partie du film, on découvre Warda et sa sœur Feyrouz, arrivées d’Algérie en 2009. Dans la deuxième, on suit Radhia et Kadiatou, Algérienne et Guinéenne, qui travaillent au chantier entretien chez C2S. Dans la dernière, Najiba, Syrienne, nous emmène à l’Ecopôle de La Chaponnière et au jardin au pied d’immeuble auquel elle participe<span style="font-size: 8pt;"> (2)</span>.<br />Devant la caméra, dans une parole qu’on sent libérée et confiante, elles évoquent « El Ghorba », l’exil qui <em>« glace le cœur »</em>, les difficultés rencontrées en France notamment pour travailler parce qu’elles refusent d’ôter leur voile, l’importance de connaître les lois pour résister face aux discriminations, « El Hogra », le sentiment d’injustice, le manque qu’elles ressentent pour celleux qu’elles ont laissé·es là-bas…<br />Combatives, elles poussent les parois des cases dans lesquelles la société française les enferment : elles ne sont ni soumises, ni aliénées par les hommes ou les religions. Warda raconte, par exemple, comment son père l’a soutenue dans ses démarches administratives et comment son mari l’a encouragée pour parler français. Celles qui portent le voile le font par choix et l’assument, quitte à se fermer des portes. Elles s’insurgent, revendiquent, apprennent pour lutter contre les injustices.</p>
<p>Pour porter leur propos, Leïla Saadna a choisi une forme très poétique. Entre les entretiens, de grands plans larges révèlent les quartiers de Vierzon sous un angle nouveau. Leur succèdent des gros plans sur des objets et mobiliers urbains, que le regard ne remarque plus dans la vie quotidienne. L’atmosphère est calme, le chant des oiseaux couvre celui des voitures, le temps s’écoule lentement... On est bien loin des clichés sur la ville de Vierzon, et sur les quartiers en général.</p>
<p>« Une terre à soi » sera projeté à Vierzon, le jeudi 24 novembre à 18 heures au musée, le mardi 29 novembre à 18 heures au centre social de la CAF dans le quartier de Tunnel-Château et le mercredi 7 décembre à 15 heures au Ciné Lumière.</p>
<p><br /> • Pour en savoir plus sur Leïla Saadna : <a href="https://leilasaadna.com">https://leilasaadna.com</a><br /> • Pour découvrir le programme de la biennale d’art et d’architecture de Vierzon : <a href="http://www.ville-vierzon.fr/biennale-dart-et-darchitecture.html">http://www.ville-vierzon.fr/biennale-dart-et-darchitecture.html</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">(1) Fonds Régional d’Art Contemporain.</span><br /><span style="font-size: 8pt;">(2) Lire la rubrique (Ré)acteur·ices.</span></p>« De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse !! », Mathieu Dalmais2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/63agirpourplusdejusticealimentairenov2022/177-recreations/817-delafourchealafourchettenonlinverseSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/mdalmais2-450x300.jpg" /></p><p>Après « Vous êtes l’élite de l’élite de l’élite de la France – Pourquoi je refuse mon diplôme d’ingénieur », Mathieu Dalmais propose une deuxième conférence gesticulée, sur la Sécurité sociale de l’alimentation. Créée en 2019 et jouée activement depuis, elle présente les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie alimentaire.</p>
<p>Mathieu Dalmais est membre d’Ingénieurs Sans Frontières et plus particulièrement du groupe « Agricultures et souveraineté alimentaire » (ISF-Agrista).<br />Dans cette conférence gesticulée baptisée « De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse !! », il revient sur le contexte historique de l’instrumentalisation de l’alimentation, explique comment il a découvert le sujet du droit à l’alimentation au sein de la Confédération paysanne, présente les travaux de son association, ou encore pourquoi il est nécessaire de transformer l’agriculture…</p>
<p>Son objectif : encourager le débat sur le projet de Sécurité sociale de l’alimentation qu’il porte avec bien d’autres, notamment les membres du Réseau salariat (<em>lire la rubrique (Re)visiter</em>). Ce projet, qui s’inspire de la Sécurité sociale telle qu’elle a été imaginée après guerre, propose d’étendre le principe de cotisation sociale interprofessionnelle pour couvrir un accès universel à une alimentation de qualité. Le tout, en instaurant un système démocratique où les habitant·es d’un territoire pourraient réellement décider dans quelles conditions (techniques, économiques, politiques, sanitaires, sociales) seraient produites les denrées consommées.</p>
<p>Mathieu Dalmais rappelle qu’aujourd’hui, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement se multiplient mais qu’elles sont bien trop souvent réservées à une partie privilégiée de la population. L’aide alimentaire, indispensable pour les 7 millions de plus précaires mal nourri·es, devient un prétexte au « green-washing » de l’agriculture industrielle.<br />Comment faire advenir la démocratie alimentaire ? Et si elle était exercée dans le cadre d’une Sécurité sociale de l’alimentation ? Cette conférence gesticulée ne se contente pas de dresser des constats, elle ouvre des pistes !</p>
<p>Pour en savoir plus, notamment les dates et lieux de représentations : <a href="https://conferences-gesticulees.net/conferences/de-fourche-a-fourchette-non-linverse/">https://conferences-gesticulees.net/conferences/de-fourche-a-fourchette-non-linverse/</a><br />La conférence gesticulée de Mathieu Dalmais est également visible gratuitement sur YouTube : <a href="https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=9Tqy5DSL1N4&feature=emb_logo">https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=9Tqy5DSL1N4&feature=emb_logo</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">Photo : conferences-gesticulées.net</span></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/mdalmais2-450x300.jpg" /></p><p>Après « Vous êtes l’élite de l’élite de l’élite de la France – Pourquoi je refuse mon diplôme d’ingénieur », Mathieu Dalmais propose une deuxième conférence gesticulée, sur la Sécurité sociale de l’alimentation. Créée en 2019 et jouée activement depuis, elle présente les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie alimentaire.</p>
<p>Mathieu Dalmais est membre d’Ingénieurs Sans Frontières et plus particulièrement du groupe « Agricultures et souveraineté alimentaire » (ISF-Agrista).<br />Dans cette conférence gesticulée baptisée « De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse !! », il revient sur le contexte historique de l’instrumentalisation de l’alimentation, explique comment il a découvert le sujet du droit à l’alimentation au sein de la Confédération paysanne, présente les travaux de son association, ou encore pourquoi il est nécessaire de transformer l’agriculture…</p>
<p>Son objectif : encourager le débat sur le projet de Sécurité sociale de l’alimentation qu’il porte avec bien d’autres, notamment les membres du Réseau salariat (<em>lire la rubrique (Re)visiter</em>). Ce projet, qui s’inspire de la Sécurité sociale telle qu’elle a été imaginée après guerre, propose d’étendre le principe de cotisation sociale interprofessionnelle pour couvrir un accès universel à une alimentation de qualité. Le tout, en instaurant un système démocratique où les habitant·es d’un territoire pourraient réellement décider dans quelles conditions (techniques, économiques, politiques, sanitaires, sociales) seraient produites les denrées consommées.</p>
<p>Mathieu Dalmais rappelle qu’aujourd’hui, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement se multiplient mais qu’elles sont bien trop souvent réservées à une partie privilégiée de la population. L’aide alimentaire, indispensable pour les 7 millions de plus précaires mal nourri·es, devient un prétexte au « green-washing » de l’agriculture industrielle.<br />Comment faire advenir la démocratie alimentaire ? Et si elle était exercée dans le cadre d’une Sécurité sociale de l’alimentation ? Cette conférence gesticulée ne se contente pas de dresser des constats, elle ouvre des pistes !</p>
<p>Pour en savoir plus, notamment les dates et lieux de représentations : <a href="https://conferences-gesticulees.net/conferences/de-fourche-a-fourchette-non-linverse/">https://conferences-gesticulees.net/conferences/de-fourche-a-fourchette-non-linverse/</a><br />La conférence gesticulée de Mathieu Dalmais est également visible gratuitement sur YouTube : <a href="https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=9Tqy5DSL1N4&feature=emb_logo">https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=9Tqy5DSL1N4&feature=emb_logo</a></p>
<p><span style="font-size: 8pt;">Photo : conferences-gesticulées.net</span></p>A écouter2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/63agirpourplusdejusticealimentairenov2022/177-recreations/818-aecouterSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/vlan.jpg" /></p><p>Voici quelques idées de podcasts à (ré)écouter sur le thème de l’alimentation et de la justice alimentaire. Vous en connaissez d’autres ? Envoyez-nous les liens !</p>
<p>• « La Sécurité sociale de l’alimentation, une idée à l’intérêt croissant » par Quentin Lafay.<br />L’actu des idées – France Culture<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/l-actu-des-idees/la-securite-sociale-de-l-alimentation-une-idee-a-l-interet-croissant_e629f1572858ca">https://podcast-radio.com/fr/podcast/l-actu-des-idees/la-securite-sociale-de-l-alimentation-une-idee-a-l-interet-croissant_e629f1572858ca</a></p>
<p>• « Vlan ! » par Grégory Pouy<br />Episode 44 avec Isabelle Saporta, journaliste et autrice spécialiste du sujet de l’agro-alimentaire et du bien-manger : « La vérité sur l’industrie agro-alimentaire »<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/vlan/rediff-la-verite-sur-l-industrie-agro-alimentaire-avec-isabelle-saporta_e5dd78c2619310">https://podcast-radio.com/fr/podcast/vlan/rediff-la-verite-sur-l-industrie-agro-alimentaire-avec-isabelle-saporta_e5dd78c2619310</a></p>
<p>• « Bouffons ! » par Emilie Laystary<br />Manger, acte banal ou construction sociale ? Dans « Bouffons », la journaliste Emilie Laystary passe au crible notre alimentation et nos habitudes culinaires et met les pieds dans le plat ! Urgence écologique, vivre-ensemble, multiculturalisme... une nouvelle série thématique tous les mois, un nouvel épisode tous les mercredis.<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/bouffons">https://podcast-radio.com/fr/podcast/bouffons</a></p>
<p>• « Casseroles » par Zazie Tavitian (Binge radio)<br />« Est-on condamné à manger de la daube à la cantine ? »<br />Comment les enfants mangent-ils à la cantine ? Casseroles se demande comment de grosses entreprises de restauration se sont emparées des cantines scolaires, et pourquoi elles mettent en avant des produits de l’industrie agro-alimentaire. Quels sont les enjeux financiers ? Sandra Franrenet est journaliste pour différentes publications comme "Le Canard Enchainé" ou "Madame Figaro", et elle a récemment écrit "Le livre noir des cantines scolaires". Elle est l’invitée de cet épisode pour expliquer pourquoi la cantine, qui devrait être le lieu le plus égalitaire pour le bien-manger, n’est toujours pas exemplaire, et quelles sont les alternatives heureuses existantes.<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/casseroles/a-table-est-on-condamnes-a-manger-de-la-daube-a-la-cantine_e5bf7ef824d7bf">https://podcast-radio.com/fr/podcast/casseroles/a-table-est-on-condamnes-a-manger-de-la-daube-a-la-cantine_e5bf7ef824d7bf</a></p>
<p>Envoyez les liens vers les podcasts que vous aimez sur ce thème à <a href="mailto:contact@rebonds.net">contact@rebonds.net</a></p>
<p> </p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/JUSTICEALIMENTAIRE/vlan.jpg" /></p><p>Voici quelques idées de podcasts à (ré)écouter sur le thème de l’alimentation et de la justice alimentaire. Vous en connaissez d’autres ? Envoyez-nous les liens !</p>
<p>• « La Sécurité sociale de l’alimentation, une idée à l’intérêt croissant » par Quentin Lafay.<br />L’actu des idées – France Culture<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/l-actu-des-idees/la-securite-sociale-de-l-alimentation-une-idee-a-l-interet-croissant_e629f1572858ca">https://podcast-radio.com/fr/podcast/l-actu-des-idees/la-securite-sociale-de-l-alimentation-une-idee-a-l-interet-croissant_e629f1572858ca</a></p>
<p>• « Vlan ! » par Grégory Pouy<br />Episode 44 avec Isabelle Saporta, journaliste et autrice spécialiste du sujet de l’agro-alimentaire et du bien-manger : « La vérité sur l’industrie agro-alimentaire »<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/vlan/rediff-la-verite-sur-l-industrie-agro-alimentaire-avec-isabelle-saporta_e5dd78c2619310">https://podcast-radio.com/fr/podcast/vlan/rediff-la-verite-sur-l-industrie-agro-alimentaire-avec-isabelle-saporta_e5dd78c2619310</a></p>
<p>• « Bouffons ! » par Emilie Laystary<br />Manger, acte banal ou construction sociale ? Dans « Bouffons », la journaliste Emilie Laystary passe au crible notre alimentation et nos habitudes culinaires et met les pieds dans le plat ! Urgence écologique, vivre-ensemble, multiculturalisme... une nouvelle série thématique tous les mois, un nouvel épisode tous les mercredis.<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/bouffons">https://podcast-radio.com/fr/podcast/bouffons</a></p>
<p>• « Casseroles » par Zazie Tavitian (Binge radio)<br />« Est-on condamné à manger de la daube à la cantine ? »<br />Comment les enfants mangent-ils à la cantine ? Casseroles se demande comment de grosses entreprises de restauration se sont emparées des cantines scolaires, et pourquoi elles mettent en avant des produits de l’industrie agro-alimentaire. Quels sont les enjeux financiers ? Sandra Franrenet est journaliste pour différentes publications comme "Le Canard Enchainé" ou "Madame Figaro", et elle a récemment écrit "Le livre noir des cantines scolaires". Elle est l’invitée de cet épisode pour expliquer pourquoi la cantine, qui devrait être le lieu le plus égalitaire pour le bien-manger, n’est toujours pas exemplaire, et quelles sont les alternatives heureuses existantes.<br /><a href="https://podcast-radio.com/fr/podcast/casseroles/a-table-est-on-condamnes-a-manger-de-la-daube-a-la-cantine_e5bf7ef824d7bf">https://podcast-radio.com/fr/podcast/casseroles/a-table-est-on-condamnes-a-manger-de-la-daube-a-la-cantine_e5bf7ef824d7bf</a></p>
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