# 16 Des cafés et restaurants à la sauce associative (août 2018)(Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale.http://www.rebonds.net/descafesetrestaurantsalasauceassociative/66-recreations2023-05-11T19:18:42+02:00(Re)bonds.netJoomla! - Open Source Content Management« La Communauté [entretiens] », Tanquerelle et Yann Benoît2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/descafesetrestaurantsalasauceassociative/66-recreations/443-lacommunauteSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/la_communauté.jpg" /></p><p><em></em>Il y a cinquante ans, Mai 68… et alors ? Qu'en ont fait les protagonistes ? Certain.es ont choisi de rompre avec leurs formes de vie pour en créer une différente : la communauté. Yann Benoît, l'un des fondateurs de la marque de jouets « Moulin-Roty », raconte celle qu'il a vécue, sous la plume du bédéiste Hervé Tanquerelle.</p>
<p>Février 1972. Une vingtaine d'ami.es décident d'acquérir une ancienne minoterie et trois hectares de terre situés en Loire-Atlantique, pour y concrétiser un projet de vie : une communauté. D'idées, de biens, de travail, de vie. C'est leur aventure que racontent Hervé Tanquerelle et Yann Benoît, dans la bande dessinée intitulée « La Communauté [entretiens] » parue chez Futuropolis.</p>
<p><br />La plupart de ces ami.es s'étaient rencontré.es sur les bancs de l'université de Nantes et avaient participé aux « événements » de Mai 68. Pas question de rentrer dans le rang après ça. Le groupe a voulu changer sa vie et changer le monde. Comment ? <em>« Comme on n'était pas d'accord avec les systèmes politiques, il n'y avait qu'un moyen de changer les choses, c'était de montrer l'exemple »</em>, explique Yann Benoît, un des membres de cette communauté.<br />Le lecteur suit la restauration des bâtiments d'élevage et de stockage, la construction des maisons, l'installation de l'atelier de sérigraphie et de mécanique, la culture des champs… Il découvre l'organisation d'un groupe auto-géré, où les revenus et les dépenses sont mis en commun, où la hiérarchie et le sexisme n'ont pas leur place, où on privilégie la transmission des savoirs et le partage des tâches.<br />Si elle a souhaité s'auto-suffire un maximum, la communauté n'a jamais été refermée sur elle-même : en témoignent les anecdotes sur les relations avec les voisins agriculteurs ou encore les récits des enfants scolarisés au village. Et, dès 1974, la commercialisation de produits artisanaux sur des salons et dans une boutique à la minoterie. En 1975, apparaîtra la première petite voiture en bois, mousse et tissu qui lancera la marque « Moulin-Roty » (cependant jamais citée dans l'ouvrage).</p>
<p>Progressivement, des tensions sont nées, gangrenant le groupe : elles concernaient la répartition du travail, la destination de l'argent, les enfants ou encore le poids du tout collectif…</p>
<p>Bien loin des clichés sur les communautés de « baba-cool », cette bande dessinée dresse le portrait d'une expérience de vie à la fois sérieuse, joyeuse et douloureuse.</p>
<p>A la fin de l'ouvrage, on trouve des textes écrits par d'autres membres de la communauté, enfants ou adultes à l'époque, qui ont accepté de commenter l'ouvrage et de revenir sur cette période de leur vie.</p>
<p>Plus de renseignements sur <a href="http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790058">http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790058</a> et <a href="http://www.moulinroty.com/fr/laventure/">http://www.moulinroty.com/fr/laventure/</a></p>
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<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/la_communauté.jpg" /></p><p><em></em>Il y a cinquante ans, Mai 68… et alors ? Qu'en ont fait les protagonistes ? Certain.es ont choisi de rompre avec leurs formes de vie pour en créer une différente : la communauté. Yann Benoît, l'un des fondateurs de la marque de jouets « Moulin-Roty », raconte celle qu'il a vécue, sous la plume du bédéiste Hervé Tanquerelle.</p>
<p>Février 1972. Une vingtaine d'ami.es décident d'acquérir une ancienne minoterie et trois hectares de terre situés en Loire-Atlantique, pour y concrétiser un projet de vie : une communauté. D'idées, de biens, de travail, de vie. C'est leur aventure que racontent Hervé Tanquerelle et Yann Benoît, dans la bande dessinée intitulée « La Communauté [entretiens] » parue chez Futuropolis.</p>
<p><br />La plupart de ces ami.es s'étaient rencontré.es sur les bancs de l'université de Nantes et avaient participé aux « événements » de Mai 68. Pas question de rentrer dans le rang après ça. Le groupe a voulu changer sa vie et changer le monde. Comment ? <em>« Comme on n'était pas d'accord avec les systèmes politiques, il n'y avait qu'un moyen de changer les choses, c'était de montrer l'exemple »</em>, explique Yann Benoît, un des membres de cette communauté.<br />Le lecteur suit la restauration des bâtiments d'élevage et de stockage, la construction des maisons, l'installation de l'atelier de sérigraphie et de mécanique, la culture des champs… Il découvre l'organisation d'un groupe auto-géré, où les revenus et les dépenses sont mis en commun, où la hiérarchie et le sexisme n'ont pas leur place, où on privilégie la transmission des savoirs et le partage des tâches.<br />Si elle a souhaité s'auto-suffire un maximum, la communauté n'a jamais été refermée sur elle-même : en témoignent les anecdotes sur les relations avec les voisins agriculteurs ou encore les récits des enfants scolarisés au village. Et, dès 1974, la commercialisation de produits artisanaux sur des salons et dans une boutique à la minoterie. En 1975, apparaîtra la première petite voiture en bois, mousse et tissu qui lancera la marque « Moulin-Roty » (cependant jamais citée dans l'ouvrage).</p>
<p>Progressivement, des tensions sont nées, gangrenant le groupe : elles concernaient la répartition du travail, la destination de l'argent, les enfants ou encore le poids du tout collectif…</p>
<p>Bien loin des clichés sur les communautés de « baba-cool », cette bande dessinée dresse le portrait d'une expérience de vie à la fois sérieuse, joyeuse et douloureuse.</p>
<p>A la fin de l'ouvrage, on trouve des textes écrits par d'autres membres de la communauté, enfants ou adultes à l'époque, qui ont accepté de commenter l'ouvrage et de revenir sur cette période de leur vie.</p>
<p>Plus de renseignements sur <a href="http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790058">http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790058</a> et <a href="http://www.moulinroty.com/fr/laventure/">http://www.moulinroty.com/fr/laventure/</a></p>
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<p></p>Duo Vertygo2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/descafesetrestaurantsalasauceassociative/66-recreations/444-duovertygoSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/duo_vertygo.jpg" /></p><p><em>« Valses bancales, tangos tsiganes, turqueries à neuf temps… Des créations tricotées main, des notes ciselées dans le bois d'une guitare et d'une clarinette. »</em> C'est ce que l'on écoute et que l'on danse dans « Le refuge » du duo Vertygo. Il se produira prochainement dans le Cher, à Saint-Laurent, Bourges, Morogues et Lignières.</p>
<p>Créé en 2014, le duo Vertygo se compose de Magali Bardou à la clarinette et de Stéphane Pacyna à la guitare. Leurs points communs ? L'amour pour les musiques nomades, qui voyagent dans le monde entier, comme celle des Manouches, par exemple.<br />Tous deux ont étudié le répertoire classique dans un conservatoire, avant de se tourner vers le jazz et, plus largement, les musiques improvisées. Tous deux ont multiplié les expériences, en liant notamment leur musique au théâtre. Tous deux jouent depuis quelques années des airs des Balkans et des Klezmers.</p>
<p>Leur site Internet raconte leur rencontre : <em>« Ayant passé de longues années à se rater, sur les routes – parallèles – des Balkans et du swing gitan, ces deux-là se sont enfin trouvés, été 2013, guitare et clarinette à la main, sur les rives de l'Auron à Bourges. »</em><br />Ils ont d'abord arrangé le répertoire qu'ils avaient en commun avant de composer, et d'enregistrer un premier album « Le refuge » en 2017.</p>
<p>Ils seront sur la scène du marché bio de la Ferme des Places, à Saint-Laurent le vendredi 31 août ; à l'Expérience restaurant de Bourges, le vendredi 28 septembre ; à l'Assemblée de Loye à Morogues, les samedi 29 et dimanche 30 septembre.</p>
<p>Toutes leurs dates et plus d'informations sur le site Internet : <a href="http://vertygo.wixsite.com/vertygo/">http://vertygo.wixsite.com/vertygo/</a></p>
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<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/duo_vertygo.jpg" /></p><p><em>« Valses bancales, tangos tsiganes, turqueries à neuf temps… Des créations tricotées main, des notes ciselées dans le bois d'une guitare et d'une clarinette. »</em> C'est ce que l'on écoute et que l'on danse dans « Le refuge » du duo Vertygo. Il se produira prochainement dans le Cher, à Saint-Laurent, Bourges, Morogues et Lignières.</p>
<p>Créé en 2014, le duo Vertygo se compose de Magali Bardou à la clarinette et de Stéphane Pacyna à la guitare. Leurs points communs ? L'amour pour les musiques nomades, qui voyagent dans le monde entier, comme celle des Manouches, par exemple.<br />Tous deux ont étudié le répertoire classique dans un conservatoire, avant de se tourner vers le jazz et, plus largement, les musiques improvisées. Tous deux ont multiplié les expériences, en liant notamment leur musique au théâtre. Tous deux jouent depuis quelques années des airs des Balkans et des Klezmers.</p>
<p>Leur site Internet raconte leur rencontre : <em>« Ayant passé de longues années à se rater, sur les routes – parallèles – des Balkans et du swing gitan, ces deux-là se sont enfin trouvés, été 2013, guitare et clarinette à la main, sur les rives de l'Auron à Bourges. »</em><br />Ils ont d'abord arrangé le répertoire qu'ils avaient en commun avant de composer, et d'enregistrer un premier album « Le refuge » en 2017.</p>
<p>Ils seront sur la scène du marché bio de la Ferme des Places, à Saint-Laurent le vendredi 31 août ; à l'Expérience restaurant de Bourges, le vendredi 28 septembre ; à l'Assemblée de Loye à Morogues, les samedi 29 et dimanche 30 septembre.</p>
<p>Toutes leurs dates et plus d'informations sur le site Internet : <a href="http://vertygo.wixsite.com/vertygo/">http://vertygo.wixsite.com/vertygo/</a></p>
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<p></p>«A bas les restaurants »2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/descafesetrestaurantsalasauceassociative/66-recreations/445-abaslesrestaurantsSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/à_bas_les_restaurants.jpg" /></p><p><em></em>Dans la forme comme dans le fond, le livre « A bas les restaurants » est une pépite. Un objet précieux. Sous-titré « Une critique d'un travailleur de l'industrie de la restauration », cet ouvrage a été publié pour la première fois en 2006 sur le site américain prole.info, puis traduit dans une dizaine de langues, dont le français.</p>
<p>« A bas les restaurants » est un mélange subtile de textes et d'images, qui évoque la bande dessinée sans toutefois en utiliser tous les codes. Le graphisme est minimaliste, schématique, presque géométrique. La palette se résume au noir et au blanc. A première vue, on croirait presque prendre en main un manuel.<br />Mais non. Il s'agit bien d'une histoire. Celle d'un travailleur à bout qui dénonce le milieu de la restauration dans lequel il vit mais qu'il exècre. Les premières lignes donnent le ton : <em>« Y'en a marre ! Ce sera le dernier client chiant. Le dernier trou du cul de gérant. La dernière engueulade avec un collègue. Le dernier plat puant de moules. La dernière fois que tu te brûles ou te coupes parce que tu es dans le speed. La dernière fois que tu te promets que tu donnes ta démission demain et que tu te retrouves à promettre la même chose deux semaines plus tard. »</em></p>
<p>L'ouvrage est divisé en deux parties : « Comment est organisé un restaurant » et « Comment démonter un restaurant ». Car au diagnostic dur et sans appel – une critique de la restauration comme outil du capitaliste, qui condamne du processus de production aux relations de pouvoir – succèdent des propositions : ce que veulent les travailleurs, comment ils peuvent se rassembler, s'auto-gérer, se syndicaliser, envisager enfin un monde sans restaurants…</p>
<p>L'auteur (les auteurs ?), anonyme, écrit : <em>« Nous ne luttons pas juste pour être représentés ou pour contrôler davantage le processus de production. Notre lutte n'est pas contre le geste de couper des légumes, de laver la vaisselle, de verser de la bière ni même de servir de la nourriture à d'autres personnes. Elle est contre la façon dont tous ces actes sont rassemblés dans un restaurant, séparés d'autres actes, pour être intégrés à l'économie et faire croître le capital. La société des capitalistes et des personnes obligées de travailler pour eux forme le point de départ et la finalité de ce processus. C'est à cela que nous voulons mettre fin. Nous voulons détruire le processus de production en tant qu'entité qui nous est extérieure et qui va à notre encontre. Nous nous battons pour un monde où notre activité productive satisfera des besoins et sera une expression de notre vie, sans qu'elle ne nous soit imposée en échange d'un salaire – un monde où nous produirons directement les uns pour les autres, et non pour vendre les uns aux autres. Les luttes des travailleurs des restaurants visent en fin de compte à créer un monde sans restaurants ni travailleurs. (...) »</em></p>
<p>Le texte est disponible sur <a href="http://www.infokiosques.net">www.infokiosques.net</a></p>
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<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/à_bas_les_restaurants.jpg" /></p><p><em></em>Dans la forme comme dans le fond, le livre « A bas les restaurants » est une pépite. Un objet précieux. Sous-titré « Une critique d'un travailleur de l'industrie de la restauration », cet ouvrage a été publié pour la première fois en 2006 sur le site américain prole.info, puis traduit dans une dizaine de langues, dont le français.</p>
<p>« A bas les restaurants » est un mélange subtile de textes et d'images, qui évoque la bande dessinée sans toutefois en utiliser tous les codes. Le graphisme est minimaliste, schématique, presque géométrique. La palette se résume au noir et au blanc. A première vue, on croirait presque prendre en main un manuel.<br />Mais non. Il s'agit bien d'une histoire. Celle d'un travailleur à bout qui dénonce le milieu de la restauration dans lequel il vit mais qu'il exècre. Les premières lignes donnent le ton : <em>« Y'en a marre ! Ce sera le dernier client chiant. Le dernier trou du cul de gérant. La dernière engueulade avec un collègue. Le dernier plat puant de moules. La dernière fois que tu te brûles ou te coupes parce que tu es dans le speed. La dernière fois que tu te promets que tu donnes ta démission demain et que tu te retrouves à promettre la même chose deux semaines plus tard. »</em></p>
<p>L'ouvrage est divisé en deux parties : « Comment est organisé un restaurant » et « Comment démonter un restaurant ». Car au diagnostic dur et sans appel – une critique de la restauration comme outil du capitaliste, qui condamne du processus de production aux relations de pouvoir – succèdent des propositions : ce que veulent les travailleurs, comment ils peuvent se rassembler, s'auto-gérer, se syndicaliser, envisager enfin un monde sans restaurants…</p>
<p>L'auteur (les auteurs ?), anonyme, écrit : <em>« Nous ne luttons pas juste pour être représentés ou pour contrôler davantage le processus de production. Notre lutte n'est pas contre le geste de couper des légumes, de laver la vaisselle, de verser de la bière ni même de servir de la nourriture à d'autres personnes. Elle est contre la façon dont tous ces actes sont rassemblés dans un restaurant, séparés d'autres actes, pour être intégrés à l'économie et faire croître le capital. La société des capitalistes et des personnes obligées de travailler pour eux forme le point de départ et la finalité de ce processus. C'est à cela que nous voulons mettre fin. Nous voulons détruire le processus de production en tant qu'entité qui nous est extérieure et qui va à notre encontre. Nous nous battons pour un monde où notre activité productive satisfera des besoins et sera une expression de notre vie, sans qu'elle ne nous soit imposée en échange d'un salaire – un monde où nous produirons directement les uns pour les autres, et non pour vendre les uns aux autres. Les luttes des travailleurs des restaurants visent en fin de compte à créer un monde sans restaurants ni travailleurs. (...) »</em></p>
<p>Le texte est disponible sur <a href="http://www.infokiosques.net">www.infokiosques.net</a></p>
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<p></p>« Le Champ Commun, ensemble on va plus loin », l'Arbre aux films2017-04-02T20:07:14+02:002017-04-02T20:07:14+02:00http://www.rebonds.net/descafesetrestaurantsalasauceassociative/66-recreations/446-lechampcommunensembleonvaplusloinSuper User<p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/le_champ_commun.JPG" /></p><p> </p>
<p>Avant de rouvrir Au Grès des Ouches à Morogues <em>(lire (Ré)acteurs</em>), l'équipe de la Maison des Vies Locales a rendu visite à celle du Champ Commun, dans le village d'Augan en Bretagne. Le Champ Commun regroupe une épicerie, un bar et des services. Mais avec un modèle bien différent de celui du Grès des Ouches.</p>
<p>Dès le départ, l'objectif était clair : travailler au pays. Le salariat est un élément fondateur du projet. Mais pas n'importe comment, pas comme dans une entreprise « classique ». Celle-ci serait associative.</p>
<p>En 2009, 86 personnes deviennent coopérantes (c'est-à-dire qu'elles ont une part dans le capital du Champ Commun) et réunissent plus de 75.000 euros pour racheter un bar de la commune d'Augan. Leur projet : créer une alimentation générale, un relais postal, conserver le bar en y ajoutant une programmation festive, envisager une auberge… Une micro-brasserie a également vu le jour.<br />Pour tout cela, une équipe de salariés et de bénévoles qui, main dans la main, ont conçu et réalisé des chantiers collectifs, d'auto-construction. <br />Le film retrace les étapes de cette aventure. S'il laisse la part belle aux moments de solidarité, de plaisir d'être et de faire ensemble, il évoque aussi les difficultés, les galères, la fatigue, les tensions…</p>
<p>Le Champ Commun a obtenu le prix national des jeunes entrepreneurs dans la catégorie « innovation sociale », décerné par le ministère des Solidarités et de la cohésion sociale.</p>
<p>Le titre du film reprend une partie du slogan du Champ Commun : <em>« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »</em></p>
<p>Pour l'obtenir en DVD ou le visionner sur Internet : <a href="http://www.lechampcommun.fr/">http://www.lechampcommun.fr/</a></p>
<p></p><p><img src="http://www.rebonds.net/images/GRÈS_DES_OUCHES/le_champ_commun.JPG" /></p><p> </p>
<p>Avant de rouvrir Au Grès des Ouches à Morogues <em>(lire (Ré)acteurs</em>), l'équipe de la Maison des Vies Locales a rendu visite à celle du Champ Commun, dans le village d'Augan en Bretagne. Le Champ Commun regroupe une épicerie, un bar et des services. Mais avec un modèle bien différent de celui du Grès des Ouches.</p>
<p>Dès le départ, l'objectif était clair : travailler au pays. Le salariat est un élément fondateur du projet. Mais pas n'importe comment, pas comme dans une entreprise « classique ». Celle-ci serait associative.</p>
<p>En 2009, 86 personnes deviennent coopérantes (c'est-à-dire qu'elles ont une part dans le capital du Champ Commun) et réunissent plus de 75.000 euros pour racheter un bar de la commune d'Augan. Leur projet : créer une alimentation générale, un relais postal, conserver le bar en y ajoutant une programmation festive, envisager une auberge… Une micro-brasserie a également vu le jour.<br />Pour tout cela, une équipe de salariés et de bénévoles qui, main dans la main, ont conçu et réalisé des chantiers collectifs, d'auto-construction. <br />Le film retrace les étapes de cette aventure. S'il laisse la part belle aux moments de solidarité, de plaisir d'être et de faire ensemble, il évoque aussi les difficultés, les galères, la fatigue, les tensions…</p>
<p>Le Champ Commun a obtenu le prix national des jeunes entrepreneurs dans la catégorie « innovation sociale », décerné par le ministère des Solidarités et de la cohésion sociale.</p>
<p>Le titre du film reprend une partie du slogan du Champ Commun : <em>« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »</em></p>
<p>Pour l'obtenir en DVD ou le visionner sur Internet : <a href="http://www.lechampcommun.fr/">http://www.lechampcommun.fr/</a></p>
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