# 18 Des lieux vivants d'Education Populaire (octobre 2018) (Re)bonds est un magazine mensuel créé par Fanny Lancelin, journaliste installée dans le Cher. Son but : à travers, des portraits d'habitant.es du Berry, raconter des parcours alternatifs, des modes de vie où le respect des êtres vivants et de leur environnement tient une place centrale. http://www.rebonds.net/deslieuxvivantsdeducationpopulaire/68-recreations 2023-05-11T19:18:57+02:00 (Re)bonds.net Joomla! - Open Source Content Management « Libre » de Michel Toesca 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/deslieuxvivantsdeducationpopulaire/68-recreations/457-libre Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/LIBRE_120X160_FR_WEB.jpg" /></p><p>Sorti en septembre, le documentaire «&nbsp;Libre&nbsp;», de Michel Toesca, a été projeté en octobre et novembre dans le Cher. Il raconte, à travers le personnage de Cédric Herrou, comment des citoyens s'opposent à l’État en défendant le droit à la solidarité, contre le «&nbsp;délit de solidarité&nbsp;».</p> <p>Mais qui l'est vraiment, libre&nbsp;? Cédric Herrou, qui a échappé de peu à la prison&nbsp;? Le citoyen qui ouvre sa porte à celui qui cherche refuge&nbsp;? Michel Toesca, pour avoir pu filmer et diffuser une histoire qui pointe les graves manquements de l’État français à la devise de sa république&nbsp;: Liberté, Egalité, Fraternité&nbsp;? Les migrants, qui, dans leurs têtes, rêvent de circuler, s'installer, vivre en toute sécurité, une véritable existence d'être humain&nbsp;? La majeure partie de la population qui ne veut pas y penser&nbsp;?</p> <p>Au moment du lancement de la souscription pour financer le projet, le film s'appelait «&nbsp;A tous vents&nbsp;». Finalement, le réalisateur, Michel Toesca a choisi ce mot simple mais fort, à l'image de son documentaire&nbsp;: «&nbsp;Libre&nbsp;».<br />Né à Nice en 1960, Michel Toesca a exercé son métier de cinéaste indépendant principalement à Paris, avant de s'installer à Saorge, dans la Vallée de la Roya, en 2008. Les migrants n'y tentaient pas encore de passer la frontière. C'est à Vintimille, en Italie toute proche, qu'il commence à les filmer en 2015. Pendant deux ans, équipé d'une vieille caméra à l'épaule, il suit ces hommes qui ont parcouru des milliers de kilomètres pour s'échouer aux portes de l'Europe.<br />Par effet ricochet, il croise la route de ceux et celles qui leur viennent en aide. Progressivement, Cédric Herrou, agriculteur dans la Vallée de la Roya, devient le personnage central du documentaire, notamment parce que son action est constante durant les trois années de l'aventure du film. Plusieurs fois arrêté, accusé d'&nbsp;«&nbsp;aide à l'entrée et à la circulation d'étrangers en situation irrégulière&nbsp;», il a été acquitté mais n'est pas sorti d'affaire pour autant, étant donné les nombreuses attaques dont il est le sujet.<br />Au-delà de l'histoire qu'il raconte, la force du film de Michel Toesca tient aussi dans la simplicité de son dispositif&nbsp;: une petite équipe, peu de moyens, mais des images justes, un propos qui fait mouche.</p> <p>Plus de renseignements sur&nbsp;: <a href="https://www.jour2fete.com/distribution/libre">https://www.jour2fete.com/distribution/libre</a></p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/LIBRE_120X160_FR_WEB.jpg" /></p><p>Sorti en septembre, le documentaire «&nbsp;Libre&nbsp;», de Michel Toesca, a été projeté en octobre et novembre dans le Cher. Il raconte, à travers le personnage de Cédric Herrou, comment des citoyens s'opposent à l’État en défendant le droit à la solidarité, contre le «&nbsp;délit de solidarité&nbsp;».</p> <p>Mais qui l'est vraiment, libre&nbsp;? Cédric Herrou, qui a échappé de peu à la prison&nbsp;? Le citoyen qui ouvre sa porte à celui qui cherche refuge&nbsp;? Michel Toesca, pour avoir pu filmer et diffuser une histoire qui pointe les graves manquements de l’État français à la devise de sa république&nbsp;: Liberté, Egalité, Fraternité&nbsp;? Les migrants, qui, dans leurs têtes, rêvent de circuler, s'installer, vivre en toute sécurité, une véritable existence d'être humain&nbsp;? La majeure partie de la population qui ne veut pas y penser&nbsp;?</p> <p>Au moment du lancement de la souscription pour financer le projet, le film s'appelait «&nbsp;A tous vents&nbsp;». Finalement, le réalisateur, Michel Toesca a choisi ce mot simple mais fort, à l'image de son documentaire&nbsp;: «&nbsp;Libre&nbsp;».<br />Né à Nice en 1960, Michel Toesca a exercé son métier de cinéaste indépendant principalement à Paris, avant de s'installer à Saorge, dans la Vallée de la Roya, en 2008. Les migrants n'y tentaient pas encore de passer la frontière. C'est à Vintimille, en Italie toute proche, qu'il commence à les filmer en 2015. Pendant deux ans, équipé d'une vieille caméra à l'épaule, il suit ces hommes qui ont parcouru des milliers de kilomètres pour s'échouer aux portes de l'Europe.<br />Par effet ricochet, il croise la route de ceux et celles qui leur viennent en aide. Progressivement, Cédric Herrou, agriculteur dans la Vallée de la Roya, devient le personnage central du documentaire, notamment parce que son action est constante durant les trois années de l'aventure du film. Plusieurs fois arrêté, accusé d'&nbsp;«&nbsp;aide à l'entrée et à la circulation d'étrangers en situation irrégulière&nbsp;», il a été acquitté mais n'est pas sorti d'affaire pour autant, étant donné les nombreuses attaques dont il est le sujet.<br />Au-delà de l'histoire qu'il raconte, la force du film de Michel Toesca tient aussi dans la simplicité de son dispositif&nbsp;: une petite équipe, peu de moyens, mais des images justes, un propos qui fait mouche.</p> <p>Plus de renseignements sur&nbsp;: <a href="https://www.jour2fete.com/distribution/libre">https://www.jour2fete.com/distribution/libre</a></p> <p></p> Radio Bambou 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/deslieuxvivantsdeducationpopulaire/68-recreations/458-lejeudeszonesadefendre-2 Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/radio_bambou.jpg" /></p><p><em></em>Comment expliquer l'écologie aux enfants&nbsp;? Comment les sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et du respect de l'ensemble des espèces sur la planète&nbsp;? Reporterre a trouvé une idée originale&nbsp;: un magazine radio dédié aux 8-12 ans.</p> <p>L'étonnante histoire d'Hermien, la vache rebelle&nbsp;; préparer un goûter zéro déchet&nbsp;; quand les animaux s'adaptent au réchauffement climatique&nbsp;; ou encore, un rucher au coeur d'une ville… voici quelques exemples des sujets abordés par Radio Bambou, un magazine audio disponible en podcast sur le site Internet de Reporterre et sur Paris Plurielle.<br />Il s'adresse aux enfants âgés de 8 à 12 ans et leur explique, dans un vocabulaire adapté mais sans condescendance, les enjeux écologiques de leur société.<br />Il les invite aussi à participer activement, en leur donnant des exemples concrets de jeunes agissant sur ces questions&nbsp;ou en offrant directement le micro à des reporters en herbe.<br />Cette quinzaine&nbsp;: «&nbsp;Le vélo, quelle histoire&nbsp;!&nbsp;»<br />Pour écouter les reportages, rendez-vous sur Reporterre&nbsp;: <a href="https://reporterre.net/Radio-Bambou">https://reporterre.net/Radio-Bambou</a></p> <p>L'occasion aussi de (re)découvrir ce quotidien de l'écologie. Parmi les derniers sujets&nbsp;: la marche pour le climat, les négociations sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou encore le retour des chevaux sauvages en Mongolie...</p> <p></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/radio_bambou.jpg" /></p><p><em></em>Comment expliquer l'écologie aux enfants&nbsp;? Comment les sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et du respect de l'ensemble des espèces sur la planète&nbsp;? Reporterre a trouvé une idée originale&nbsp;: un magazine radio dédié aux 8-12 ans.</p> <p>L'étonnante histoire d'Hermien, la vache rebelle&nbsp;; préparer un goûter zéro déchet&nbsp;; quand les animaux s'adaptent au réchauffement climatique&nbsp;; ou encore, un rucher au coeur d'une ville… voici quelques exemples des sujets abordés par Radio Bambou, un magazine audio disponible en podcast sur le site Internet de Reporterre et sur Paris Plurielle.<br />Il s'adresse aux enfants âgés de 8 à 12 ans et leur explique, dans un vocabulaire adapté mais sans condescendance, les enjeux écologiques de leur société.<br />Il les invite aussi à participer activement, en leur donnant des exemples concrets de jeunes agissant sur ces questions&nbsp;ou en offrant directement le micro à des reporters en herbe.<br />Cette quinzaine&nbsp;: «&nbsp;Le vélo, quelle histoire&nbsp;!&nbsp;»<br />Pour écouter les reportages, rendez-vous sur Reporterre&nbsp;: <a href="https://reporterre.net/Radio-Bambou">https://reporterre.net/Radio-Bambou</a></p> <p>L'occasion aussi de (re)découvrir ce quotidien de l'écologie. Parmi les derniers sujets&nbsp;: la marche pour le climat, les négociations sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou encore le retour des chevaux sauvages en Mongolie...</p> <p></p> Les conférences gesticulées 2017-04-02T20:07:14+02:00 2017-04-02T20:07:14+02:00 http://www.rebonds.net/deslieuxvivantsdeducationpopulaire/68-recreations/459-lejeudeszonesadefendre-3 Super User <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/franck_lepage.jpg" /></p><p><em></em>On pourrait aussi les appeler des spectacles politiques militants : les conférences gesticulées, ce sont des conférences mais animées, mises en scène. Les mouvements d'Education Populaire défendent particulièrement cette forme d'expression.</p> <p>Franck Lepage en est l'initiateur. Il est membre de "L'Ardeur", une association basée à Nantes qui entend participer au renouveau de l'Education Populaire et dont le programme se décline en quatre points : s'approprier [notre] histoire ; combattre avec le langage ; renforcer le pouvoir d'agir ; faire collectif.</p> <p>Ses membres organisent des ateliers parmi lesquels : "Désintoxiquer le langage", "Lutter contre la naturalisation de la propriété" ou encore "Changer l'école pour la sauver". Ils animent également des stages de réalisation pour apprendre à construire une conférence gesticulée et en proposent eux-mêmes.</p> <p><em>« La conférence gesticulée est une prise de parole publique sous la forme d’un spectacle politique militant, </em>peut-on lire sur le site Internet de l'Ardeur.<em> Construite par une personne ou un groupe à partir de leurs expériences, c’est un acte d’éducation populaire fondé sur l’envie de partager ce qu’on a compris, tel qu’on l’a compris, là où on l’a compris. En ajoutant sa conférence à celles qui existent, chacun participe à l’élaboration d’un rapport de forces anticapitaliste et invite ceux qui la reçoivent à se poser la question de leur propre place dans ce système. Acte subversif, la conférence gesticulée transgresse la légitimité (toujours contestée) à parler en public. Elle dévoile, dénonce, questionne et analyse les mécanismes d’une domination dans un domaine donné, souvent professionnel. Forme scénique d’expression directe, elle ne nécessite aucune compétence théâtrale. »</em></p> <p>Celles de Franck Lepage sont particulièrement célèbres, certaines comme "Incultures" enregistrant plus de 125.000 vues sur You Tube. Elles sont jouées régulièrement et partout en France, il y a quelques jours à Saint-Amand-Montrond (18) par exemple.</p> <p>Toutes les dates - très nombreuses - sont à découvrir sur le site de l'Ardeur : <a href="http://www.ardeur.net/">http://www.ardeur.net/</a></p> <p><img src="http://www.rebonds.net/images/AUBERGE_DE_JEUNESSE/franck_lepage.jpg" /></p><p><em></em>On pourrait aussi les appeler des spectacles politiques militants : les conférences gesticulées, ce sont des conférences mais animées, mises en scène. Les mouvements d'Education Populaire défendent particulièrement cette forme d'expression.</p> <p>Franck Lepage en est l'initiateur. Il est membre de "L'Ardeur", une association basée à Nantes qui entend participer au renouveau de l'Education Populaire et dont le programme se décline en quatre points : s'approprier [notre] histoire ; combattre avec le langage ; renforcer le pouvoir d'agir ; faire collectif.</p> <p>Ses membres organisent des ateliers parmi lesquels : "Désintoxiquer le langage", "Lutter contre la naturalisation de la propriété" ou encore "Changer l'école pour la sauver". Ils animent également des stages de réalisation pour apprendre à construire une conférence gesticulée et en proposent eux-mêmes.</p> <p><em>« La conférence gesticulée est une prise de parole publique sous la forme d’un spectacle politique militant, </em>peut-on lire sur le site Internet de l'Ardeur.<em> Construite par une personne ou un groupe à partir de leurs expériences, c’est un acte d’éducation populaire fondé sur l’envie de partager ce qu’on a compris, tel qu’on l’a compris, là où on l’a compris. En ajoutant sa conférence à celles qui existent, chacun participe à l’élaboration d’un rapport de forces anticapitaliste et invite ceux qui la reçoivent à se poser la question de leur propre place dans ce système. Acte subversif, la conférence gesticulée transgresse la légitimité (toujours contestée) à parler en public. Elle dévoile, dénonce, questionne et analyse les mécanismes d’une domination dans un domaine donné, souvent professionnel. Forme scénique d’expression directe, elle ne nécessite aucune compétence théâtrale. »</em></p> <p>Celles de Franck Lepage sont particulièrement célèbres, certaines comme "Incultures" enregistrant plus de 125.000 vues sur You Tube. Elles sont jouées régulièrement et partout en France, il y a quelques jours à Saint-Amand-Montrond (18) par exemple.</p> <p>Toutes les dates - très nombreuses - sont à découvrir sur le site de l'Ardeur : <a href="http://www.ardeur.net/">http://www.ardeur.net/</a></p>