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L'écologie à l'école aussi

« L'essentiel dans l'éducation, ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil. » Ernest Renan

C'était un jour d'été chaud et sec, bien avant que je n'apprenne ce que le mot « canicule » voulait dire. Du savon plein les yeux et les cheveux, je regardai, stupéfaite, les dernières gouttes mourir sur ma pomme de douche : l'eau s'était arrêtée de couler, d'un seul coup. Cela me parut violent, effroyable. Comment était-ce possible ?


A demi-séchée, emmitouflée dans une serviette, je courus avertir mon père... qui m'accueillit en colère ! C'est lui qui avait coupé l'arrivée d'eau et qui me donna ma première leçon d'écologie des gestes : avais-je seulement idée du temps que je venais de passer sous la douche ? Des dizaines de litres d'eau écoulés ? De la chance que j'avais, moi, enfant d'Occident, de n'avoir qu'à tourner un robinet pour boire ou me laver tandis qu'en Afrique… ? Je devais avoir dix ans et jamais jusqu'alors, je n'avais entendu parler de « gaspillage » autrement qu'en terme d'argent. C'était une première, surtout dans la bouche de mon père.

Deux ans plus tard, à la faveur d'un voyage scolaire en ex-Allemagne de l'Ouest, je découvris que des habitant.es de la planète triaient leurs déchets. Il y avait, dans toutes les cuisines de nos jeunes correspondant.es, des poubelles distinctes pour le carton, le verre, les déchets ménagers et des composteurs dans tous les jardins. Le papier de mon amie Nina était « recyclé » pour faire de nouveaux cahiers.

Il fallut attendre encore un peu pour que les mêmes pratiques arrivent en Mayenne où je vivais.
Mais alors jamais je n'en entendis parler à l'école.

C'était il y a trente ans.

L'année dernière, les habitant.es de la communauté de communes où je réside dans le Berry ont reçu pour la première fois un bac jaune pour le tri et la redevance incitative a été lancée.

Trente ans après les poubelles distinctes de mon amie Nina.

Désormais pourtant, le sujet est entré dans les classes. L'Education nationale a décidé que le « développement durable » devait s'inviter dans tous les programmes. Eau, déchets, biodiversité, alimentation, changement climatique... Des appels à projets incitent les enseignant.es à se saisir de ces questions, et à former des générations conscientes et agissantes, pour préserver ce qui leur reste.

Est-il trop tard ? Non, nous ne saurions vivre en le pensant. Aurions-nous dû, aurions-nous pu faire plus vite et mieux ? Sans aucun doute. Mais l'avenir est là. Il s'appelle Lucie, Julian, Pauline, Jaden, Kassandra, Axel, Jade, Enzo, Rose, Nathan, Eloïse, Martin… Il vit dans des villages et des villes comme Brécy, Bengy-sur-Craon ou Bourges. Il a foi en son pouvoir. Il espère. Il apprend. Et il compte bien sauver sa planète.

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« Nous devons réagir ! »

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« Nous, les élèves de la classe de CE1 et CE2, nous ne voulons plus que les Hommes jètent des déchets et des produits dans la mer ! Les animaux marins meurent et l'océan est plein de bouteilles en plastique, de carton, de mégots de cigarette, de polystyrène, de bouchons... »

Ce jour de décembre 2021, à l'école de Brécy, les enfants de la classe d'Anne-Sophie Bouron enregistrent un manifeste pour l'océan. Après la récréation, ce seront les CM de Julie Milloux.
Depuis quelques semaines, à la faveur d'un atelier d'expression sur le thème de l'« Ailleurs » (1), j'encourage leur imagination à voguer sur les flots et à écrire des histoires. Mais cette fois, nos discussions sont ancrées dans le réel : qu'est-ce qui menace nos océans ? Grâce à des bandes dessinées, des vidéos, des schémas, nous apprenons que 80 % des déchets que nous retrouvons dans l'eau proviennent de l'intérieur des terres, que l'équivalent d'un camion benne de plastique est déversé toutes les minutes dans la mer, que ce plastique se détériore en morceaux petits comme des grains de riz qui se réunissent en un véritable continent à la dérive…
Les enfants sont touché.es lorsqu'iels prennent conscience que les animaux meurent en avalant des sacs plastique laissés sur les plages ou qu'elleux-mêmes en ingèrent lorsqu'iels mangent du poisson intoxiqué…

 

Eco délégués CE

 

« Nous devons réagir ! » clament-iels dans le manifeste que je leur ai demandé d'imaginer pour secouer la population. Iels se succèdent au micro : « L'amoncellement des déchets créent des zones appelées gyres. Ils dérivent, tuent des animaux et s'éparpillent partout dans le monde. »
« Alors quoi faire ? Nous proposons des solutions : des panneaux sur les plages pour rappeler aux Hommes de jeter les déchets dans les poubelles et pas dans la mer. Et oui ! Ce n'est pas encore évident pour tout le monde ! »
« Des bateaux avec de grands filets pourraient ramasser les déchets mais évidemment, c'est un énorme travail. »
« Pour faire les courses, au lieu de prendre un sac plastique, on pourrait prendre un panier ou un sac à dos. »
« Fabriquer un robot qui détecte les déchets et les aspire. »
« Organiser plus de ramassages de déchets »…

 

Eco délégués CE

Ces propositions pourraient paraître anecdotiques. En fait, elles font partie d'une réflexion plus globale que l'établissement a entamée en 2019, en s'engageant dans la démarche « éco-école ». Cette année-là, les enfants avaient travaillé sur la ressource en eau et les moyens de la préserver. Nous avions alors réalisé des journaux relatant ce qu'iels avaient appris et mis en œuvre (lire la rubrique (Re)découvrir). Après une pause due au Covid, iels s'attaquent maintenant aux déchets.

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Du plastique plein les trousses !

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Mais qu'est-ce que la démarche « éco-école » ? C'est la version française du programme d'éducation au développement durable « Eco-schools » né en 1994 au Danemark. En France, c'est l'association Teragir qui la repris en 2005, avec le soutien du ministère de l'Education nationale. Le but : engager les enfants, leurs enseignant.es mais aussi leurs parents et les habitant.es de leurs villes, villages, quartiers, dans des actions en faveur de l'environnement. Huit thèmes peuvent être choisis : l'alimentation, la biodiversité, le climat, les déchets, l'eau, l'énergie, la santé ou les solidarités. Ils font écho aux dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) votés en 2015 par les Nations Unies et devant être appliqués d'ici à 2030 (2).

 

Eco délégués CE

 

En 2019, Brécy avait choisi l'eau. « L'été avait été caniculaire ici, se souvient Anne-Sophie Bouron. La chaleur avait fait mourir le jardin des petits. C'était une bonne occasion pour sensibiliser les enfants à cette problématique. »
Première étape de la démarche : constituer un éco-comité. Y siègent les enseignant.es, des représentant.es des parents, des élu.es, des partenaires associatifs et les éco-délégué.es désigné.es dans chaque classe par leurs camarades (deux titulaires et deux remplaçant.es).
Deuxième étape : ensemble, iels établissent un diagnostic de ce qui ne va pas dans l'établissement et au-delà, par exemple, dans le village. Iels imaginent des solutions et doivent ensuite passer à l'action. Enfin, iels doivent communiquer sur leur démarche et veiller à la pérenniser dans le temps.

En 2019, les enfants avaient lancé une étude sur la consommation d'eau dans les familles et à l'école. Iels avaient proposé de changer les robinets et avaient construit des récupérateurs.
Pour les déchets, leur constat est sans appel : « Regarde nos trousses, il y a du plastique partout ! » s'agace Jade, dans la classe de CM. Je lui demande : « Et ça, tu en avais conscience avant ? » « Non, pas du tout », reconnaît-elle. « Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? » Louise m'explique : « Nous allons faire une liste de fournitures scolaires écologiques. Par exemple, remplacer tout ce qui est en plastique par du bois. » Mais Cylian est sceptique : « Tout fabriquer en bois... ça va tuer des arbres... » Quelques camarades hochent la tête, puis les épaules. Mince, pas facile… Sarah ose l'idée du recyclage des vieux meubles en crayons, règles, tables... Ça leur plaît !

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Développer l'esprit critique

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C'est ainsi que la démarche, loin de révolutionner l'école, invite surtout les enfants à poser un autre regard sur leur environnement, à discuter, à débattre, à faire des choix, à concrétiser des idées… bref, à développer leur esprit critique et à apprendre à collaborer pour agir.

Pour les accompagner, l'équipe permanente de l'association Teragir conçoit et met à disposition des outils méthodologiques et pédagogiques : des manuels, des jeux, des liens vers des sites Internet utiles tels que « Profs en transition » (lire la rubrique (Ré)créations).
Elle dispose aussi d'un réseau de 119 relais locaux qui peuvent intervenir dans les classes. Ainsi, en 2019, Guillaume Nioncel, animateur de Nature 18, est intervenu à Brécy pour faire des expériences sur l'eau avec les enfants (lire la rubrique (Re)découvrir). Cette année, ce sont des jeunes en service civique de l'association Unis Cités à Bourges qui vont proposer des ateliers autour des déchets. Iels vont pouvoir, par exemple, aider les CE à construire le composteur qu'iels souhaitent installer à la cantine.

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Fédérer toutes les classes

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A quelques dizaines de kilomètres de Brécy, à Bengy-sur-Craon, le lycée d'enseignement agricole privé est engagé dans la démarche « éco-lycée » depuis 2019. Les élèves ont d'abord travaillé sur les déchets, puis la biodiversité, l'eau et cette année, l'alimentation.
« Nous sommes une petite équipe d'éco-profs qui nous réunissons deux fois par trimestre et la quinzaine d'élèves éco-délégués se réunit une fois par mois », explique Anne Clepoint, enseignante en biologie-écologie en Bac Pro et CAP. Ici, les éco-délégué.es sont âgé.es de 13 à 20 ans. Quelles sont leurs motivations ? « Ils s'intéressent à l'écologie et à la préservation de l'environnement, et aussi parfois, au thème choisi. Certains reviennent année après année. »

 

Eco délégués CE

 

A l'origine de la démarche, la direction de l'établissement qui y voyait là « une occasion de fédérer toutes les classes autour d'un projet » et « de faire rayonner les actions au-delà du lycée ». Par exemple, lors de rencontres inter-établissements organisées par le Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé (CNEAP) ou d'actions avec les villageois.es. Ainsi, en 2021, lorsque les élèves ont fabriqué des oyas (3), les habitant.es de Bengy étaient invité.es à participer.
« Ce qui est important également, c'est de prolonger les actions, souligne Anne Clepoint. Lorsque nous sommes labellisés pour un thème, nous ne pouvons pas le mettre de côté l'année suivante, nous devons le poursuivre. Par exemple, pour les déchets, les élèves ont d'abord mis en place des tables de tri à la cantine. Chaque semaine, les éco-délégués veillent à ce que tout soit bien trié parce qu'ensuite, c'est distribué aux poules. Ils ont fabriqué un poulailler avec des matériaux de récupération. Les œufs sont vendus en interne ou mangés dans la cuisine pédagogique. »

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Faire évoluer les pratiques

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L'année suivante, les élèves ont travaillé sur la biodiversité en réalisant des panneaux pour valoriser les différents éco-systèmes présents sur le lycée comme la haie fleurie qui attire insectes et oiseaux, la mare, le corridor le long des salles, les espaces de permaculture…

 

Haie fleurie


En 2021, un sourcier, Maurice Micault, a partagé son expérience avec les elleux. En trouvant une source, il leur a permis de s'affranchir du réseau d'eau potable pour arroser leurs productions horticoles.

Sourcier

 

« Ils ont aussi construit des récupérateurs d'eau de pluie et des oyas, complète Anne Clepoint, et conçu un jardin sec. »
Un jardin sec ? « C'est un jardin que l'on arrose uniquement la première année et qui se suffit des pluies, car les plantes sont résistantes à la sécheresse. Par exemple de la sauge, du thym, de la lavande d'Afghanistan, du phormium, des ficoïdes… Ce sont des plantes qui ont de belles couleurs ! Le couvert du sol est plutôt minéral comme des ardoises. »

jardin sec 2

 

Actuellement, les nouvelles actions concernent l'alimentation. « Une diététicienne assure une formation auprès des éco-délégués qui témoignent ensuite en classe. Les élèves souhaitent mettre en place le « menu conseillé » pour une alimentation équilibrée au self. » Parmi les autres idées, l'organisation d'un repas avec des producteurs locaux.
Au-delà de leur devenir en tant qu'hommes et femmes, la démarche éco-école participe aussi à faire évoluer les pratiques professionnelles. « Par exemple, c'est important que ceux qui sont formés à la vente en jardinerie entendent un discours tourné vers les produits naturels. »

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Des questions de société

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A Bourges, le lycée des métiers de l'automobile et du commerce, le lycée Vauvert, partage ce souci. En effet, les actions menées en termes de développement durable ont souvent un lien avec le futur métier des jeunes : les produits locaux sont mis en valeur dans la boutique pédagogique et les circuits courts encouragés pour l'approvisionnement au self ; dans les ateliers de maintenance des véhicules et de carrosserie, les déchets sont triés et traités selon des filières spécifiques...
Du point de vue social, les jeunes sont sensibilisé.es au travail d'équipes mixtes en atelier ou à l'accueil des filles en stages dans des métiers industriels considérés plutôt comme « masculins ». Car les 17 ODD des Nations Unies ne concernent pas seulement « la nature ». Ils touchent aussi à des questions de société telles que l'égalité entre les sexes, des conditions de travail décentes ou encore la réduction des inégalités entre les pays.

En 2020, le lycée Vauvert s'est engagé dans une autre forme de démarche proche de l'éco-école : la labellisation E3D (Ecoles en Démarche Développement Durable). Les étapes sont sensiblement les mêmes : une équipe enseignant.es / éco-délégué.es, un diagnostic, des actions, des partenariats… Mais l'établissement s'engage (certes, de manière plus ou moins forte) sur les 17 ODD des Nations Unies. Au lycée Vauvert, la liste est impressionnante ! Du partenariat avec l'épicerie solidaire pour les étudiant.es en difficulté aux panneaux solaires installés sur le toit d'un bâtiment, en passant par l'arrêt de l'utilisation des pesticides par les agents d'entretien ou l'utilisation de pédaliers pour recharger les appareils électriques… Tout n'a pas été mis en place en un seul jour, bien sûr : le label vient récompenser des efforts réalisés depuis de nombreuses années.

« Nous étions déjà engagés dans la sensibilisation des élèves à l'ESS, l'Economie Sociale et Solidaire, explique ainsi Catherine Legros, enseignante en économie et gestion au lycée. Il y a deux ans, nous avons élu des éco-délégués qui sont devenus les porteurs de projets. Ils sont bien investis, ils sont sensibilisés. Le travail réalisé dans les écoles primaires paie. »
Cette année, les éco-délégué.es aimeraient « créer un ramassage de déchets à proximité du lycée en faisant participer tous les élèves ». Iels souhaitent aussi travailler sur « le gaspillage alimentaire au réfectoire ». En cours de travaux, le lycée pourrait bientôt bénéficier de nouveaux espaces verts et il est envisagé d'y installer des ruches.

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Un impact sur les familles ?

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Qu'elles se nomment « éco-école », « éco-lycée » ou « E3D », les démarches qui font entrer le développement durable dans les programmes des établissements scolaires ont-elles un réel impact ?
Une étude réalisée en 2017 par l'association Teragir auprès des établissements participants (4) assurait qu'elles avaient une influence sur leurs équipements, mais également sur la manière de travailler des enseignant.es ou sur le lien entre adultes et enfants.
Ainsi, 68 % des établissements participants avaient mis en place de nouveaux matériels, plus écologiques, comme des robinets poussoirs, des chasses d'eau double flux ou des ampoules basse consommation. 53 % avaient limité leurs rejets de polluants dans l'eau, notamment grâce à l'utilisation de produits ménagers écologiques.
89 % des enseignant.es disaient avoir mieux travaillé ensemble grâce à éco-école, tandis que 9 sur dix constataient un renforcement des liens avec leurs élèves.
Du côté des parents, les trois quarts avaient remarqué que leurs enfants avaient acquis de nouvelles connaissances, et 8 parents sur 10 avaient adopté de nouveaux comportements à la maison notamment en matière de gestion des déchets.

calins arbre

Pour la directrice de l'école de Brécy, Julie Milloux, difficile de savoir précisément comment la démarche est perçue par les familles : « Je ne me vois pas demander aux parents ce qui a changé chez eux sans avoir l'air intrusif. Déjà, lorsque nous avons mis en place l'enquête sur la consommation d'eau, certains ont trouvé ça étrange… Il y a encore beaucoup d'efforts à faire. Par exemple, nous sommes à la campagne, les gens ont des jardins, mais une famille sur deux n'a pas de composteurs. » Elle sait que certains gestes sont plus difficiles que d'autres : « Ici, il faut prendre sa voiture tout le temps y compris pour faire les courses : il y a peu de transports en commun et pas de commerce alimentaire ni de marché au village. »

Pour emmener les parents dans sa démarche, elle a lancé « Les défis pour ma petite planète » (5), un jeu partagé sur le site « Profs en transition » (lire la rubrique (Ré)créations). Durant trois semaines, par petits groupes, les enfants devaient réaliser un maximum de défis, sur des thèmes très variés, par exemple ramasser un déchet n’importe où et le jeter dans la bonne poubelle, cuisiner des légumes avec un membre de son entourage, fabriquer ou réparer un objet soi-même… Chaque défi donnait droit à des points. Lorsqu'iels les réalisaient chez elleux, les parents devaient prendre les enfants en photo et l'envoyer à l'enseignante. « Les familles se sont bien investies », se réjouit-elle.

Si les différents confinements et les règles d'isolement ont compliqué les actions, les enseignantes de Brécy veulent poursuivre leur démarche. « Nous avons toujours l'objectif d'un thème par an ! » L'obtention du label est assez simple et les contrôles inexistants. L'important n'est pas là. Julie Milloux essaie d'imaginer ses élèves en grandissant : « J'ai hâte de voir ce que tout ça donnera sur les petits qui auront commencé en CP... »

Fanny Lancelin

(1) L'atelier d'expression « Ailleurs » a été réalisé entre septembre et décembre 2021 à l'école de Brécy et à l'école du Chêne Vert de Bourges. Basé sur la Mini-Transat, une course de petits voiliers durant laquelle les navigateur.ices traversent l'Atlantique en solitaire (entre les Sables d'Olonne et Saint-François en Guadeloupe), il a permis aux enfants de travailler sur les thèmes du voyage, de l'aventure, d'autres cultures mais aussi sur la protection des océans. Plus d'informations sur la Mini-Transat : https://www.minitransat.fr/fr/
(2) Les dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) votés en 2015 par les Nations Unies : https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/
(3) Oyas : poteries d'arrosage écologiques. https://www.oyas.eco/
(4) https://www.eco-ecole.org/wp-content/uploads/2017/12/Synthese-de-l-etude-nationale-Eco-Ecole.pdf
(5) https://mapetiteplanete.org/mpp-scolaire/

 

Quelques données chiffrées

  • 45.000 : c'est le nombre d'écoles engagées dans le monde entier dans la démarche « Eco-schools », soit 15 millions d'élèves.
  • En France, 3.000 établissements scolaires participent à la version « éco-écoles », de la maternelle au lycée. Ils sont aidés par une centaine d'associations et de collectivités partenaires dotées de compétences spécifiques.
  • En 2021, 887 nouveaux établissements ont été labellisés, « un record » selon l'association Teragir qui porte la démarche.
  • Depuis la rentrée de septembre 2020, l’élection des éco-délégué.es est obligatoire dans toutes les classes de collège et de lycée, et encouragée pour les classes de CM1-CM2 (Circulaire de rentrée du 10-7-2020).