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Ecoterroristes ?

« Si nous acceptons d’être appelés écoterroristes, alors nous nous exposons à toutes les mesures autoritaires des gouvernements qui pourront le faire au nom de la lutte antiterroriste. » Un militant écologiste (1)

Je n’ai rien d’un écoterroriste. Je suis simplement un habitant qui défend son territoire. Je suis un militant, je fais de l’activisme d’accord, mais certainement pas du terrorisme ! » Boris Radici est co-fondateur du collectif Bassines Non Merci Berry, dans le Cher. Samedi 29 octobre, il a participé à la manifestation organisée à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour protester contre la construction d’une méga-bassine : un ouvrage servant à l’irrigation agro-industrielle, qui pompe directement dans la nappe phréatique et menace la ressource en eau (lire la rubrique (Re)découvrir).

Au milieu des 6.000 participant·es venu·es de toute la France, face à 1.700 gendarmes mobiles et sous le regard de sept hélicoptères, Boris a manifesté pacifiquement. Il se souvient de la tension extrême, des gaz lacrymogènes, des camarades matraqué·es sans raison apparente… A son retour, il a bien entendu le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifier certain·es manifestant·es d’écoterroristes. « Je trouve ce terme très déplacé et empreint du plus grand mépris, s’insurge Boris. Un terroriste, son but, c’est quoi ? C’est de déstabiliser l’Etat, de le bouleverser par les armes. Je ne porte pas d’arme, je ne porte atteinte à la vie de personne, j’aimerais bien que les changements se fassent en douceur et ne soient pas brutaux. »

Certes, des affrontements ont bien eu lieu avec les forces de l’ordre. Des dizaines de blessé·es ont été comptabilisé·es de chaque côté, dont un gravement touché par un tir de LBD. Cinq manifestants ont été inculpés, accusés de « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou violences ». Pas de faits avérés, donc. Pourtant, le lundi 28 novembre, le tribunal de Niort les a condamnés à deux et trois mois de prison avec sursis. Ils vont faire appel.

Ainsi, alors que les militant·es organisent de plus en plus d’actions spectaculaires et médiatiques pour réveiller les consciences face à l’urgence écologique et sociale, le ton du gouvernement et la répression se durcissent. Surveillances et écoutes, perquisitions, gardes à vue, interdictions de manifester, arrestations et condamnations se multiplient. Pourtant, aucun acte pouvant être qualifié juridiquement d’écoterrorisme n’a été commis sur le sol français. Alors, de quel côté est la terreur ? En quoi l’emploi de ce terme fait partie intégrante d’une stratégie de dénigrement politique ? Les actions de désobéissance civile peuvent-ils vraiment être considérés comme du terrorisme ?

 

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Que reste-t-il sinon l'action de terrain ?

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Dimanche 11 décembre, plusieurs dizaines de militant·es écologistes ont envahi une cimenterie appartenant à l’entreprise Lafarge près de Marseille, pour dénoncer la pollution générée par ce type de site (le secteur du bâtiment est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre). Dans leur texte de revendication, iels ont également rappelé les liens entretenus par la firme française avec des groupes terroristes en Syrie, dont l’organisation Etat islamique... Iels ont saboté du matériel avant de repartir sans qu’aucun heurt n’éclate.

Depuis quelques années, les actions de la sorte se multiplient en France. Si les cibles et le répertoire varient, les objectifs sont les mêmes : alerter l’opinion publique ; faire pression sur les décideur·ses politiques ; expérimenter d’autres modèles de société.
S’iels agissent au sein de mouvements distincts (qui parfois s’unissent), les militant·es ont en commun de ne pas se sentir suffisamment entendu·es. Dès lors, organiser des manifestations « classiques » ne suffit plus. D’autant que celles-ci sont régulièrement interdites, au prétexte d’un risque de trouble à l’ordre public…
« Que reste-t-il si l’écologie politique ne sert à rien et si le dialogue ne fonctionne plus, sinon l’action de terrain, éventuellement violente, en résistance aux décisions d’un Etat qui ne tiendrait pas ses engagements ? » interrogent Eric Dénécé et Jamil Abou Assi, dans leur ouvrage intitulé « Ecoterrorisme » (1).

 

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La question n’est pas nouvelle et l’action directe non plus. L’Institut de recherches sur la Résolution Non violente des Conflits (IRNC) la définit ainsi : « L’action directe consiste à intervenir directement dans la vie de la société sans passer par l’intermédiaire des institutions sociales ou politiques. Ainsi, misera-t-on, pour changer la société, davantage sur l’action de rue que sur le bulletin de vote. La théorie de l’action directe se fonde sur une critique du fonctionnement de la démocratie formelle qui permet rarement au citoyen de faire vraiment entendre sa voix et d’avoir prise sur la réalité. » (2)

L’action directe peut prendre différentes formes : la protestation (par exemple, sous forme de manifestations) ; la non collaboration sociale (grève, désobéissance civile) ; la non collaboration politique (boycott d’organes législatifs ou d’élections ou de services, non collaboration avec les forces de l’ordre ou les institutions militaires) ; l’intervention non violente (grève de la faim, sit-in, occupations de lieux). L’écosabotage, qui consiste à démanteler du matériel ou un site de production pour paralyser un chantier ou une activité, fait aussi partie de l’action directe.

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La désobéissance civile pour faire évoluer les lois

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De tels actes jalonnent l’histoire contemporaine française. Durant les années 1980, des écologistes attaquèrent régulièrement les chantiers de centrales nucléaires comme celle de Golfech, en Tarn-et-Garonne. A la même période, le CLODO (Comité de Liquidation Ou de Détournement des Ordinateurs) organisait des actions de type colis piégés et incendies dans le Sud-Ouest, en visant des entreprises d’informatique.
Dans les années 1990, le collectif « Bleaucombat » endommagea du matériel de l’Office National de Forêts (ONF) pour protester contre la gestion désastreuse des massifs de Fontainebleau. Les premiers fauchages d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) débutèrent dans les champs, à l’initiative de la Confédération paysanne (lire aussi en (Ré)créations) et en 1999, le mouvement altermondialiste démonta le chantier du MacDonald’s de Millau.

 

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Depuis les années 2000, les défenseur·ses de la cause animale comme L214 sont régulièrement sur le devant de la scène médiatique, notamment grâce à leurs incursions filmées dans les abattoirs et les laboratoires de vivisection.
Récemment, ce sont les organisations Extinction Rebellion, Dernière Rénovation ou encore les Soulèvements de la Terre qui ont fait la Une des médias. Elles privilégient les actions de blocages (d’entreprises comme Lafarge, de chantiers comme à Sainte-Soline, de rues comme celle de Rivoli à Paris) et de réoccupations des espaces (installation de maraîcher·es à la place d’un éco-quartier à Besançon, Zone à Papates à Pertuis contre l’extension d’une zone d’activités, plantation sur le tracé de la RN 21 en Haute-Loire ou sur les futurs parkings du Stade Rennais en Bretagne…).

Dans leur ouvrage « Pour la désobéissance civile » paru en 2004, José Bové et Gilles Luneau précise le concept : « une forme d’action collective non violente par laquelle les citoyens, ouvertement et délibérément, transgressent de manière concertée une ou plusieurs lois en vigueur (décrets, règlements, ordre émanant d’une autorité locale), dans le but d’exercer soit directement, soit indirectement (par appel à l’opinion publique) une pression sur le législateur ou sur le pouvoir politique. Pression visant soit la modification de la loi transgressée, soit la modification d’une décision politique, soit même, très exceptionnellement, le renversement du pouvoir ».

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Un discours indécent pour les victimes de terrorisme

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En réaction, les hommes et femmes politiques ou les responsables des multinationales subissant ces actes tentent de décrédibiliser les militant·es en soulignant le caractère violent de leurs actions. C’est ainsi que le dimanche 30 octobre, à l’occasion d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, accusait certain·es manifestant·es de Sainte-Soline d’« écoterrorisme » (3). Quelques jours plus tard, dans une tribune du JDD, Sonia Bakès, secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, affirmait que la désobéissance civile est « l’anti-chambre sournoise du séparatisme » (4). Toujours dans le JDD, des élu·es macronistes allaient encore plus loin en parlant d’« écototalitarisme » (5).

La déclaration de Gérald Darmanin a suscité beaucoup d’émotions et de réactions dans les médias. Comme le souligne le journaliste Gaspard d’Allens dans Reporterre : « le ministre de l’Intérieur a franchi un nouveau cap dans l’indécence. Il insulte le mouvement écologiste tout en bafouant la mémoire des victimes récentes du djihadisme. » (6)
Eric Dénécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, (CF2R) n'est « pas sûr que Gérald Darmanin sache de quoi il parle » (7).

Car enfin, quelle est la définition du terrorisme ? Selon l’ONU, « tout acte qui vise à tuer ou à blesser grièvement des civils ou des non-combattants, et qui, du fait de sa nature ou du contexte dans lequel il est commis, doit avoir pour effet d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à agir ou à renoncer à agir d’une façon quelconque ». Blesser ou tuer grièvement des civils ou des non-combattants ? Il n’en a jamais été question pour aucune organisation écologiste en France.
Le Code Pénal, quant à lui, nous dit : « Constituent des actes de terrorisme, lorsqu'elles sont intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur », les infractions de type atteintes volontaires à la vie, atteintes volontaires à l'intégrité de la personne, enlèvement et séquestration, détournement de moyens de transport, vols, extorsions, destructions, dégradations et détériorations en matière informatique, infractions en matière d'armes, de produits explosifs ou de matières nucléaires, blanchiment et délits d’initiés… (8) Non, décidément, aucun rapport avec Bassines Non Merci !

 

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Soulignons que le Parquet National Antiterroriste (PNAT) n’a jamais requis l’ouverture d’une information judiciaire contre des militant·es écologistes. Les infractions relevées ont toujours été traitées par des juridictions ordinaires.
Et comme le souligne le politologue Clément Viktorovitch cité par Gaspard d’Allens, « la destruction de biens n’est pas de la violence. Mettre un coup de pioche à un bassin en construction ou sur une canalisation ne peut relever du terrorisme. Des concepts juridiques ont été détournés de leur sens pour décrédibiliser une mobilisation. Que des ministres de la République manipulent à ce point le langage en toute impunité… Cela devrait peut-être nous inquiéter » (5).

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Un terme qui vient d’outre Atlantique

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Pour autant, le terme utilisé par Gérald Darmanin ne sort pas de nulle part : aux Etats-Unis, la division antiterroriste du FBI définit l’écoterrorisme comme « l’usage ou la menace d’utiliser la violence de manière criminelle, contre des victimes innocentes ou des biens, par un groupe d’orientation écologique, pour des raisons politiques liées à l’environnement ». Des actes de sabotage peuvent donc être qualifiés de terroristes. Depuis 2006, l’arsenal législatif a été durci dans ce sens.

Deux groupes sont considérés comme écoterroristes outre Atlantique : l’ALF (Animal Liberation Front) et l’ELF (Earth Liberation Front).

L’ALF puise ses origines dans les années 1960 avec la Hunt Saboteurs Association (HSA) qui s’oppose à la chasse en Angleterre. En 1973, estimant les actions de la HSA trop douces, Ronnie Lee et Claig Goodman créent Band of Mercy et durcissent les actions : sabotage sur des véhicules, vandalisme de magasins de fourrure, incendie d’un laboratoire de vivisection et de bateaux utilisés pour la chasse aux phoques… Arrêtés, ils sont condamnés à trois ans de prison. A sa sortie en 1976, Ronnie Lee crée l’ALF. Elle est aujourd’hui active aux Etats-Unis et dans une trentaine de pays en Europe avec des actions telles que des séquestrations, des attaques contre des laboratoires, des incendies, des explosifs placés sous les véhicules de scientifiques...

Créé en 1972, l’ELF est considéré par le FBI comme « un mouvement terroriste parmi les plus extrémistes des Etats-Unis ». Elle est née d’une scission entre les membres de Earth First !, des écologistes considéré·es déjà comme « radicaux » parce que plaçant les intérêts de la planète Terre au-dessus de toute espèce vivante, y compris l’espèce humaine... Parmi ses actions les plus célèbres, la destruction de plusieurs bâtiments et de remonte-pentes d’une station de ski dans le Colorado, en octobre 2008. Résultat :12 millions de dollars de dégâts, soit le sabotage environnemental le plus coûteux de l’histoire américaine.
Le FBI a dénombré plus de 2.000 actes d’écoterrorisme entre 1979 et 2017, sans qu’ils aient toutefois causé de décès.

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L’Etat accentue la répression

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En France, rien n’indique que les militant·es écologistes en viendront un jour à s’attaquer aux personnes plutôt qu’aux biens. En revanche, iels sont de plus en plus victimes de surveillance, le gouvernement n’hésitant pas à employer désormais l’arsenal des lois antiterroristes pour tout et n’importe quoi. Gaspard d’Allens rappelle ainsi qu’en 2019, le gouvernement avait mobilisé les services antiterroristes contre les décrocheurs de portraits de Macron ! En 2020, les méthodes de l’antiterrorisme ont été employées pour l’enquête judiciaire à l’encontre des militant·es antinucléaires de Bure : des dizaines de personnes avaient alors été placées sur écoute, 85.000 conversations interceptées, soit seize ans de temps d’écoute cumulé ! En mars dernier, dans les Deux-Sèvres, une caméra de surveillance militaire est retrouvée devant le domicile du père du porte-parole de Bassines Non Merci. Nées des lois antiterroristes de 2015, des dispositions autorisent certains services de renseignements à enregistrer des images ou des paroles tenues dans les lieux privés sans autorisation d’un procureur ou d’un juge.

Depuis la médiatisation de la lutte anti-bassines, l’Etat accentue la pression sur les militant·es. Des perquisitions et des gardes à vue ont eu lieu en octobre. Dans une circulaire « relative au traitement judiciaire des infractions commises dans le cadre de contestations de projets d’aménagement du territoire » révélée par Mediapart le 9 novembre dernier (9), les procureurs sont invités à ouvrir des dossiers pour provocation à un attroupement armé, association de malfaiteurs en vue de commettre des violences ou des dégradations, organisation de manifestations illicites… C’est la Section de Recherches (SR) de Poitiers qui est chargée de toutes les enquêtes relatives aux bassines. D’après les informations recueillies par le journal Libération, « un groupe dédié, auprès duquel ont été détachés des militaires de la région, a été constitué dans ce service ». (10)

 

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En 2019, le ministère de l’Intérieur, via la Gendarmerie nationale, a créé une cellule baptisée Déméter pour lutter contre « les atteintes au monde agricole ». Sur son site Internet, il annonce clairement la couleur : sont visés les actes tels que les vols ou la détérioration de biens, mais aussi « l’agribashing », autrement dit la simple expression d’une opposition au modèle agricole dominant… En janvier, saisi par des militant·es écologistes, le tribunal administratif de Paris a demandé au ministère de l’Intérieur « de faire cesser les activités » de prévention des « actions de nature idéologique » de la cellule Déméter sans pour autant la dissoudre. Le ministère a simplement déclaré prendre acte… Récemment, un membre de Bassines Non Merci Berry a reçu la visite de trois gendarmes l’interrogeant sur les intentions du collectif.

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Une très grande détermination

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Les peines de prison prononcées à l’encontre des « inculpés de Sainte-Soline » visent également à décourager les militant·es d’organiser de nouvelles manifestations et occupations. « Je reprends les mots du ministère public tenu lors de la comparution immédiate : il souhaitait faire de ce procès un exemple pour montrer qu’on ne manifeste pas impunément », a souligné l’avocat des prévenus, Alexis Baudelin à la sortie du procès.
Pour Eric Dénécé et Jamil Abou Assi, l’État se trompe de stratégie : « Les autorités ne semblent pas comprendre le mouvement qu’elles affrontent : elles s’obstinent à le traiter sur le mode exclusivement de sécurité publique alors qu’il est le symbole d’une nouvelle forme de lutte prenant argument de la crise économique pour brandir les valeurs de défense de la nature et de la remise en cause globale du système. » (1) Selon eux, plusieurs facteurs seraient en faveur d’un durcissement des luttes environnementales dont le sentiment de ne pas être écoutés (à la suite du Grenelle de l’environnement, de la COP 21, de la convention citoyenne pour le climat…) et les errements des partis écologistes traditionnels comme Europe Ecologie-Les Verts, dont se détournent de plus en plus les citoyen·nes.

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« Ce que j’ai l’impression d’observer, c’est un rapport de force qui s’endurcit, reconnaît Boris Radici, membre de Bassines Non Merci Berry. On était habité d’une très grande détermination, ce 29 octobre à Sainte-Soline. On l’a vu aussi à travers le mouvement des Gilets Jaunes, cette très forte détermination, avec une partie de la population qui se révolte. » Il ajoute : « Malheureusement, face à nous, il n’y a aucune volonté de dialogue. On constate un déni de ce qui se passe, un mépris de notre action, des questions qui sont posées et des interpellations qui sont les nôtres… On pourrait donc craindre de devoir durcir notre action si en face de nous, il n’y a pas d’ouverture. »
Pour lui, le dialogue doit rester ouvert : « C’est en ça que nous ne sommes pas des écoterroristes : on est pour des solutions pour changer l’agriculture. Pas pour tout raser, non ! Simplement faire en sorte que les pratiques agricoles se modifient et soient plus en cohérence avec des événements qui nous dépassent, qui sont les événements climatiques. A partir du moment où je suis prêt au dialogue et prêt à discuter, je ne suis pas un terroriste. »

Texte : Fanny Lancelin

Crédit photos : Les Soulèvements de la Terre

(1) Cité dans « Ecoterrorisme » d’Eric Dénécé et Jamil Abou Assi, éditions Tallandier, 2017.
(2) IRNC : https://www.irnc.org/
(3) https://www.ouest-france.fr/politique/gerald-darmanin/gerald-darmanin-provoque-un-tolle-en-denoncant-l-ecoterrorisme-des-manifestations-anti-bassines-d2c27f4a-5903-11ed-a722-27cc128a3cb2
(4) https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-sonia-backes-la-desobeissance-civile-ou-lantichambre-sournoise-dun-authentique-separatisme-4145478
(5) https://www.lejdd.fr/Politique/castaner-retailleau-muselier-sur-la-corrida-nos-traditions-doivent-resister-a-lecototalitarisme-4148752
(6) https://reporterre.net/Ecoterrorisme-un-mot-pretexte-contre-la-lutte-ecologique
(7) https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/environnement-existe-t-il-vraiment-des-ecoterroristes-en-france-comme-le-laisse-entendre-gerald-darmanin_5450221.html
(8) Article 421-1 du Code Pénal français : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006149845/
(9) https://www.legifrance.gouv.fr/circulaire/id/45181
(10) https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/mouvements-antibassines-la-repression-met-la-pression-20221128_YZSNVQWXABG5DLVBN2G537PZDU/

 

Plus

• Il est ici fait référence à l’ouvrage d’Eric Dénécé et Jamil Abou Assi, « Ecoterrorisme ». S’il semble pertinent du point de vue historique et sociologique, il développe parfois des thèses bien éloignées de nos convictions et il semblait important de vous le signifier, cher·es lecteur·ices. Certains passages sur les liens supposés entre animalistes et islamophobie, par exemple, sont en parfaite opposition avec la ligne de (Re)bonds.net. Cette source, l’une des seules francophones sur le sujet, a paru toutefois indispensable pour comprendre les mécanismes de ce que certain·es appellent l’écoterrorisme.