Dans un des rayons de la communauté Emmaüs à Vierzon, mon regard est tombé sur ce petit ouvrage. Parce qu'il prenait alors totalement le contrepied des échanges que j'avais pu avoir sur le travail avec les compagnons, je l'ai ouvert. Et j'ai souri.
Chaque page donne des conseils sur l'art de faire sembler de bosser. « La glande, ça se travaille », ironise l'auteur. Les textes sont brefs, le ton sérieux, mais le second degré et l'humour certains.
La motivation de l'auteur : prouver que « ne rien faire, ce n'est pas perdre son temps ». Le glandeur est ainsi « libre de créer, d'inventer, de donner un sens à sa propre existence ou de jouer à Pacman ». La glande, c'est « un refus catégorique de participer à la grande mascarade universelle qui consiste à se convaindre qu'il faut passer sa vie à la gagner en attendant de buller dans un cercueil pour l'éternité »… Mais dans notre société, difficile d'être accepté comme « glandeur ». Alors, « pour vivre heureux, glandons caché ». Ce petit ouvrage vous apprendra comment !