« Je dis qu'on est un lieu de résistance (...). A la connerie humaine. Voilà : à la connerie humaine. C'est déjà pas mal.»
Dominique Aubert, directeur de l'Auberge de Jeunesse de Vierzon.
Il y a quelques décennies, poser son sac à dos sur le seuil d'une Auberge de Jeunesse, c'était l'assurance de passer un moment à part, forcément convivial. S'y croisaient des randonneurs et des routards, souvent de différentes nationalités. Ils ne cherchaient pas seulement un lit et un petit-déjeuner, mais un esprit. De leur création dans les années 1930 jusque dans les années 1970 (1), les Auberges de Jeunesse étaient aussi le lieu d'activités, de débats, d'apprentissage. En deux mots : d'Education Populaire.