« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. » François Rabelais
J'ai hésité avant d'écrire cette histoire. Cette fois, pas d'immersion, contrairement à l'un des principes fondateurs de (Re)bonds. Un « simple » rôle d'écoute et de transmission d'une aventure que je n'ai pu faire mienne.
Je ne connaissais pas auparavant David Ligouy, le personnage principal de cette histoire. Il apparaît tel qu'il a accepté de se livrer, avec force modestie et parcimonie.
Après réflexion, il m'est apparu que je maîtrisais finalement très bien le sujet et que j'y étais plongée jusqu'au cou, avec à peine de quoi respirer encore. Comme nous tous.tes. Car David Ligouy nous parle de l'urgence de sauver notre planète. D'eau polluée, de forêts menacées, de climat déréglé, de populations piégées. Mais il nous parle aussi de paix, de solidarité, d'inventivité, de courage, de dépassement de soi. De la formidable force qui réside en chaque être vivant et qui le rend capable du meilleur.
Dans l'image qu'il projète de lui, David Ligouy représente aussi un paradoxe qui touche bien des humain.es aujourd'hui : la recherche d'une vie en adéquation avec ses nobles principes, parfois radicaux, mais qui ne peut s'accomplir dans ce monde imparfait que dans le compromis.
Ce sont ses doutes qui ont effacé les miens. Son chemin, sur son vélo solaire, passerait bien par ici.
Il faut l'imaginer dévaler les pentes, le soleil et le vent fouettant son visage, des rangées d'arbres défilant autour de lui. Il ne court pas, il roule. Couché dans un tricycle à ras l'asphalte, il se laisse aller un instant, avant de pédaler à nouveau pour aborder une montée. De temps à autre, il entend derrière lui le son d'une voiture qui ralentit, s'écarte un peu, le dépasse et poursuit sa route.
A quoi pense-t-il alors ? A son enfance, dans le Berry ? A ces milliers de kilomètres déjà parcourus à travers le monde, en train et en avion, lorsqu'il travaillait ? A toutes les personnes rencontrées lorsqu'il vivait au Mexique, en Chine, à Madagascar ? Au prochain pays qu'il atteindra avant la nuit ? Aux messages qu'il diffusera auprès des jeunes habitant.es ? A ce vélo dans lequel il est couché, à la drôle d'allure avec ses panneaux solaires, et qui l'emmène vers un rendez-vous important pour la planète ?
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Erasmus, l'éveil de la conscience
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David Ligouy est né il y a cinquante ans dans le département du Cher, et a grandi près de Sancergues. Fils et frère d'agriculteur, il se souvient avoir aidé au jardin, à faire les conserves, à ramasser les œufs… Il se souvient aussi avoir été encouragé à bricoler : il réparait des vélos ou ses jouets.
« Je n'étais pas doué à l'école, même en travaillant très dur, me raconte-t-il. J'ai été orienté par l'échec. J'ai passé un BEP-CAP et un BTS en électricité. Et puis, on m'a proposé d'intégrer le programme Erasmus (1) en partant à Manchester, en Angleterre, pour suivre un master sur les technologies appliquées aux pays en voie de développement. J'ai pris cette chance, sans aucune idée de ce dont il s'agissait. » Nous sommes à la fin des années 1980, il a 20 ans et ne connaît rien aux énergies renouvelables. « C'est durant ce cursus que j'ai été ouvert aux objectifs de développement durable. J'ai eu la chance d'avoir des enseignants qui m'ont conscientisé, au sens de la vraie science : celle qui respecte les gens et l'environnement. Le reste, c'est de la contre-science. »
Son esprit s'éveille peu à peu. Grâce au cours de géographie, ses connaissances en politique énergétique s'affinent. Il entrevoit comment la maîtrise des ressources peut décider du sort d'un pays et de ses millions d'habitant.es. « C'est là qu'est née ma conscience écologique, à ce moment-là. Quand d'une certaine façon, on m'a posé cette question : maintenant que tu sais, qu'est-ce que ça te fait que trois quarts de l'humanité soient dans la misère ? Ça m'a traumatisé. »
En 1993, il part en stage au Mexique dans une entreprise d'électricité. A l'époque, le pays en lui-même est riche et pourtant, la population sombre peu à peu dans la misère. L'accord ALENA, qui instaure le libre échange avec les Etats-Unis et le Canada, creuse les inégalités. « Je participais à un programme technologique et social, dont le but était de trouver des solutions pour un million de pauvres, pour leur permettre de rester en milieu rural tout en gagnant en confort de vie. »
Plus tard, il participera à une mission humanitaire de préservation des forêts tropicales à Madagascar.
Revenu dans le Berry entre 2006 et 2010 « pour le développement des énergies renouvelables », il demandera finalement à retourner sur « des zones à risques ». « Je ne me sens pas utile en France », m'avoue-t-il. Il lui faut repartir, pour mieux revenir.
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L'inspiration de la ZAD et d'Alternatiba
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En 2013, le voici sur la Zone A Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes (2). « J'y ai vécu six mois et j'y suis retourné régulièrement ensuite. » A l'époque, la première vague d'expulsions, l'opération César, est passée. Les habitant.es se sont réorganisés et un journal de communication interne, le Zad News, est publié. David Ligouy joue les facteurs à vélo. « Ça me rappelait un souvenir d'enfance, le film « Jour de fête » de Jacques Tati. » Sur la ZAD, il dit avoir appris la nécessité d'être en opposition. Lui qui avait toujours été « pour » la paix, « pour » les énergies renouvelables, « pour » l'égalité entre les êtres humains, apprenait à être « contre » un projet inutile, « contre » un système économique destructeur, « contre » la violence qui en découle… « J'ai saisi qu'il fallait être à 90 % dans les propositions et 10 % dans l'opposition. »
Il y observe aussi les nouvelles formes d'organisations sociales qui s'expérimentent et font désormais l'objet d'études scientifiques, sociologiques et anthropologiques notamment.
C'est sur la ZAD que l'idée d'avoir un vélo solaire a germé dans son esprit. Il imagine des panneaux adaptés au vélo, démontables, avec la possibilité de les relier aux cabanes et à d'autres véhicules comme les camions. Mais le manque d'atelier et de réseau électrique sur la zone ont raison de son enthousiasme.
Un an plus tard, le projet itinérant d'Alternatiba (3) l'inspire aussi : il s'agit d'un mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale qui organise des manifestations, des rassemblements et parcours à vélo pour sensibiliser la population ; en 2015, le Tour Alternatiba traverse six pays européens, avec près de 190 étapes et autant d'occasions d'échanger avec les habitant.es de ces territoires, parmi lesquels le Centre de la France. David Ligouy leur empruntera en quelque sorte la méthode.
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Un vélo solaire prêté pour dix ans
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Représentant régional de l'association « Forestiers du Monde », il s'imagine rejoindre les pays de l'Est de l'Europe, à vélo solaire. « Je devais aller voir sur place pour rendre compte de la disparition des massifs des Carpates, surexploités. » Problème : il ne parvient pas à fabriquer et financer son vélo. Les mois passent…
C'est alors qu'il fait une rencontre inespérée. « Je vivais près de Besançon, dans une caravane, sur le terrain d'un ami qui est dans la solidarité internationale. J'avais un problème de chaîne à mon vélo couché. » Pour réparer, les amis des amis sont sollicités. Le voici bientôt au téléphone avec un certain Roland, propriétaire d'un vélo solaire. « Il ne lui servait plus, il avait honte de le laisser dans son garage. Il me l'a prêté pour dix ans ! »
Mais comment fonctionne ce vélo ? « Grâce à ses panneaux photovoltaïques, il se recharge au soleil. Quand il y a besoin, les batteries prennent le relais. Sa consommation est de 0,15 litre équivalent pétrole pour 100 kilomètres… environ… tout dépend de ton poids et de ton chargement. Avec1 Kwh, tu es sûr de faire 100 kilomètres. Lorsque les batteries sont vides, le vélo continue à fonctionner, il suffit de pédaler ! »
David Ligouy assure ne pas être un cycliste dans l'âme. Le vélo n'est pas une fin en soi mais un « moyen humble » et non polluant de se transporter. « Pour moi, on a déjà gagné la bataille des énergies renouvelables et de l'alimentation biologique. C'est en cours, ça va prendre du temps mais ça va marcher. Qu'est-ce qui reste ? Le transport. Il faut faire face au lobbye pétrolier, il faut vraiment s'y mettre. »
Selon lui, il faudrait aider les pays pauvres à « sauter une étape », à passer directement aux transports non polluants, et à envisager leur développement autrement que comme les pays occidentaux. Inutile de répéter leurs erreurs !
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14 pays et 10.000 kilomètres en 5 mois
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Bien rôdé, le vélo de Roland est de nouveau opérationnel en deux mois. Le 13 juin 2018, David Ligouy se lance pour un tour de chauffe de 500 kilomètres par l'Est de la France. Il vise les comités du Mouvement de la Paix (4) dont il fait partie. Besançon, Lyon, Chambéry, Vassieu-en-Vercors, Gap…
Ensuite cap sur l'Allemagne via la Suisse, puis l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la Macédoine, la Turquie, la Géorgie, l'Ukraine, la Pologne. Quatorze pays et 10.000 kilomètres parcourus en cinq mois. Jusqu'à la 24e Conférence des Parties, la COP 24, à Katowice, rassemblement international qui traite des problèmes de la planète et notamment, du changement climatique (lire aussi la rubrique (Re)visiter).
David Ligouy a raconté son périple, étape après étape, d'abord sur un blog puis dans un livre intitulé « Pouvoir vivre sur Terre », publié grâce à une souscription, le Mouvement de la Paix et le réseau Sortir Du Nucléaire.
Il y décrit la route, les paysages, les pauses et les nuits passées dans la nature, les baignades dans les rivières, les galères techniques, les rencontres improbables : en Allemagne, par hasard, un homme qui appartient à un centre de recherches sur les énergies solaires ; en Autriche, la seule mécanicienne à posséder son propre atelier et un ancien adepte du Ku Klu Klan qui lui indique le chemin du camp de Matahausen ; en Hongrie, « l'heureux-cycleur » qui ne porte et ne possède que des matières et objets recyclés ; en Bulgarie, Jules et Inès, couple français qui fera une partie du trajet avec lui ; en Turquie, Onur, membre d'un club de vélo, devenu « un précieux et indéfectible ami » ; en Cappadoce, l'imam progressiste d'une école coranique qui lui demande de parler égalité hommes-femmes… et tant d'autres !
Très vite, il s'aperçoit que le vélo est un véritable « passeport » pour ouvrir les portes des communautés, des ateliers, des cœurs… « Il y a eu beaucoup de solidarité, c'est vrai, pour l'hébergement, la nourriture, les réparations. Ça m'a surpris, même si j'avais déjà vécu ça au Mexique par exemple. »
Parmi les difficultés rencontrées : les pannes de son vélo. « Neuf fois sur dix, ce sont des problèmes de connectiques. » Paradoxalement, l'obligation de réparer lui offrira des occasions de faire de très belles rencontres.
Le manque de préparation physique se fait également parfois sentir, notamment en période de grand froid, même si, sur un vélo couché, l'effort est moins violent que sur un vélo classique.
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Sensibiliser aux Objectifs de Développement Durable
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Plus qu'un simple carnet de voyages, son livre est un formidable témoignage de ce qui se joue en Europe, à la lumière de l'histoire et de la situation économique et politique des pays qu'il traverse. En Géorgie et en Ukraine, il croise les soldats. En Bulgarie, l'extrême pauvreté. En Grèce, il rend visite à des réfugiés dans un camp qui en compte 8.000 dont de nombreux enfants… « Je me sens si désemparé avec mon drapeau de paix », écrit-il.
Il sait pourtant que tout est lié : le pillage des ressources par les uns au détriment des autres, la pauvreté, les conflits armés… Pour que son périple prenne tout son sens, David Ligouy veut porter un message et, plutôt que de se limiter à la déforestation, il décide finalement de sensibiliser aux Objectifs de Développement Durable tels que définis par les Nations Unies, et en particulier à l'ODD n° 7 : « énergie verte abordable pour tous » (lire aussi l'encadré).
Comment procéder ? Vers qui se tourner ? Les doutes l'assaillent et le découragent. Mais une fois encore, des personnes rencontrées sur sa route vont le guider vers des journalistes et des responsables d'établissements scolaires, comme le lycée technique d'électricité de Kayseri en Turquie, où les élèves contruisent un vélo solaire ou encore à l'université de Kiev en Ukraine. A chaque fois, il adapte son intervention aux enjeux du pays et aux demandes des enseignants.
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Du micro au macro
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Quelles questions lui posaient le plus fréquemment les jeunes ? « Qu'est-ce qu'on peut faire ? Ils sont au courant de tous les problèmes, c'est une génération très concernée. Mais ils se sentent démunis et ils n'ont pas confiance dans les adultes. Les solutions viendront d'eux. Mon but était de leur apporter des exemples mais surtout une vue d'ensemble, pour leur enlever ce stress. »
David Ligouy est de ceux qui pensent que sans le macro, le micro ne sert à rien. « Je serai plutôt taupe que colibri, tu vois ? Le colibri, c'est du micro. Mais si toi tu t'en sors et pas les autres, ça ne marche pas ! Il faut que chacun fasse sa part, d'accord, mais il faut aussi des décisions politiques globales, en macro, pour que ça fonctionne vraiment. »
Il cite régulièrement le Conseil national de la Résistance qui, selon lui, avait déjà compris certains enjeux sociaux. La Sécurité Sociale pour la Santé, d'accord, mais pourquoi pas une sécurité sociale alimentaire et de l'habitat ?
Aujourd'hui, les décisions politiques courageuses ne sont pas au rendez-vous. Amère expérience à Katowice, en Pologne, lors de la 24e COP, qu'il qualifie de « flop ». « J'ai été déçu. Ils ont fait exprès de l'organiser dans un lieu où ça ne pouvait pas marcher : la Pologne n'a pas entamé sa transition écologique ; Katowice, c'est le plus grand centre minier du pays ! Les mouvements de la société civile ne pouvaient pas intervenir, on a tout de suite été muselés. De grands pays comme les Etats-Unis ont contesté le rapport du GIEC (5). François De Rugis, le ministre français de l'Ecologie n'est même pas venu ! C'est quoi cette blague ? »
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Cap sur la COP au Chili
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Ces déceptions ne l'empêcheront pas de repartir et de continuer à sensibiliser les populations aux problèmes de notre planète. Pourquoi ? « Mais parce qu'on n'a plus le choix, assure-t-il d'un ton calme et déterminé. Si on va au-delà du réchauffement du climat de 2°C, 5 milliards de personnes sur 7 y passeront ; si on contient la hausse à 1,5°C, ce seront 2 milliards. On peut sauver la moitié de l'Humanité. Ces chiffres-là, il faut les encaisser ! Mais il ne faut pas qu'ils nous anesthésient. » Certains l'accuseront d'être collapsologue (6). Qu'importe : l'urgence de la situation le pousse à agir.
Il prépare actuellement son prochain voyage vers la COP 25 à Santiago du Chili. Elle se tiendra du 2 au 13 décembre 2019 (lire aussi la rubrique (Re)visiter). De retour chez Roland, à Besançon, il a révisé le vélo. « Le but est de le simplifier pour qu'il soit démontable pour la traversée. » Il est actuellement en période de test. Il souhaitait trouver un voilier qui l'aurait mené jusqu'au Brésil, mais il n'y est pas parvenu et a dû se résoudre à prendre un bateau motorisé. Il partira de Marseille le 15 novembre pour arriver à Buenos Aires le 4 décembre. « J'ai obtenu une cabine pour deux, donc j'ai une place à proposer contre un don libre au Mouvement de la paix. » Il se rendra ensuite au Chili. Selon l'agenda, il interviendra de nouveau dans les écoles.
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Un retour prévu en 2021
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Alors que le Mouvement de la Paix lui proposait un Volontariat de Service International (VSI), le ministère des Affaires Etrangères a refusé au prétexte qu'il ne pourrait s'imprégner suffisamment des cultures locales dans son itinérance. « C'est difficile pour moi car cela me ferme la porte à toutes les ONG qui envoient des VSI. »
Après la COP, il compte poursuivre son périple en Amérique du Sud, puis se rendre en Chine pour la conférence internationale sur la biodiversité. Il prévoit son retour dans le Berry à l'automne 2021.
En attendant, il est possible de le soutenir en achetant son livre ou en versant un don au Mouvement de la Paix. Il propose aussi de jouer les « facteurs humains », un concept inventé par un Breton (7) : « Si vous avez un message manuscrit à délivrer en main propre en Amérique du Sud, je m'en charge. » (8) Des détours ? Non. D'autres occasions de faire de riches rencontres et de délivrer ses messages, au nom de la planète.
Fanny Lancelin
(1) Le programme Erasmus est destiné aux étudiants qui souhaitent partir étudier à l'étranger en obtenant une aide financière et logistique de l'Union Européenne.
(2) La Zone A Défendre de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, est une zone occupée par des habitant.es et activistes opposés, à l'origine, à un projet d'aéroport et son monde. Plus de renseignements sur https://zad.nadir.org/
(3) Alternatiba : https://alternatiba.eu/
(4) Le Mouvement de la Paix a été créé en 1948. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale dont le but est d'agir pour le désarmement, en particulier nucléaire, et contre la production et le transfert d'armements, pour la réduction des budgets militaires. Elle compte 150 comités en France, dont un dans le Cher. Plus de renseignements : https://www.mvtpaix.org/wordpress/lemouvementdelapaix/
(5) GIEC, Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat. Lire aussi la rubrique (Re)visiter.
(6) Collapsologue : qui défend la collapsologie dite aussi « théorie de l'effondrement ». Les collapsologues veulent faciliter et fédérer les recherches sur l'effondrement des civilisations industrielles pour imaginer ce qui pourrait advenir ensuite. Ils sont souvent décriés et discrédités, certains prédisant la fin de l'Humanité dans des délais à très court terme, ce que réfutent d'autres scientifiques. Lire aussi la rubrique (Re)découvrir.
(7) https://lemessagerduclepscycle.blogspot.com/
(8) Pour contacter David Ligouy : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les Objectifs de Développement Durable
- Ils sont définis par les Nations Unies et sont au nombre de dix-sept :
les Objectifs de Développement Durable visent à améliorer la vie des populations tout en préservant l'environnement. S'ils se placent trop du côté de l'économie et pas assez du côté de l'autonomie, ils ont toutefois le mérite de mettre en lien les facteurs d'inégalités et de pauvreté avec les facteurs de destruction de la planète.
- Dans l'ordre établi par les Nations Unies, on retrouve : 1. pas de pauvreté ; 2. faim « zéro » ; 3. bonne santé et bien être ; 4. éducation de qualité ; 5. égalité entre les sexes ; 6. eau propre et assainissement ; 7. énergie propre et d'un coût abordable ; 8. travail décent et croissance économique ; 9. industrie, innovation et infrastructure ; 10. inégalités réduites ; 11. villes et communautés durables ; 12. consommation et production durables ; 13. mesure relatives à la lutte contre les changements climatiques ; 14. vie aquatique ; 15. vie terrestre ; 16. paix, justice et institutions efficaces ; 17. partenariats pour la réalisation des objectifs.
- A chaque point correspond un programme d'actions.
Tous les détails sont consultables sur le site des Nations Unies : https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/