C'est un roman singulier que celui d'Isabelle Marrier : on n'y parle pas d'accident nucléaire alors qu'il semble être le décor principal ; le ton n'est pas triste alors que les personnages vivent un suicide différé ; l'auteure assure ne pas être une militante alors qu'elle réveille en nous des envies de se révolter !
L'histoire ? Ariane a volé un sac. A l'intérieur : un billet de train. Elle embarque pour un lieu mystérieux. C'est Mioreira, un site contaminé qui bénéficie d'un « programme de fin de vie solidaire ». Ici, les volontaires acceptent de décontaminer le site et ainsi, de se condamner…
« En cas d'exposition des personnes » (éditions Flammarion) est dit « roman d'anticipation », mais il semble être déjà rattrapé par ce temps et ce monde… Pas question de déprimer ! Ce livre se veut optimiste et résolument tourné vers l'avenir.
